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Débat et opinion

« Fusions-acquisitions :  un des symptômes du cancer de désindustrialisation qui plombe la France. »

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Bruno Guimbal

Bruno Guimbal, le constructeur de l’hélicoptère biplace Cabri G2, implanté dans le sud-est de la France, réagit à l’article paru ici même sur les fusions-acquisitions dans l’industrie aéronautique. Le dirigeant d’une PME de l’aéronautique subit, au quotidien, les conséquences de ces regroupements industriels. Au passage, il évoque la manière avec laquelle Hélicoptères Guimbal fait face à la tempête Covid-19.

J’ai été, il y a deux mois, incité à témoigner sur notre vécu de petit constructeur très international (90% d’export) dans le bazar mondial mis par le virus.  Je voulais dire comment, voyant arriver la tempête, nous essayions à HG (ndlr : Hélicoptères Guimbal) de prendre un ris, en suivant cet adage de marin à voile : « quand tu vas prendre un ris, prends-en deux ! ». J’avais envie de partager notre inquiétude de disparaître, grandissant au fur et à mesure que tous nos opérateurs, de la Nouvelle-Zélande au Canada, ont arrêté de voler, tous nos clients potentiels ont suspendu leurs négociations.

Et puis j’ai vu à quel point ma situation était banale. J’ai vu comme vous, les millions de gens, notamment jeunes, qui réalisent que leur vie sera très différente de ce qu’ils pensaient deux mois plus tôt. J’ai surtout lu et entendu les milliers de commentaires opportunistes, stupides ou juste inconscients de tous ceux qui n’écoutent que leur angoisse du virus ou leur haine de leurs dirigeants.  Je n’avais rien à ajouter de pertinent.

Maintenant on commence à prendre un peu de recul.

Vue en bleu, notre situation à HG est parmi les moins mauvaises dans notre catégorie : société en bonne situation financière depuis 8 ou 10 ans, quasiment pas endettée, avec une équipe de qualité, un actionnaire fidèle (!), un produit bien reconnu, des frais généraux très contenus ; HG est capable de survivre en vendant peu d’hélicoptères. Comme dans notre branche, notre carnet de commande en février était malheureusement très bas, quelques mois, mais du coup nous n’avons subi aucune annulation de commande et ne traînons pas un stock trop lourd…

Nous avons même signé deux nouvelles commandes en mai, comme pour nous faire réaliser que la Chine et l’Allemagne étaient en meilleure position que nous.

Vu en marron, le sol se rapproche dangereusement, peu de badin (en hélico… ?), poussée très réduite, faible visibilité. Jusque-là ça va…

Donc depuis deux mois et pour les mois à venir, comme tout le monde nous pilotons à vue avec les priorités universelles :

  • Pousser les rentrées de cash, les travaux qui paient encore, pour payer les 66 salariés. Quitte à se prostituer un petit peu…
  • Serrer les sorties de cash, les charges non indispensables, le gaspillage,
  • Tenir au chaud et pousser les clients potentiels, en chercher de nouveaux,
  • Maintenir les compétences, et toutes les certifications si précieuses,
  • Ne rien relâcher sur la sécurité, rester les meilleurs,
  • Préparer l’avenir sans perdre une semaine si possible,
  • Ménager autant que possible les partenaires fidèles les plus fragiles : éviter « l’effet dominos »,
  • Travailler autant que possible et garder le moral, etc.

Ce début-mai voit l’ouverture des frontières et des vols, et par chance nous pouvons livrer les 5 ou 6 hélicos qui étaient confinés dans l’usine. C’est surtout que les clients acceptent de les payer, ce qui donne un peu d’oxygène, et de place pour les hélicos suivants.

Une usine trop pleine est moins angoissante à voir que trop vide, mais pas beaucoup plus durable.

