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Débat et opinion

Les Assises de l’aviation ou le risque d’un colloque à charge

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Gilles Rosenberger

Dans la deuxième quinzaine de septembre 2021, plusieurs associations ouvertement hostiles au transport aérien organisent des rencontres sous le titre « Assises de l’aviation ». Gilles Rosenberger, ingénieur aéronautique impliqué depuis de nombreuses années dans la transition énergétique de l’aviation, s’interroge ici et interpèle la communauté aéronautique à propos de cette initiative militante.

Du 17 au 26 septembre 2021 vont se tenir les Assises de l’aviation, d’abord à Toulouse puis à Paris.  Elles sont organisées par le collectif « Pensons l’Aéronautique pour Demain », notamment associé ici à la CGT, ATTAC France, divers collectifs contre les nuisances aériennes et d’autres dédiés à l’éducation populaire.

Les organisateurs ont ainsi reçu le support de Greenpeace, the Shift Project, Résistance Climatique, SupAero Decarbo (à ne pas confondre avec l’Ecole SupAero, dont certain des membres sont issus), mais aussi l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et de la SNCF. Plusieurs associations ou mouvements apportent leurs contributions : des groupements de riverains et des acteurs explicitement anti-avion, avec par exemple : le groupement « Rester sur terre – Stay grounded » (qui déclare sur son site que « prendre l’avion est le moyen le plus sûr de faire griller la planète » – texto !) et le blog « les atterristes » de l’association Notre ChoiX (qui explique que l’avion est le mode de transport le plus polluant) ou encore l’association « Non au T4 » qui s’oppose à l’extension de Roissy.

Pour compléter le panorama : l’une des tables rondes affiche ainsi un thème très intéressant : « l’avion, au cœur des préoccupations pour le climat ».

Nous sommes nombreux ici à reconnaitre l’urgence climatique et en ce qui me concerne, je pense que les efforts collectifs de notre industrie sont encore insuffisants pour y faire face. Mais pour autant, je ne peux souscrire à un discours qui tente de nous faire croire qu’une activité qui émet 2% du CO2 (chiffre GIEC) peut être « au cœur des préoccupations pour le climat » ? Quelle est cette gestion de l’urgence qui conduit à se concentrer sur 2% ?

C’est vrai qu’il y a de nombreux échanges sur ce niveau de 2%. Et que quelques études présentent des valeurs supérieures. Mais vouloir remplacer le 2% du GIEC par un 3,5% issu d’une étude probablement sérieuse, au motif qu’il s’agit d’une donnée plus récente, c’est totalement méconnaitre le fonctionnement du GIEC. Le 2% est la valeur médiane d’un grand nombre d’études toutes aussi sérieuses et l’arrivée d’une nouvelle valeur à 3,5% peut légèrement modifier la médiane à 2% … Sous réserve qu’il n’apparaisse pas simultanément une autre étude sérieuse qui proposerait un 1,3 % …
On pourrait commenter de la même manière ce que certains appellent le facteur 2 parfois devenu facteur 3.

Alors, toutes ces voix sont bien sur légitimes et peuvent naturellement s’exprimer dans toute démocratie. Mais chacun s’étonnera que l’on puisse prétendre organiser des « assises de l’aviation » en absence totale de constructeurs d’avions, de gestionnaires d’aéroports, de voyageurs, de pratiquants sportifs et de loisirs, …

Les lecteurs d’Aerobuzz comprennent aisément qu’avec de telles contributions et de tels supports, c’est un euphémisme que de prévoir que ces assises deviennent une tribune « à charge ».

Pourtant il est fort à parier que ces Assises feront parler d’elles au journal télévisé de 20 Heures ou sur BFM et consort. Et envisager que ces reportages ne fassent pas référence aux à-priori présentés ici, serait probablement imaginer un délit d’intention…

Alors, nous avons décidé d’aller les écouter pour comprendre et rapporter ici ce que nous aurons compris. Et si le dialogue est possible, y participer. A suivre …

Gilles Rosenberger

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Gilles Rosenberger

Gilles Rosenberger se définit comme ingénieur, pilote (aile delta, planeur et avion monomoteur) et entrepreneur. Expert de la Nouvelle Aviation, il est un observateur avisé et bien informé des développements des nouvelles technologies et usages qui devront nous permettre de “voler moins carboné”. Il a construit son expérience et son expertise dans des sociétés telles que Socata, Aircelle, Safran, GECI-Skylander, Thales, Airbus-Voltair, Faraday Aerospace et Time To Fly.

