Japan Air Lines a en commande 31 Airbus A350. Elle a pris livraison du premier (ci-dessus), en septembre 2019. © Airbus
L’Airbus A350-900 qui assurait le vol JAL516, impliqué dans la collision mortelle au sol, le 2 janvier 2024 sur l’aéroport de Tokyo-Haneda avait été livré par Airbus à la compagnie japonaise Japan Air Lines (JAL) le 10 novembre 2021.
L’A350-900 exploité par Japan Airlines impliqué dans l’accident au cours du vol JAL516 entre l’aéroport de Sapporo New Chitose et l’aéroport international de Haneda, peu après 17h47 (heure locale), le 2 janvier 2024 était immatriculé JA13XJ. Il portait le numéro de série MSN 538. Il a été livré par Airbus à Japan Airlines, le 10 novembre 2021. Il était équipé de moteurs Rolls-Royce Trent XWB.
Au moment de l’accident, il y avait 367 passagers à bord et 12 membres d’équipage. Ils sont tous parvenus à sortir de l’avion avant qu’il s’embrase. Il n’y a aucun mort à déplorer parmi les occupants de l’A350-900 de JAL. La réglementation impose qu’un avion de ligne de ce type puisse être évacué en moins de 90 secondes.
JAL a en commande 31 A350 dont 18 A350-900 et 13 A350-1000. La compagnie japonaise opère des A350-900 aménagés en haute densité pour la desserte de ses lignes intérieures depuis septembre 2019 : 12 sièges en Première classe, 94 en classe Affaires et 263 sièges en classe economique, soit au total 369 sièges. Il y avait 367 passagers à bord de l’avion accidenté le 2 janvier 2024 à Haneda.
JAL a pris livraison de son premier A350-1000, le 14 décembre 2023 à Toulouse.
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Aucune victime parmi les passagers de l'A350, c'est une bonne chose. Néanmoins, les passagers continuent à dégainer leurs portables pour filmer ce genre de situations, ce qui n'est pas sans poser de problèmes :
Ils se concentrent sur la vidéo qu'ils sont en train de filmer, et non sur les instructions de l'équipage.
Ils peuvent lâcher l'appareil qui pourrait tomber et bloquer un élément de sécurité.
Le passager peut se blesser ou blesser un autre avec son appareil.
Si les probabilités des deux dernières situations sont assez faibles, elles ne sont pas nulles, ce qui est déjà trop en aéronautique.
Oui, Vladimir, le tournage de vidéos pour inonder YouTube et les réseaux dits « sociaux » est une véritable maladie. En témoigne également le cas de la pauvre fille qui s’est crashée récemment avec son Beech aux États Unis, plus préoccupée qu’elle était de bien régler ses gopros que de comprendre le fonctionnement de son PA.
Petite précision : l’évacuation doit pouvoir se faire en 90 secondes ET PAR LA MOITIÉ des issues de secours.😉
DC