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Xtreme Aircraft élargit sa gamme d’avions de voltige

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Volker K. Thomalla

En complément de ses XA41 et XA42 destinés à rivaliser avec l’Extra 330SC, sur le créneau des « unlimited », Xtreme Aircraft étudie un nouvel avion école de voltige pour la formation de base et le cursus UPRT, ainsi qu’un biplace de « grand tourisme ».

En septembre 2018, le constructeur aéronautique XtremeAir, basé à Hecklingen (Allemagne), a été racheté par la société sino-tchèque Skyleader. C’est donc avec de nouvelles ambitions qu’il s’est présenté au salon Aero de Friedrichshafen. Aux côtés de deux XA42 dont un magnifique noir et orange, il exposait un fuselage d’un nouveau modèle biplace baptisé XA22 qui pourrait être équipé d’un moteur Lycoming AEIO-390-A1 de 210 ch et d’une hélice bipale MT Propeller.

La maquette du biplace XA22 d’entrainement à la voltige destinée à tester le marché. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

La masse maximale au décollage devrait avoisiner 1.000 kg et le facteur de charge limité à +/-8g. La vitesse de croisière maximale est annoncée à 156 kts (VNE : 225 kts). Avec une capacité d’emport de 231 litres, l’autonomie pourrait atteindre près de 1.500 NM.

Le XA22 est présenté comme un avion d’entrainement qui pourrait trouver un déboucher complémentaire avec les stages UPRT qui seront intégrés au cursus de formation des pilotes de ligne, dans les mois à venir.

L’avion de voltige XA42 classique : 315 ch, +/-10g, 540°/s. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Xtreme présentait également à Aero, le XA42 Gold, une déclinaison « Grand Tourisme » de son biplace de voltige de compétition. S’il conserve ses performances pures (+/-10g), il est équipé pour le voyage avec un coffre à bagages de 190 litres (25 kg maxi) et une suite avionique Garmin G3X associée à un pilote automatique GFC500. Le moteur est un Lycoming six cylindres AEIO-580-B1A de 315 ch. Le XA42 Gold qui sera probablement commercialisé sous le nom XA42 GT est doté d’un intérieur cuir et d’un marchepied escamotable.

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Volker K. Thomalla

Journaliste aéronautique et pilote privé, Volker K. Thomalla est spécialisé dans les questions de l’aviation d’affaires et du trafic aérien. Il a écrit une douzaine de livres sous son nom ou en collaboration. Il a été rédacteur en chef des magazines aéronautiques allemands Flug Revue et Aerokurier entre 1995 et 2016.

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  • les prix a voir mais Extra a du soucis à se faire tant pour le 330 que pour le LT. pas de "petit" reservoir voltige, structure tout carbone, saut technologique en terme d'aspect tableau de bord .... mais 400 000 euro mini

    • Miam!?
      Oui pour ceux qui auront les moyens de l'acquérir et de voler avec.
      Le CAP 10 reste un avion simple et économiquement abordable pour accéder à l'activité "voltige".

      • Ce n'est pas faux... Le Français est ronchon...
        Ceci étant accepté, à voir un autre point : ce dont les voltigeurs "lambda" ont besoin pour jouer est un avion simple, fiable, facile, facile à entretenir, et pas cher dans tous les domaines (cout HdV, cout entretient, etc...)
        Pour cela, il y a le CAP 10, vieil avion fabuleux et toujours inégalé des dizaines d'années après, surtout depuis l'upgrade Klinka... Certains passent même leur brevet de pilote en CAP10. (les bienheureux !)
        Que nous propose t'on en remplacement ? Une machine à 400000€ tout composite ? Dérivé très direct d'une machine unlimited de compétition ? Waow... Ca va être dur de comparer. Et de mettre cet avion dans toutes les mains. Mais j'applaudis quand même car ces avions sont rares.
        Il faudra voir aussi les tarifs de l'Intégral R à Toulouse, lui aussi très composite, mais descendant direct du CAP10, et qui se veut moins extrême que le XA-22.

      • Gonflant dès qu'on parle voltige avec un français, il nous ressort "que le CP est un avion fantastique et blabla..." J'ai des amis qui font des courss moto ( enduro et piste) en amateur et aucun d'entre eux ne parle de concourir avec un moto des années 70. Pourquoi devrions-nous voler avec des machines qui datent de la fin des années 60 ?
        le cap10 est un avion légendaire mais voltiger avec un avion conçu 50 ans plus tard, c'est quand même mieux.

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Volker K. Thomalla

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