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  • Cet événement me semble animer par une volonté de fournir une vision non individualiste et démocratique (contrairement à ce que j'ai pu lire) d'un sujet qui s'applique à l'ensemble de la société, puisque ce sont des tables rondes et non des vidéos YouTube, puisque des chercheu.r.se.s s'expriment et non uniquement des acteurs économico-industriels, et puisque les industriels ont apparemment été invités. S'ils ont refusé, je vois ça comme un manque de courage et surtout de responsabilité, je ne les excuses pas comme certains l'ont fait. Si certains employés passionnés du secteur aéro (comme c'est mon cas) ressentent des craintes à ce que notre secteur soit questionné -comme tous les autres secteurs doivent l'être- dont la vision d'une mobilité toujours guidée par le profit et non la nécessité, le développement de technologies ultra moderne et dépendante de hautes spécialisations, etc, j'invite à conscientiser la réaction de défense en présence et à la regarder pleinement: s'il y a de la peur, c'est probablement lié à un besoin de sécurité et face à cela il peut être utile de dissocier emploi et forme actuelle du secteur (car il y aura de l'emploi pour transformer l'aéro quel que soit son devenir).
    Si c'est plus de la colère, c'est peut-être l'affect qui est en jeu, qui rends intense la sensation de perdre une partie de soi, et à quoi on a envie de s'accrocher? Est-ce que cela fait naître un besoin de défense, et donc d'argumentaire ? En regardant cette crainte et/ou cette colère, on peut dissocier sa passion de sa raison, à un moment donné, et accepter que les efforts fournis actuellement dans ce domaine, bien que déjà énormes, ne permettent pas de garantir le respect des accords de Paris. C'est justement parce que le secteur annonce faire les plus gros efforts et avoir trouvé des solutions qu'il faut en parler. Il ne s'agit alors pas de parler uniquement d'avion, il s'agit de parler de société. L'humain a la capacité de s'adapter, s'il s'écoute ET s'il écoute les autres. C'est l'intelligence collective qui a permis à l'aviation de décoller, c'est celle-là même qui lui permettra de s'adapter aux conditions climatiques et de prendre un nouveau cap...

  • Ce qui est sûr c'est que l'aviation civile est la seule activité - je dis bien la SEULE - que certains écolos (je dis certains car je me considère comme tel) veulent interdire ou contingenter. Personne ne parle d'interdire ou de contingenter la consommation de viandes, internet, la clim (liste non exhaustive).... Quand on connait la part respective des émissions de ces différents secteurs, c'est quelque peu suspect....
    Proche actuellement des rivages méditerranéens, je croirai à la bonne foi de ces Torquemada du CO2 lorsque je les entendrai exiger l'interdiction de toutes ces activités motorisées débiles qui, chaque été, nous cassent les oreilles et nous polluent... Ce qui ne m'empêchera pas de continuer à les combattre car l'avenir "à la chinoise" qu'ils nous réservent n'est pas mon souhait!

    • Vous manquer cruellement d'information.
      Il est bien question de contigenter les autres secteurs :
      -elevage bovin : a réserver sur les hauts pâturages, là où on n'a plus de terres arables. Ce qui doit contribuer à diviser le cheptel par deux.
      - Internet : je vous renvoie aux travaux du Shift, et aux débats sur la 5G.
      - Climatisation : une recommandation est la NON utilisation en-dessous de 30°.

      Vous faîtes une fixation avec des oeillères, et une mauvaise foi certaine.
      Lisez bien le post de Roméo Mike, très pertinent. Cordialement

      • Je me suis sans doute mal exprimé; lorsque j'écris "personne ne parle", je me réfère à ce qui a une audience minima dans les grands médias et donc une influence notable sur l'esprit public (en démocratie c'est ça qui est important...). Je n'ignore pas les idées qui sont promues par quelques "think tank" décroissants en la matière mais elles restent très confidentielles contrairement aux propositions anti-aviation qui sont reprises partout: cf les "travaux" de la convention citoyenne, la com de Greenpeace (que j'admire par ailleurs sur certains sujets...), les propositions de loi des Verts ou des Insoumis...etc. Même le gouvernement et son ministre des transports reprennent parfois ces clichés! Non moins cordialement.

