"Les feuilles rouges" - Série "Hirokusaï, mon Amour" © Jean-Pierre Condat / Des Collages du Sud
L’artiste toulousain dévoile une nouvelle série de 14 œuvres inspirées des estampes japonaises.
Cette série réalisée a été réalisée entre 2019 et 2020. Elle fait référence aux travaux des peintres les plus célèbres du « Japonisme », à savoir Katsushika Hokusaï (1760 – 1849) et Utagawa Hiroshige (1797 – 1858). Les titres sont des fragments de haïkus célèbres.
« La fraîcheur de l’air » – Série « Hirokusaï, mon Amour » © Jean-Pierre Condat / Des Collages du Sud
« C’est lors d’une visite à l’exposition « Montagne et Paysages dans l’estampe japonaise » au Musée de l’Ancien Evéché de Grenoble que l’idée de créer cette série m’est venue sans toutefois prétendre atteindre le nombre de trente-six comme c’est le cas pour les différentes vues du Mont Fuji de Hokusaï. », explique Jean-Pierre Condat. « On peut donc parler de « variations » autour de cette montagne mythique qui est le fil conducteur de l’ensemble avec des hydravions parfois représentés en silhouette. La présence aéronautique persiste donc, même si elle reste discrète. En complément aux inscriptions en japonais ou en signes inventés mais approchants, ces aéronefs apparaissent comme des éléments incontournables participant à l’équilibre des compositions, lesquelles sont dans des formats beaucoup plus grands que les estampes d’origine. »
« La rosée illuminée » – Série « Hirokusaï, mon Amour » © Jena-Pierre Condat / Des Collages du Sud
« Sur les eaux stagnantes » – Série « Hirokusaï, mon Amour » © Jean-Pierre Condat / Des Collages du Sud
Le titre de l’exposition se réfère aussi à celui du célèbre film d’Alain Resnais et Marguerite Duras. « De facto, il fait le lien avec la dramatique période de la guerre à laquelle certains hydravions ont participé ; mais les couleurs saturées, harmonieusement agencées, parfois avec audace, définissent des paysages le plus souvent apaisés. Si la « Grande vague », revue et « détournée » est dans toutes les mémoires, ces nouvelles œuvres qui en constituent une extrapolation, s’ouvrent vers une sérénité et une poésie retrouvées qui semblent traverser le temps pour prétendre à l’universel. »
Le confinement qui a retardé la présentation publique de la nouvelle série « Hirokusaï, mon Amour », a aussi permis à Jean-Pierre Condat d’entamer la suivante.
Gil Roy
« Près des montagnes bleues » – Série « Hirokusaï, mon Amour » © Jean-Pierre Condat / Des Collages du Sud
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J'adore les contrastes de couleurs dont Jean Pierre Condat s'est fait une spécialité... Quant aux appareils qui viennent s'incruster dans ses tableaux, j'apprécie les CAMS 53... Mais je le félicite de présenter souvent mon hydravion fétiche, l'hydravion majuscule, j'ai nommé le PBY Catalina!
Quelle splendeur !!! Votre art est subtil, les couleurs poignantes....un courant d'air pur et charmeur ! Bravo ! C'est encore une réussite.
On ne se lasse pas....
J'aime !
Je n'ai pas à faire quelque analyse, c'est un ressenti cela suffit!
Bravo!
Très beau. Bravo Jean Pierre.
Magnifique estampes il est vrai! c' Est très surprenant de voir des hydravions français CAMS-53 par exemple! Ça fait de ces dessins un regard vraiment zen!
Bravo, Jean-Pierre,
Ce thème extrême-oriental transcende l'artiste. L'épuration des tableaux s'inspire logiquement de l'art nippon. Encore fallait-il savoir trouver l'harmonie qui nous amène à l'heure de la cérémonie du thé. Et c'est une réussite. Quand donc ton art sera-t-il reconnu dans les plus hautes instances ?
bien vu et j,espère pour toi que les descendants de ce grand peintre n'ont pas les même concepts de droits de succession qu'une certaine famille d'un illustre pilote écrivain....
J'aime beaucoup