Une équipe pluridisciplinaire d’étudiants de 6 écoles du groupe français Ionis a remporté une médaille d’or dans une compétition de biologie de synthèse (iGEM) organisée par le prestigieux M.I.T (Massachusetts Institute of Technology). La distinction en est d’autant plus… prestigieuse. Les étudiants français ont l’idée d’installer des bactéries à bord d’un drone pour détecter, quantifier et cartographier la pollution de l’air.
Pour quantifier les composés toxiques présents dans l’air, il existe des stations fixes. Ces équipements présentent deux inconvénients : leur faible précision et leur incapacité à aller mesurer la pollution dans les zones difficile d’accès. D’où l’idée d’un groupe d’étudiants d’utiliser les biotechnologies et le génie génétique pour concevoir une bactérie génétiquement modifiée, chargée dans un drone, capable de détecter des composés organiques volatils (COVs), là où ils sévissent. Ces COVs, connus pour leurs effets cancérigènes et reprotoxiques, sont un enjeu majeur pour la santé publique et l’environnement. Le projet iGEM IONIS utilise la mesure de la bioluminescence pour détecter et quantifier les niveaux de polluants dans l’air ambiant.
Les membres de l’équipe iGEM IONIS soutenue par le Groupe IONIS se sont organisés en un pôle R&D, un pôle marketing & communication, un pôle design et un pôle informatique pour faire travailler ensemble des étudiants de Sup’Biotech, spécialisée en biotechnologies, Ionis-STM dont la particularité est d’apporter une double compétence managériale et technologique, les deux écoles d’informatique Epitech et EPITA, l’école d’ingénieurs en aéronautique IPSA, et e-artsup, l’école de la création numérique. Toutes ces écoles appartiennent au groupe Ionis. Le projet français avec son drone baptisé Quantifly a terminé premier devant plus de 300 autres.
Les étudiants du projet iGem IONIS ont créé une application mobile, disponible sur iOS et Android, qui propose de jouer en incarnant le drone Quantifly évoluant dans une ville colorée pour capter les nuages de polluants tout en évitant les oiseaux.
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@Roussel , vous avez raison mais les mauvais genies attendent souvent que les bonnes idees naissent pour les transformer tot ou tard.
ce n'est pas une bonne idée
Que fera-t-on quand une organisation diffusera des produits mortifères ?
Bravo à l'équipe !
Je ne sais pas si j'ai le droit de mettre un lien vers un article d'un autre site, avec une interview de ces étudiants ?
Si oui:
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-exclusif-bacteries-volantes-mesurer-pollution-air-62465/