      • Et donc, vous seriez prêt à contingenter la population mondiale...? bien entendu, on attend, de votre part, une réponse en toute "bonne foi"....
        C'est marrant, ce sujet n'est jamais abordé, dans aucun des commentaires..... ce qui montre bien le caractère dogmatique de ce genre de débat.

  • Ces écolos regardent leur nombril. Ils feraient mieux d’aller s’occuper des centrales à charbon en Pologne, Chine…, globalement plus polluantes que nos avions. Pas sûr qu’il soient bien reçus!
    Par ailleurs, de tout temps dans l’histoire de la Terre, il y a eu des variations très importantes de température sans que l’homme soit présent. Alors soyons modestes, sommes-nous capables de faire évoluer ces paramètres?

    • Là, il vous manque une information de base.
      Effectivement, la Terre a connu plus chaud, mais à une époque où l'homme n'existait pas.
      Je ne pense pas que votre simple idée puisse faire le poids face à des milliers de scientifiques qui s'accordent de façon indépendante à valider l'influence humaine sur le réchauffement en cours (cf dernier rapport du GIEC).
      C'est malheureux de lire encore de tels propos.

      • Il y a eu plus chaud, plus froid, à une époque ou l'homme n'existait pas. Oui, mais avec des variations de l'environnement lentes et sur de longues périodes (hors gros phénomènes volcaniques), donc avec le temps pour la nature de s'adapter ou de remplacer par autre chose d'adapté.
        Dans notre cas, il est démontré que c'est l'homme qui a foutu le bazar depuis le milieu du 19ème siècle avec "l'invention" des industries lourdes, lié par exemple à l'invention de la machine à vapeur.
        Donc, en 150 ans, on a mis autant de bazar que la nature le fait d'habitude en plusieurs milliers d'années. Peut-on corriger le tir ? C'est la question que pose modestement Mr Lelaie.

  • Merci Jean-Mi ,
    j'apprécie vos interventions, et je suis en complet en accord avec vous, je n'ai malheureusement pas votre facilité d’élocution. Pour moi l’aviation est essentiel à notre monde actuel , habitant sur un petit cailloux au milieu de l’océan indien l'avion est quasiment notre seul porte de sortie

  • La croissance illimité du trafic aérien dans un contexte d urgence climatique ou chaque % de co2 compte doit être stoppée et raisonnée.
    Des vols Paris Madrid à 5€ ht c est absurde. Tout comme des vols en parallèle de plusieurs compagnies à moitié vide c'est aberrant. Le trafic doit être régule pour offrir des désertes des territoires sans gabegie écologique.
    La part de 2% du TA ne comprend pas tout : construction et de deconstruction des matériels, construction des aeroports et infrastructure, Catering, formation des personnels......
    Passionné et ayant travaillé 42 ans dans l'aéronautique je pense qu il est temps de reconvertir une partie du personnel vers d'autre secteurs d'avenir

    • Personne ne dit le contraire. La croissance illimitée n'est qu'une croyance des boursicoteurs...
      Paris-Madrid à 5€ HT en avion est du même ordre de Paris-Marseille à 8€ en train. Mais pour le prix et les impacts écologiques des infrastructures et des moyens de transport, là aussi, y'a pas photo. Parce que 750 km de ligne ferroviaire quasi intégralement en haute vitesse, ça coûte un bras et ça impacte très lourdement l'environnement, pour sa construction (10 ou 15 ans de travaux), son exploitation, et son éventuel démontage un jour. Pour ce qui est formation du personnel et des opérateurs, vu leur nombre et leurs qualifications, pas sur que ce soit si peu cher que ça...
      Avec là aussi des trains qui circulent parfois bien peu remplis... Et qui sont tout aussi bruyants qu'un avion qui passe. Sauf que les TGV passent plus souvent, et plus près.
      Quant au boeuf qui grandit à Charolles, voyage en camion vers l'espagne pour être abattu, puis revoyage vers la belgique pour être découpé, puis vers la hollande pour être transformé en steack haché,et enfin en angleterre pour être emballé avant d'être vendu au super U de Paray le Monial, je crois qu'il y a là aussi des choses à faire...
      Alors je ne sais quels sont vos secteurs d'avenir, mais je suis curieux de l'apprendre.
      Chaque moyen de transport a ses inconvénients mais aussi ses points forts, en fonction de ce que l'on fait. Il n'est pas question d'en tuer l'un au profit de l'autre, mais d'optimiser.
      N'est-ce pas ce que l'on appelle l'écologie responsable ?

