Pendant de nombreuses années, la logistique mise en œuvre pour acheminer le Beaujolais nouveau dans le monde entier contribuait à entretenir la ferveur.
Seul l’avion permettait de livrer les millions de bouteilles dans un laps de temps réduit. Depuis deux ans, les producteurs beaujolais ont réussi à obtenir des délais plus longs de manière à pouvoir utiliser des moyens de transports plus économiques. Du coup, pour la deuxième année consécutive, le beaujolais nouveau a déserté les soutes des avions. A Lyon-Saint Exupéry, « l’aéroport du Beaujolais », un seul cargo a été chargé. Il s’agit d’un 747-400 F de GSS pour le compte British Airways World Cargo. En provenance de Londres Stansted, et à destination de Nagoya, Japon, l’appareil a chargé 100 000 bouteilles (100 tonnes de fret). Le Beaujolais Nouveau n’est plus ce qu’il était…
G.R.
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