A quelques jours du départ (le 7 juillet) de la course cycliste, la DGAC rappelle aux fédérations aéronautiques, aux clubs et pilotes les règles de l’air à respecter pour le Tour 2018.
Le Tour de France se déplace à l’abri d’une bulle impénétrable. Il sera strictement interdit de traverser l’espace aérien du Tour en dessous des 3.300 pieds (1.000 mètres) et déconseillé de s’approcher à moins de 500 mètres de l’axe de la route empruntée par la course. Le peloton et sa caravane sont accompagnés par une escadrille de machines volantes protégées par des restrictions faites aux autres usagers de l’espace aérien.
Chaque jour, deux hélicoptères Ecureuil AS 355 filmeront les coureurs à très basse altitude. Ils seront survolés par deux appareils relais aux alentours de 2.500 pieds (750 mètres). A ce dispositif s’ajoutent les hélicoptères de transports VIP et les avions relais IFR à haute altitude. Le ciel du Tour de France sera, comme d’habitude, encombré. En montagne, les hélicoptères évolueront dans des Zones Règlementaires Temporaires (ZRT) avec pour limite verticale sol 3.500 pieds ainsi que 0,75 miles (1.300 mètres) de part et d’autre de l’axe de la course. Une procédure dont devront notamment tenir compte les parapentistes. Toutes les restrictions publiées par la DGAC (NOTAMS, AIC ou SUP AIP) sont consultables sur le site de la SIA.
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Le carburant consommé par les quelques hélicos du tour de France doit représenter 0,0...01% du carburant consommé par les dizaines de milliers de voitures et de campings cars qui amènent, et on peut s'en réjouir, les passionnés de cyclisme le long du parcours, non ?
Moi qui croyais que le vélo c'était écolo!