L'enquête a été réalisée en partenariat avec une équipe pluridisciplinaire d’enseignants chercheurs de Kedge, entre le 12 et le 21 septembre 2022 en ligne auprès d’un échantillon de 1.211 personnes représentatives de la population française et de 772 personnes représentatives de la population de Nouvelle-Aquitaine. © Tarmaq
Tarmaq, la cité des savoirs aéronautiques et spatiaux en gestation à Bordeaux, lance le premier baromètre de l’attractivité des métiers aéronautiques et spatiaux. Si l’aéronautique peut se prévaloir d’une bonne image, en revanche elle demeure mal connue… même en Nouvelle-Aquitaine.
Les enseignements de ce premier baromètre dressent le portrait d’une filière attractive, avec une bonne image. 83% des personnes interrogées en Nouvelle-Aquitaine ont une bonne image de la filière. A l’affirmation « Cette filière serait un bon endroit pour travailler », sur une échelle allant de 1 (pas du tout d’accord) à 10 (tout à fait d’accord), le score atteint 6,14.
Néanmoins, elle demeure très mal connue tant au niveau de ses entreprises, de ses métiers, que de ses parcours de formation. Ainsi à l’affirmation « Je me sens très bien informé sur la filière », la moyenne obtenue sur 10 est de 3,75 et à l’affirmation « Je connais cette filière », la moyenne obtenue sur 10 est de 3,79.
Si les entreprises leaders en Région Nouvelle-Aquitaine (Dassault, Thalès, Ariane Group) sont globalement identifiées, les autres acteurs ou sous-traitants ne sont pas ou peu connus. On constate aussi une grande difficulté à identifier les métiers (seulement 1 personne sur 2 sait citer 3 métiers). Sans surprise, les métiers de pilote et ingénieur sont les plus cités.
Quand il s’agit de faire la correspondance entre métiers et niveau de qualification requis, les répondants ont tendance à surévaluer le niveau de formation nécessaire. Cette méconnaissance crée une distorsion lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’orientation de ses proches ou à sa propre orientation et une image d’une filière uniquement accessible aux sur diplômés.
Quant au phénomène « flygskam » (honte de l’avion), il demeure plus qu’anecdotique, malgré son large écho médiatique. Enfin, les premières intentions de visite de Tarmaq révélées dans ce baromètre témoignent d’un fort intérêt de la population pour le fait aéronautique et spatial et une appétence certaine à mieux en connaitre les rouages et les coulisses.
La Cité des savoirs aéronautiques et spatiaux a pour mission de faire naître et accompagner les vocations aéronautiques et spatiales, valoriser la richesse des métiers, former aux nouveaux emplois, faire rayonner les savoir-faire. Le projet est porté par la Région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux Métropole et la Ville de Mérignac. Il est soutenu par les industriels.
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