De l’ULM racé FK-14 Le Mans au monoturbopropulseur tout terrain Kodiak, la presse aéronautique française a choisi de mettre à la une de décembre 2011, des avions qui donnent envie de s’évader.
Plus le froid engourdit leurs ailes, plus les aviateurs ont besoin de rêver. En ce premier mois d’hiver dans l’hémisphère nord, les mensuels aéronautiques français ont intégré cette attente légitime de leurs lecteurs en leur présentant des machines volantes qui invitent à voler autrement. C’est évidemment le cas de l’ULM FK-14 Le Mans qui fut la coqueluche du dernier salon de Friedrichshafen et qui s’affiche en couverture d’Aviasport. Pour Bernard Chabbert qui l’a essayé, le FK-14 est tout simplement le genre d’avions « qui même endormis sur un parking vous capturent le regard et ne vous lâchent plus ».
Pour d’autres raisons liées cette fois-ci, non pas à son esthétique, mais au contraire à sa rusticité, le Pilatus Porter PC-6 évoque une autre idée de liberté. Aviation et Pilote rend hommage à ce cinquantenaire plus que jamais d’actualité. Au fin fond du nord-ouest des Etats-Unis, Quest Aircraft n’ose sans doute pas imaginer une telle carrière pour son Kodiak. Conçu sur un cahier des charges établi par des associations caritatives américaines pour leurs besoins spécifiques de transport et de déplacement, ce monoturbine aux airs de Cessna Caravan, a été pris en main par Aviation International, le mensuel de la Cote-d’Azur, dans un environnement toutefois beaucoup plus aseptisé que celui pour lequel il a été conçu. Le Maule MX-7 Star Rocket que présente Info-Pilote est raccord avec ces deux aventuriers que sont le PC-6 Porter et le Kodiak. Destiné à un usage plus ludique, ce monomoteur à train classique n’en demeure pas moins un avion généreux comme l’explique Christian Briand (ancien chef-pilote de Socata) qui vient d’en faire l’acquisition.
Volez et Ulmiste ont opté pour des machines plus accessibles au plus grand nombre. Il s’agit d’abord du Dynamic Turbo, un biplace léger à train rentrant de la catégorie LSA, qui affiche une vitesse de croisière de 150 kt. Un avion qui ne manque pas de caractère. C’est ensuite, beaucoup plus docile, mais pas moins inintéressant pour autant, un Jodel D111 équipé d’un moteur UL Power 260i, de 97 cv à injection. Enfin, Aviasport tort le coup à une idée reçue. Sylvain Mariat démontre que le Sbach 342 d’Xtreme Air, l’avion de voltige à la mode, n’est pas plus compliqué à prendre en main par un voltigeur moyen qu’un Cap10. A la lecture de cette expérience vécue par un compétiteur de base, nombre de voltigeurs risquent d’avoir des démangeaisons dans les ailes…
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