Côté vision du futur, personnellement, je crois « dans la masse » que la science et l’industrie sont essentiels pour nous apporter tout le reste : la nourriture, la santé, la culture, la liberté etc. Par contre, bien avant ce virus je me posais déjà, comme plusieurs jeunes avec qui je travaille, de sérieuses questions sur la place de l’hélicoptère dans un monde futur où on aperçoit bien les limites de l’énergie et de la matière. Il y aura toujours des hélicoptères, mais il faut se préparer à fabriquer les bons, dans la quantité voulue.

Ecoutant Jean-Marc Jancovici (voir ses conférences sur internet), je crois que si le Covid-19 n’annonce pas du tout la fin du monde, il donne une occasion à ne pas rater, d’anticiper les problèmes à venir, de changer la trajectoire tant que l’avion est manœuvrant.  Si je ne le croyais pas, et si je ne tentais rien, ce sont mes enfants, dont deux sont élèves-ingénieurs, qui ne me le pardonneraient pas. Eux sont vraiment concernés.

Une occasion à ne pas rater, d’anticiper les problèmes à venir, de changer la trajectoire tant que l’avion est manœuvrant.

A tout hasard je prends les devants : tant que je saurai calculer la longueur d’un cercle et l’énergie d’un newton qui se déplace d’un mètre, je ne parierai pas un centime sur mes chances de me déplacer un jour en e-VTOL !  Les lois de l’énergie et de la matière sont universelles, et ne peuvent pas être violées.

Au sujet de la crise du Covid, un article dans Aerobuzz m’interpelle différemment : celui sur la crise des fusions-acquisitions.  Aerobuzz n’est pas les Echos ni le Financial Times, et HG est très, très loin de Boeing ou de Safran. Les lecteurs d’Aerobuzz, comme moi dans une moindre mesure, sont plutôt des fanas d’aviation, tendance aviation générale ou pilote.

Cet article me choque, en ce qu’il présente les fusions-acquisitions non seulement comme un sujet aéronautique d’actualité, mais surtout comme une activité positive pour l’aéronautique en général : « une année 2019 faste », « de belles transactions », ou des « perspectives plus qu’incertaines » etc.

La « masse critique », c’est quand ça devient instable, quand ça pète à la gueule !

Seul, le mot « mastodonte » pour désigner le géant de l’armement et de l’aviation Raytheon – UTC, a une connotation carrément négative, genre « mammouth ». J’en profite pour relever que la plupart des fusions-acquisitions s’accompagnent de références à la « taille critique » pour la société concernée, considérée comme un facteur d’efficacité et de rentabilité. Or pour l’élève ingénieur de base, la « masse critique », c’est quand ça devient instable, quand ça pète à la gueule ; ça concerne la Nitroglycérine, l’Uranium enrichi, et d’autres joyeusetés. La métaphore est à méditer aujourd’hui où les entreprises sont toutes secouées, notamment les plus grosses : il vaut mieux qu’elles soient stables… L’inertie aussi, cousine de la masse et de la taille, n’est pas toujours une qualité.

Plus simplement, si je suis interpellé, c’est que depuis 15 ans que nous sommes un acteur de l’aviation générale, les fusions-acquisitions peuvent être vues comme un des virus qui plombent et menacent d’extinction l’industrie de l’aviation générale. Et en plus, un des symptômes du cancer de désindustrialisation qui plombe la France.

Je rappelle au passage pour ceux qui auraient réussi à passer à côté, en ces temps de remise en cause, que la création de richesse par l’industrie en France est passée de 22 % du PIB à 11 % entre 2000 et 2018, alors qu’on consomme plus de produits industriels. En aviation générale, la chute est pire encore, mais cela a commencé 10 ou 20 ans avant. Dans le sens inverse, les retraites consomment 16 % du PIB, proportion en forte hausse.

Mais je m’égare des fusions-acquisitions.

Comme pour tous les candidats au développement industriel d’un aéronef, un des défis principaux que nous avons dû relever pour développer le Cabri est de trouver des fournisseurs qui acceptent de fournir dans des quantités raisonnables, avec les perspectives qui sont les nôtres.

