Au salon du Bourget, le comité Acare de la recherche aéronautique européenne a réaffirmé ses objectifs pour 2050 mais n’en cache pas les difficultés. Rien qu’en termes environnementaux, Flightpath 2050 propose de réduire les rejets de CO2 de 75 %, ceux d’oxydes d’azote de 90 % et le bruit de 65 % (par rapport à un avion de 2000). Les trajets intra-européens devront pouvoir s’effectuer en quatre heures porte-à-porte, pour 90 % d’entre eux. Reste, entre autres, à concevoir des outils de gestion de projet à la hauteur. Ceux d’aujourd’hui sont fondés sur l’état de l’art en matière de mathématiques… des années 1940. Ce qui explique sans doute les retards de nombreux programmes des années 2000.
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