Jean-Michel Arroyo reprend la série Airblues 1948

Avec ce deuxième épisode de la série Airblues 1948, le dessinateur Jean-Michel Arroyo fait son entrée dans l’écurie des éditions Zéphyr BD. Il succède à Matthieu Durand.

Suite et fin de cette nouvelle aventure en bande dessinée qui a pour cadre la fin des années quarante avec tous les éléments emblématiques de cette époque : les belles américaines, Hollywood, les gangsters et l’aviation. Dans ce deuxième épisode, le lecteur retrouve Jack Blues et ses compagnons, lancés à la recherche de l’unique prototype du bombardier géant B-36 mystérieusement disparu au large du Mexique. C’est le point de départ et le prétexte pour mettre en scène toute sorte d’avions à hélice plus spectaculaires les uns que les autre.

Dans un décor de western, les héros doivent déjouer les pièges tendus par la mafia et par les hommes de main de J. Edgar Hoover, patron du FBI et ennemi intime d’Howard Hughes qui vient leur prêter main forte. Cette bande dessinée joue sur tous les codes du récit d’aventure. Il ne manque rien, ni les bons, ni les méchants, pas même les pin-up. Des clins d’œil et de l’humour en prime.

A noter que le dessinateur Matthieu Durand qui a créé la série a passé le relai à Jean-Michel Arroyo pour pouvoir se consacrer entièrement à l’autre série phare des éditions Zéphyr, Team Rafale. Arroyo est moins à l’aise avec les avions, mais avec les deux grands spécialistes que sont son éditeur, le photographe aéronautique Alexandre Paringaux, et son scénariste, l’ancien pilote de Crusader de l’Aéronavale, Fred Zumbiehl, les progrès devraient être rapide. Cette nouvelle organisation des équipes est la conséquence du départ d’Eric Loutte, le dessinateur de Team Rafale. Le belge qui avait succédé à Francis Bergèse dans la série Biggles, travaille actuellement sur une série réaliste qui met en scène des pilotes de Rafale de l’Aéronavale. La bande dessinée aéronautique connaît actuellement une effervescence sans précédent dont les lecteurs ne devraient pas se plaindre.

Gil Roy