  • Comme le dit très justement Bill Gates (dans son dernier livre qui explique sa prise de conscience du tsunami climatique qui se présente), il faut arriver à zéro émission nette. Qu'on soit à 2, 5 , 10 ou 30%, il n'y a pas à tortiller, il va falloir y arriver. Donc, l'objectif est le même pour tout le monde.
    Le zéro net sous-entend qu'il reste une poire pour la soif (captage du CO2, technique non maîtrisée, aléatoire, nécessitant des fonds d'investissement colossaux). Mais admettons, qu'une part non négligeable de captage permettent d'arriver à 20%, c'est à dire qu'il faut baisser nos émissions brutes de 80% (je suis hyper optimiste).
    Tous les secteurs demanderont à bénéficier des 20%, et notamment ceux qui techniquement n'arriveront pas à baisser leurs émissions de 80%.
    Il va donc y avoir du monde à la bagarre pour s'octroyer cette part de tolérance, et les concurrents ne seront pas des moindres : la Santé, la Défense, la Sécurité Civile, l'énergie, le bâtiment, et bien sûr le transport, qui risque fort de ne pas peser très lourd, en tout cas sur le volet "touristique" de son utilisation.
    Il paraît donc opportun que la communauté de l'aviation mette toutes ses forces et son imagination pour atteindre pas loin de 0% d'émission.
    Les dialogues de sourds n'arriveront pas à résoudre cette équation particulièrement ardue...

    • On pourra aussi modifier le moyen d'estimer l'efficacité d'un moyen de transport en ne prenant pas en compte "que" le CO2 émis (qui n'est qu'un seul paramètre parmi d'autres. Si on veut tuer le diesel, on mesure les particules, si on veut tuer l'essence, on mesure le CO2, si on veut tuer l'air comprimé ou l’électricité on mesure l'autonomie...)
      Par exemple, un paramètre à regarder sortirait de l'équation (énergie consommée pour faire voyager un passager-cargo * durée du voyage) / (quantité de polluants émis).
      Par polluants émis, je dis tous, pas que le CO2...
      Plus le résultat est élevé, meilleure est l'efficacité.
      On aurait alors un classement par efficacité du moyen de transport permettant de comparer l'avion, le bateau, le vélo, le train, la marche à pied même...
      Pour un trajet court, moyen, long...
      Bizarrement, on n'a jamais vu ce genre d'études...

    • Malheureusement, il est un peu tard dans la saison et même un zéro émissions de co2 demain ne changerai plus grand chose. Le réchauffement est arrivé au point ou les gaz à effet de serre contenus dans les permafrost ou au fond des océans commencent à se dégager, et quelque soient les efforts de l'humanité le processus enclenché ira au bout (extinction massive) . Mettre en berne l'économie par des actions inconsidérées arrivera juste à nous priver de moyens pour organiser une survie bien compromise.

      • Penser aux générations futures en limitant notre impact me paraît un minimum...
        Il est donc important de faire ces efforts.
        Le tandem limitation/adaptation va nécessairement bouleverser nos façons de vivre. Il va falloir s'y résoudre, et ne pas rester ancrés dans notre confort de vieux c....
        Le coût sera exorbitant, et il vaut mieux nous préparer avec intelligence et anticipation, si le mot peut encore être employé.