Cela représente une grosse part du travail, et pas la moins risquée ! Les principaux succès de notre développement étaient, tout autant que les essais en vol ou en laboratoire, la signature des accords de fourniture des roulements à billes, du moteur, des tissus de carbone, des courroies, des pièces forgées, des vis, etc… Dans plusieurs cas cette recherche a été si infructueuse – vulgairement, j’ai pris tant de râteaux, que nous avons dû développer et fabriquer nous-même des composants courants.

Croyez-le ou non : la grande majorité de nos partenaires essentiels depuis 2002, où nous avons touché les premiers composants du Cabri, ont fait l’objet d’une fusion ou acquisition, sauf quelques petits !

Je n’ai que l’embarras du choix, et j’aimerais pouvoir donner les noms ici : le moteur, les tissus de carbone, les roulements à billes, les aciers spéciaux, les tubes d’acier spéciaux, les fibres de verre spéciales pour les pales, les colles structurales, les peintures, les fils et faisceaux électriques, les pièces de commandes de vol, les lamifiés de rotor, la visserie, les mousses structurales, les forges, les réservoirs souples, etc…

Chaque fois, pour les français, ce sont des sociétés à forte expertise historique (on pourrait en écrire des livres d’histoire), qui rejoignent des groupes internationaux, américains, chinois ou allemands.

Le plus souvent, ce sont des fournisseurs d’Airbus ou de Safran, qui cherchent à se rapprocher de la fameuse « taille critique », ou tout simplement qui se font bouffer par le gros concurrent établi.

Souvent, ce sont des sociétés françaises historiques, insuffisamment rentables ou dont le dirigeant ne trouve pas de successeur (plusieurs cas connus).

Presque toujours cela s’accompagne pour nous d’une forte augmentation des prix (RC) immédiate ou à moyen terme, et encore plus souvent, d’une forte augmentation du prix des changements (NRC). L’an dernier, suite à une fusion-acquisition d’un important fournisseur, nous avons essuyé une hausse de 30 % sur les RC et 1000 % sur les NRC (oui, dix fois plus),

Suite à sa fusion (plutôt acquisition) avec un grand groupe multinational, une société américaine de taille moyenne qui fabrique nos supports moteur en caoutchouc (de notre conception), augmente ses prix de 50 % chaque année sans crainte de nous perdre, au contraire.

Partant de quelques centaines de dollars, je vous laisse parier au bout de combien d’années nous allons décrocher… c’est en cours, mais c’est tout un travail !

L’auteur cite l’annulation récente, pour cause de virus, de la fusion entre Hexcel et Woodward. Le premier est le géant mondial des matériaux composites, devenu à force d’expertise et de nombreuses fusions-acquisitions, un semi-monopole pour Airbus, pour l’aviation – y compris les petits non-certifiés – et… pour nous. En France, Brochier, Génin, MR, Structil, etc. ont été intégrés à  Hexcel sur 30 ans.

Woodward, lui, fabrique des systèmes électro-hydrauliques de régulation des réacteurs d’avions et de centrales électriques ; il fabrique aussi des régulateurs d’hélices pour petits avions, mais je serais surpris que ça représente 1% de leur chiffre d’affaires. Le document envoyé à tous les clients en février vantait le « supplément de valeur créée » par cette fusion à Wall-Street. Citant les actionnaires et les clients, dans cet ordre, et avec un vocabulaire typiquement boursier. Je vous laisse imaginer notre tristesse de voir annulé ce mariage d’amour…

Il est certain que la « petite » aviation partage beaucoup avec la « grande » : la passion, la formation des ingénieurs et des pilotes, le rêve de voler (encore qu’on voie bien avec les débats actuels les limites de ce partage), l’espace aérien, mais quand il s’agit d’industrie et de finance, c’est bien moins rose.

