Lorsque la FAA a interdit de vol les avions équipés de winglets actifs en 2019, Tamarack a échappé de peu à la banque route pour finalement sortir des turbulences financières en 2021. © Tamarack
En 2018, un Cessna Citation équipé du système de winglets actifs de Tamarack, ATLAS, s’est écrasé après une perte de contrôle en vol. Le NTSB avait alors conclu dans son rapport à un dysfonctionnement du système. Après avoir rouvert l’enquête, le NTSB fait machine arrière et met hors de cause les winglets de Tamarack.
Fait rarissime et peut-être même unique, le bureau nord-américain d’enquêtes et d’analyses sur les accidents de l’aviation civile vient de faire machine-arrière sur les conclusions d’un rapport publié en 2022.
En janvier 2018, un Cessna Citation CJ2 effectue un vol IFR entre Indiana et Chicago. Le pilote perd le contrôle en vol et ne peut récupérer l’avion qui s’écrase peu après dans la région de Memphis. En 2021, le NTSB conclue son rapport d’enquête en mettant en cause le dysfonctionnement de l’un des winglets actifs conçus par Tamarck et dont le CJ2 a été pourvu en retrofit.
D’après le rapport du NTSB, le déploiement non contrôlé et asymétrique de la surface active du winglet gauche aurait provoqué un moment de roulis de l’avion sur la gauche, que le pilote n’aurait pu récupérer. La FAA a alors interdit de vol les avions équipés du système de Tamarack. Le fabricant des winglets a protesté auprès du NTSB à la suite de la publication du rapport, tant et si bien que le bureau d’enquêtes à rouvert le dossier.
Après de nouvelles analyses, les enquêteurs du NTSB sont finalement revenus sur les conclusions du rapport en mettant hors de cause les winglets. Le NTSB conclue que « les circonstances de l’accident sont compatibles avec un mouvement de roulis à gauche qui a commencé pour des raisons qui n’ont pas pu être déterminées sur la base des preuves disponibles. (…) la vitesse de roulis n’a probablement pas été détectée par le pilote, principalement parce que l’attention du pilote était dirigée vers une liste de vérifications et des communications avec un contrôleur, l’absence d’horizon visible parce que l’avion était dans les nuages, et l’enclenchement du pilote automatique. Après la déconnexion du pilote automatique, le pilote a été surpris de manière audible et n’a pas réduit la puissance du moteur ni déployé les aérofreins. Le pilote n’a pas pu reprendre le contrôle de l’appareil avant la collision avec le relief. »
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Résultat, aucune explication ! si ce n"est la faute de ce copilote automatique !