    • Qu'appelez-vous "zéro émission" ? Le fait de ne pas émettre plus de gaz que la nature n'est capable d'en absorber par elle-même ? Ou bien un zéro émission absolu ?
      Parce que ça ne veux pas dire la même chose... Même dans le premier cas, l'effort à faire est colossal. Dans le deuxième cas, c'est une chimère.
      Nous devons tous faire un effort pour nous améliorer. L'aviation est bien placée dans cette course avec des efforts continus depuis des années. Sur le bruit, sur les consommations de carburant (donc sur les émissions), sur les rendements en général (moteur, aéro), etc.
      Pourquoi ne tirer actuellement "QUE" sur l'aviation (flygskam, médiatisation surabondante et ciblée...), alors que cette dernière n’émet que 2% ou 3%, ce qui veut dire que d'autres domaines polluent nettement plus, tout en pouvant "plus facilement" éviter ces pollutions très importantes. Voir mon autre post parlant de relocaliser pour éviter de transporter, emplois à portée de vélo des habitations, circuits courts, etc...

      • Je partage votre avis, je voulais juste une précision... Bien sûr que nous devons tous faire un effort, et nous le faisons depuis déjà longtemps coté technologies. Reste l'état d'esprit d'ensemble, dans et hors aviation. Pas simple et beaucoup plus long.
        Pour que l'info me touche, oui, j'ai, comme tous, des lacunes, et mon domaine d'activité, c'est l'aviation. Pour le reste, j'ai décidé de couper les chaines d'informations, depuis je déprime beaucoup moins...

      • Vous devriez relire mon post.
        Je distingue bien ce qui est zéro net du zéro brut, et je n'ai jamais tiré QUE sur l'aviation : il faut arrêter cette fixation, qui prouve que l'actualité hors aéronautique ne vous a pas encore touché.

  • Faut-il voir réellement peur d’initiatives comme celles-là ? Déjà qu'une commission parlementaire ne sert pas à grand chose, des assises de l'aviation sans l'aviation peuvent-elles avoir une portée réelle ? Les organisateurs sont les représentants de minorités par très bien vues du grand public qui en a un peu ras le bol des idéologies à l'emporte-pièce. Il se dit qu'avec ce qu'on lui impose déjà comme contraintes "écologiques", il serait temps de mettre le holà. Toute action crée une réaction, pas sûr que les écolos aient bien mesuré l'effet de leurs velléités politiques.

  • Bonjour Gilles,
    Merci du partage.
    Je suis d’accord avec vous. Il faut écouter et dialoguer. Habitant l’Allemagne, il m’est difficile de m’y rendre mais je vais me renseigner pour une participation virtuelle.
    L’aviation doit changer pour contribuer à la lutte contre le changement climatique.
    Elle fait je crois de gros efforts: carburants durables, propulsion hybride/ électrique, propulsion par hydrogène, meilleures procédures de circulation aérienne, travaux de recherche soutenu par les joint undertakings Clean Sky et Fuel Cells Hydrogen, mobilité aérienne urbaine et régionale, drones, etc.
    Il faut donc présenter au moins un panorama de tous ces travaux et évolutions et des bénéfices que l’on peut en attendre.
    L’aviation est ma passion car l’aviation civile est un outil de paix et de communication entre les peuples et un outil de formation et d’éducation. Elle sauve aussi directement des vies: recherche et sauvetage, évacuations sanitaires. Quel autre moyen aurait sauvé Berlin de la famine en 1948/1949 ou permit très récemment les évacuations à Kaboul? Elle fournit des emplois directs et indirects souvent à haute valeur ajoutée. L’aviation légère est très formatrice pour les jeunes, crée des vocations et fait vivre une économie locale.
    Il faut donc montrer tout cela et en même temps accepter qu’il faut réduire son empreinte CO2.
    Amitiés,
    Yves

  • avec le titre "moins d'avions, plus d'emplois" on est mal parti, loin de l'équilibre d'un débat justifié. Si c'était "plus d'emplois, moins de carbone"? , et pour le nombre d'avions on verra, peut être en faut-il plus si on diminue d'autres moyens de déplacement plus polluants? non compris que le nombre n'est pas un critère pour les émissions de la planète.
    Tout ça pour promouvoir le développement en Occitanie de la production d'un smartphone durable à 30 euros, en remplacement des avions, qui seront construits ailleurs. N'oublions pas que Airbus n'est pas une entreprise Occitane ni même Française, mais hispano-germanique avec quelques installations en France, mais aussi en Chine, USA, Canada, Espagne, Allemagne...

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