Il reste que quand la grande aviation va mal comme aujourd’hui et surtout demain, l’économie de la France souffre plus, en proportion, que celle de n’importe quel pays au monde. Donc la prospérité des français suit, donc la petite aviation suit, tout comme le ski, les voyages, la plongée sous-marine ou toute activité fortement consommatrice de ressources.  C’est un tout autre débat.

Bruno Guimbal

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Bruno Guimbal

Bruno Guimbal est un ingénieur passionné par les machines, qu'elles soient "outil" ou "volantes". A la fin des années 2000, après avoir quitté Eurocopter, il a créé sa société "Hélicoptères Guimbal" pour produire un hélicoptère biplace léger, le Cabri G2.

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  • Merci à vous, Monsieur Guimbal, un temps constructeur amateur, qui comme René Fournier faites l’Aviation, rentrant par la petite porte (PME). Le Cabri est à l’hélicoptère ce que MCR est à l’aviation légère, des appareils légers et performants ; qui plus est certifié. Il faut féliciter des personnes comme vous qui ont vraiment l’esprit d’entreprise et le cœur à faire; il y a tellement de gestionnaires capables de transférer leurs billes par cupidité. La sphère économique est justifiée, mais injustifiable quand un process de production n’est là que pour le ventre des actionnaires. On peut comprendre des augmentations quand la charge augmente ou que le produit prend de la plus-value en qualité, matière, performance, mais 1000% ! C’est du n’importe quoi, même sous le coup d’une crise sanitaire ; le vol ne sera pas que sur l’appareil, il le sera également sur le dos du client final. Avec des gros postes, ça vaut le coup d’améliorer le produit existant par de l’innovation et de le produire soi-même; la sous-traitance n'est pas toujours honnête. Aujourd’hui il y a des procédés de collage où soudure & matière en fusion n’étaient jadis que les seules possibilités offertes. Méfiez-vous des rapaces, ces grandes voilures, qui ramassent le petit pour le réduire en pièce. Il faut s’attendre à tout, quand on a tout prévu, on n’est rarement pris au dépourvu. Vous avez raison, soyez vendeur de votre produit, pas de votre entreprise ou de votre âme ; longue vie à HG.

  • Et le pire ....
    Les financiers et économistes eux-mêmes ont reconnu que les fusac sont destructrices de valeur pour les actionnaires...
    Pourquoi continuer alors ?
    * L'égo des PDG qui veulent diriger plus gros, toujours plus gros
    * La goinfrerie des cabinets d'avocats et de financiers qui empochent des honoraires énormes
    * l'aveuglement des boursiers qui ne veulent pas voir qu'ils vont y laisser des plumes
    C'est un jeu de mistigri, seul le dernier à avoir les actions dans la poche sera perdant; il aura engraissé tous les acteurs avant lui.

    • Plus simple, avant l'avidité des conseils et patrons vindicatifs : la vision d'un concurent qui prendrait la main et le marché avant...
      Qui saura arrêter cette réaction en chaine ?
      Les nouveaux entrants ne montrent guère de signes d'arret de ce jeu malsain, la Chine en tête, avec la bénédiction du gouvernement.

  • Excellent article ! Si seulement on pouvait lire ce genre de texte plus souvent dans la presse industrielle... et financière !...

    Petite incidente : la critique de la vétusté des flottes d'avions apparaissant dans les commentaires pourrait tout aussi bien être érigée en vertu : faire voler des machines de 30 ou 50 ans d'âge est une prouesse de l'économie circulaire qui préserve quantité de ressources primaires ! Et concevoir aujourd'hui des engins robustes et fiables qui voleront encore dans 30 ou 40 ans, itou ! (On aura l'occasion d'en reparler pour les e-VTOLs...). Ajoutez-y le côté "partage" qu'on rencontre par exemple en aéroclub (à l'instar de l'auto-partage), qui optimise le taux d'utilisation desdites matières... Et n'oubliez pas de mentionner que l'avion est le SEUL moyen de transport qui nécessite peu d'infrastructures au sol et ne cloisonne pas les milieux naturels en triangles écologiques (qualité qu'il partage avec le bateau, sauf que ce dernier ne franchit pas les terres...) ; je me dis parfois que l'aviation est un milieu de passionnés qui, pris par leur passion, s'avèrent incapables de produire un argumentaire logique et objectif sur leur activité, et se condamnent toujours à être acculés à la défensive dans quelque corner de la société...

