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Transport Aérien – brèves

La cabine du futur pour l’ultra long courrier selon AIM Altitude

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Jérôme Bonnard

Le spécialiste de l’aménagement de cabines, AIM Altitude, présente au salon AIX2019 (Aircraft Interiors Expo) de Hambourg une toute nouvelle façon de vivre un très long vol. Les voyageurs de classe affaires pourraient alterner détente, sport et travail tout en restant connectés.

Dans cette cabine futuriste baptisée Ultraflex, il sera ainsi possible de travailler ou surfer sur les réseaux sociaux devant un écran individuel connecté ou de se retrouver en groupe dans une zone bar restaurant, détente. Autre possibilité offerte, celle de réaliser sa propre séance de Yoga dans un espace ouvert dédié modulable. Le concept (modulable selon le souhait des compagnies aériennes) propose aussi des bureaux individuels avec des pédales de cycle ou de résistance pour l’étirement des jambes, et des rouleaux de massage pour les pieds.

Pour les équipages, les « galleys » ont aussi été repensés, avec de nouveaux systèmes d’éclairage, de purification d’eau, de rangement, ou commandes digitales…

Séance de Yoga à 30 000 pieds dans un espace dédié, avec programme d’instruction. C’est une des nouveautés offertes par le concept Ultraflex. © AIM Altitude
Lorsque l’espace Yoga se transforme pour le diner. Passer de son siège à une table réservée et privée fait partie de la flexibilité que AIM Altitude souhaite offrir pour les passagers des compagnies aériennes. © AIM Altitudemore
Rester connecté à tout prix, travailler, et se détendre ailleurs que sur son siège. Ultraflex a aussi pensé aux détentes musculaires en positionnant des pédales de résistance au niveau des pieds pour faire des exercices en travaillant ou en discutant sur les réseaux sociaux. © AIM Altitudemore
Une vue d’ensemble de Altiflex, dans une ambiance tamisée et « loundge », qui comme son nom l’indique propose de la flexibilité de confort et de divertissement à haute altitude et pour des vols très longs courriers. © AIM Altitudemore
Retransmission d’événements sportifs sur écran géant dans un espace bar sobre et chaleureux. © AIM Altitude
Snacks et boissons en libre service à l’instar d’un salon de compagnie aérienne au sol, mais cette fois à 30 000 pieds d’altitude. De quoi se restaurer rapidement à tout moment sur un vol de 20h. © AIM Altitudemore
Le « galley » (espace cuisine) nouvelle génération se commande du bout des doigts. Les équipages trouveront beaucoup plus de confort selon AIM Altitude pour travailler. La zone est ouverte, l’accessibilité des différents compartiments (comme les fours ou machines à glaçons) facilitée. Tout est digitalisé. © AIM Altitudemore
Le « galley » peut se fondre dans l’espace Ultraflex entre les différents services de restauration. © AIM Altitude

Ultraflex est, selon l’entreprise britannique, né d’un désir grandissant des compagnies aériennes d’offrir d’avantage de flexibilité aux passagers d’un très long vol (de 12h à 20h). Avec l’arrivée de nouveaux avions comme le 777X ou l’A350 ULR (Ultra Long Range), les vols ultra long-courriers sans escale sont réalisables. En octobre 2018, Singapore Airlines a relancé la liaison Singapore-New York (18H45 de vol). Qantas vise elle encore plus loin, après Perth-Londres lancée en mars 2018, la compagnie australienne envisage un Sydney-Londres (un vol de plus de 20h) en 2022.

En revanche, il n’est pas encore connu quel impact pourrait avoir de telles cabines proposées par AIM Altitude sur le prix du billet puisque de l’espace siège devrait être sacrifié. Selon Ross Burns, responsable de la conception industrielle, l’utilisation de surface utile a simplement été repensée. « Nous sommes conscients de ce que représente la vente d’un siège pour un compagnie aérienne, mais l’expérience de vol devient de plus en plus importante pour les passagers, en particulier à l’ère des médias sociaux » a-t-il précisé.

Jérôme Bonnard.

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Jérôme Bonnard

Journaliste polyvalent, à la fois rédacteur et vidéaste, Jérôme a couvert tous types d'actualités pour la télévision en France comme à l'étranger et a été co-finaliste du Prix Albert Londres en 2012 pour sa couverture du conflit Libyen. Il est passionné par tout ce qui vole depuis son plus jeune âge et pilote sur ULM 3 axes. Il écrit pour Aerobuzz.fr depuis 2018, et co-anime la nouvelle émission JumpSeat sur Twitch, il travaille sur des nouveaux médias et enseigne le reportage vidéo en écoles de journalisme.

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  • je retrouve dans ces vues beaucoup de concepts présentés dans le passé avec le A380, le projet Unicorn, les variantes du "plafond" du 747-8. Aucune de ces solutions n'avait alors été retenue en raison des coûts astronomiques de configuration et de reconfiguration. Le modèle économique est à développer.

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Jérôme Bonnard

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