Le Falcon 6X de Dassault Aviation en route pour son premier vol, début 2021. © Dassault Aviation - A. Daste
La première présentation publique du Falcon 6X de Dassault a eu lieu, le 8 décembre 2020 à 18h30 sur YouTube. L’évènement d’une trentaine de minutes peut désormais être vu ou revu en vidéo à volonté…
C’est un roll out millimétré auquel les internautes ont pu assister mardi 8 décembre 2020 en fin de journée. Il était le milieu de la journée pour les américains, la nuit pour les asiatiques. La présentation a été mise en scène dans le hall d’assemblage Charles Lindbergh de l’usine Dassault de Bordeaux-Mérignac. A cette occasion, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a souligné que le 6X, est le premier Falcon qui voit le jour depuis le décès de Serge Dassault.
Ce nouveau biréacteur a été développé autour d’une cabine qui se veut la plus spacieuse de sa catégorie (hauteur de 1,98 m, largeur maximale de 2,58 m et longueur de 12,30 m), la plus silencieuse et la plus lumineuse. Elle est éclairée par pas moins de 30 grands hublots. Dassault a fait le choix d’un aménagement intérieur moderne, en rupture avec les traditionnelles finitions bois vernis (toujours disponibles au catalogue toutefois).
Le Falcon 6X n’est pas seulement un avion d’affaires beau et confortable, il est également performant. Il offre une autonomie de 5.500 nm (10.186 km) et peut voler jusqu’à Mach 0,90. Concrètement, il peut relier sans escale des paires de villes comme Londres et Hong Kong ou encore Los Angeles et Moscou. Le Falcon 6X peut également effectuer, comme nul autre jet d’affaires, des approches en toute sécurité à très basse vitesse (jusqu’à 109 kt). Cette performance lui permet, comme les autres Falcon, de desservir sans problème des petits aéroports difficiles d’accès et dépourvus de piste longue.
Le roll out annonce le premier vol début d’année 2021. Ces derniers mois, Pratt & Whitney Canada a mené à bien les essais au sol et en vol du moteur PW812D qui équipe l’avion. Le Falcon 6X est prêt à prendre son envol.
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Entièrement d'accord avec Jean-Mi.
Il est en effet étonnant de voir et d'entendre qu'un évènement comme celui de la présentation du nouveau (et très bel avion) FALCON 6X soit entièrement réalisé en anglais.
Même si les avions de cette belle entreprise sont destinés pour une grande partie à la vente vers des particuliers ou des compagnies privées étrangères, il n'en reste pas moins que Dassault, fleuron de l'industrie aéronautique, est bel et bien une entreprise française et devrait être fière de le montrer aux yeux du monde.
Cette présentation entièrement en anglais ne fait que souligner la dérive que nous connaissons depuis de nombreuses années vers des expressions qui remplacent les mots de notre vocabulaire national que ce soit dans la presse écrite, la télévision, ou dans les conversations quotidiennes. Il n'est d'exemples aujourd'hui que des mots comme "cluster" pour parler de foyer d'infection COVID, de "like" dans les réseaux sociaux, ou autres "fun", "hard", "speed", "burn-out", "planning", "feed-back", "sponsor", "management", "fake", "coach"... J'en passe et des moins bons pour remplacer les expressions équivalentes en français.
Je me remémore ici les conversations et les écrits du regretté Pierre SPARACO qui fustigeait l'utilisation du "franglais" et de tout ce vocabulaire étranger dans les publications, les échanges et les expressions qu'elles soient dans l'aéronautique ou dans la vie courante, lui qui écrivait et s'exprimait si bien dans notre belle langue.
La mondialisation et l'hégémonie de l'anglais ne doivent pas faire oublier que la France possède, elle aussi, une langue magnifique avec une grande richesse terminologique dont son industrie devrait être la vitrine vis-à-vis de l'étranger.
L'avion est joli mais on ne peu pas dire que les Dassault boys on progressés en prononciation de la langue de Shakespeare...
Dassault est une boite Française, fière de l'être, et qui veut le rester. Dassault vend du luxe à la Française dans ses Falcons, et même dans ses Rafales (qui ont une certaine "finesse" dans l'esprit face au bourrin de F35).
Il n'y a aucune raison de vouloir être plus américain que les américain pour vendre du Français !
Travaillant pas mal en anglais pour ce métier aéro, je n'oublie pas de défendre ma langue maternelle, celle d'un pays berceau de l'aviation, pour mémoire...
Oui, c'était une belle présentation en Américain, de ce bel avion, j'étais fier d'être français à ce moment.