    • Excellent ! , je n'irais pas jusqu'à rajouter qu'une part importante de nos avions de loisir étant en bois on contribue même à stocker le carbone. (mais c'est vrai).

  • Bonjour Bruno
    Jean-Marie Klinka avec qui j'avais partagé ma dernière année aux Arts et l'année suivante à l'ESTA m'a aiguillé sur ton article. Je partage complètement tes opinions brillament exposées. Entre ma courte carrière d'ingénieur et celle de pilote j'avais travaillé aux US pour ceux qui allaient devenir la French Connection et aussi pour la SOCATA qui essayait de relancer les ventes de Rallye dans ce pays. C'etait en 1977 et à cette époque si ma mémoire est bonne il y avait 9000 nouvelles immatriculations d'avion par an rien qu'en Californie (et 900 en France à la même période). On voit le chemin parcouru depuis grâce aux fusions acquisitions et aux pressions réglementaires et juridiques.
    Comme JMK, je serai intéressé par un développement sur ta vision de l'e-VTOL. Je n'y crois pas beaucoup non plus, pas pour des raisons techniques (je ne suis pas compétent) mais plus pour des raisons opérationnelles liées à l'utilisation de ce qu'on appelle IA et qui n'est pour l'instant qu'une automatisation sophistiquée certes, mais bien loin d'une intelligence.
    Peut-être un article sur le sujet?
    Tous mes vœux pour le succès HG malgré les circonstances.

  • Quel plaisir de lire une plume qui a le courrage de dire les choses, sans détours ni langue de bois... Enfin ceux qui ont touché du doigt ce que veut dire "créer une entreprise", avec des vrais clients, des vrais fournisseurs et une équipe à alimenter.

    Je m'étonne juste de ne pas entendre les Onc'Contrôleurs ou les détracteurs de telle ou telle cause écolo tsoin tsoin. Je ne raille pas les supporter des ces causes qui sont fondamentales, mais la manière de transposer la théorie au terrain.

    On ne fera pas d'écologie si nous n'avons plus suffisement de moyens pour créer cette nouvelle vie, si nous ne sommes pas vigilants à conserver la valeur en France.
    Une entreprise acquise par un étranger est synonyme de valeur "ponctionnée" pour alimenter des interêts hors de nos frontières, autant que nous ne pouvons pas nous partager ou investir pour l'avenir.
    Mon message n'est pas isolationniste, il veut plutôt éveiller la conscience que nous faisons tous partie d'un même navire : ceux qui rament à contre courrant se trompent de sujet, il rament au final pour d'autres et contre leur propre futur.

    C'est une vérité absolue, un patron s'en met plein les poches (de problèmes inutiles)...

  • Ces fusions-acquisitions, qui représentent le capitalisme débridé, me rappellent Cronos, ce dieu de la mythologie grècque qui dévorait ses enfants, et que seule une guerre pût détrôner.

  • Bon....
    Bruno quel etait votre capital a votre sortie d'eurocopter (Ah) ? parachutes pour le jeu...

    Un concepteur voilures
    Merci

  • Cher Bruno Guimbal,
    Merci pour cette tribune directe et décoiffante !!
    Nous avions fait connaissance en 2013 pour le 50ème anniversaire des Bombardiers d'eau et, dans la tourmente...., si vous vous rappelez....j'avais ô combien apprécié votre boost clairvoyant...!!
    Tout le meilleur à vous-même et à HG...

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