US Air Force et US Navy font le même constat : recruter ne pose aucun problème, mais retenir les pilotes à la fin de leur contrat après dix ans de service est une autre paire de manches. Le métier fait toujours autant rêver, mais moins longtemps…
« Notre objectif est de retenir 65% de nos pilotes au-delà de leurs dix ans de contrat expliquait un général de l’USAF devant une commission du Congrès. Mais aujourd’hui nous ne sommes même pas à la moitié de ce chiffre… » En cause, un nombre d’heures de vol en chute libre (de 140 à 150 heures par an pour les pilotes de chasse, un niveau commun en Europe mais qui pique les yeux des Américains…) et surtout un volume de découchés catastrophique pour la vies de famille : 260 jours par an en moyenne pour les pilotes engagés dans les opérations extérieures et 110 tout de même pour les non déployés.
Si l’on ajoute à cela la pression des compagnies aériennes qui recrutent 4.000 pilotes par an, avec en général un bon salaire et une vie de famille stable à la clef, on comprend que les militaires soient tentés… Les Américains entraînent chaque année 2.000 nouveaux pilotes de voilures fixes, pour un coût d’environ 10 millions de dollars par officier.
Mieux retenir les pilotes déjà formés se traduirait en économies que le Pentagone évalue à 2 milliards de dollars par an pour la seule US Air Force !
Frédéric Lert
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Ben, la faute a qui??
En les orientant sur une "superbe" carriere de gammer tueur virtuel sur drone,
ce n est pas vraiment etonnant.. (film a voir sur le sujet: good kill)
C'est précisément pour cette raison, entre autres bien évidemment, que le pentagone a validé
le recours, par substitution, aux drones ultra sophistiqués.