Dans un communiqué de presse diffusé le 31 mars 2015, Lufthansa reconnaît que
«le co-pilote du vol 4U9525 de Germanwings, détenteur d’un certificat d’aptitude au vol, avait interrompu sa formation au centre de pilotage pendant plusieurs mois. Par la suite, un certificat médical a confirmé son aptitude au vol.»
La compagnie allemande déclare que «pour favoriser une élucidation rapide et sans faille et après de nouvelles enquêtes internes», elle «a soumis des documents complémentaires au Procureur de Düsseldorf, notamment des documents médicaux et ceux relatifs à la formation du co-pilote. Ces documents comprenaient également la correspondance électronique du co-pilote avec le centre de formation de pilotage. Dans cette correspondance datée de 2009, il informait le centre de formation, sur la base des documents médicaux, de sa capacité à reprendre sa formation mais qu’il avait souffert auparavant d’un « épisode de dépression sévère »» .
Carsten Spohr, le PDG de Lufthansa, et Thomas Winkelmann, celui de Germanwings, seront à Seyne-les-Alpes, dans la matinée du 1er avril 2015, pour visiter le centre de secours et rencontrer les personnels préfectoraux, de la sécurité civile, ainsi que les équipes de gendarmerie, avant d’aller se recueillir sur la commune du Vernet où une stèle a été érigée en hommage aux victimes de la catastrophe. Lufthansa déclare qu’elle «va continuer à fournir aux autorités chargées de l’enquête son soutien complet et illimité. La compagnie ne fera aucun autre commentaire à ce stade pour le bon déroulement de l’enquête en cours par le Procureur de Düsseldorf».
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Lufthansa connaissait le passé psychiatrique de son copilote
Quelle sera alors la limite medicale qui determinera si la depression est acceptable ou non pour continuer en ligne?
A l avenir le medecin qui delivrera un certificat de travail ne prendra pas le moindre risque avec un pilote suspecte d etre depressif meme leger ce qui poussera un certain nombre d entre eux a essayer de feinter le medecin.