Pour éviter la fermeture de la plate-forme aéronautique de Lyon-Corbas, les usagers de l’aérodrome et les communes riveraines proposent la création d’un grand parc de loisirs aéronautiques et nature.
Le 20 novembre 2008, les usagers de l’aérodrome de Corbas associés à la mairie ont présenté aux élus des communes riveraines, leur projet. Ils proposent de transformer l’aérodrome en un « grand parc aéronautique et nature du sud est lyonnais » afin d’éviter que les 100 hectares du champ d’aviation soient transformés en zone industrielle. Depuis le transfert de propriété du terrain par l’Etat à la Communauté urbaine de Lyon, la menace de se précise.
Après avoir milité pendant des années contre les nuisances générées par l’activité des aéro-clubs, les riverains misent aujourd’hui sur les aviateurs et les oiseaux pour éviter le pire. Cet été, une association locale, active au niveau de la protection de l’environnement de Corbas (APECO) a recueilli plus d’un millier de signatures en faveur de l’aérodrome.
Les uns et les autres ont compris qu’ils avaient tout intérêt à s’unir pour faire front. Depuis près d’un an maintenant, les huit associations aéronautiques de l’aérodrome de Corbas et les élus des communes riveraines sont mobilisés pour essayer de prendre de court les services techniques de la communauté urbaine de Lyon qu’ils suspectent de vouloir transformer les 100 hectares de la plate-forme aéronautique en une extension de la gigantesque zone industrielle qui ne cesse de s’étendre sur l’Est lyonnais.
Usagers, élus et riverains ont opté pour une stratégie offensive plutôt que défensive en mettant sur pied une contre-proposition. Au moment où l’agglomération lyonnaise s’interroge sur les moyens de compléter son réseau de parcs naturels, ils lui offrent une alternative à bon prix. Ils mettent en avant une étude récente du Centre ornithologique Rhône-Alpes qui fait ressortir que l’aérodrome, en dépit des avions est devenu une réserve naturelle pour des espèces d’oiseaux en voie de disparition dans la région.
Aussi séduisant soit le projet de parc aéronautique et nature, les défenseurs de l’aérodrome de Lyon-Corbas savent qu’en face, les arguments de leurs adversaires se mesurent en millions d’euros. Il faut maintenant que les politiques s’approprient leur projet pour qu’il ait une chance de voir le jour.
Gil Roy
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