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L’armée de l’air se civilise

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Gil Roy

La 4ème Rencontre de l’Aviation Civile et l’Aviation Militaire (RACAM IV) qui se tiendra le 8 juin 2010 à l’Ecole Militaire, met en lumière la volonté de l’armée de l’air de se rapprocher du mode de fonctionnement de l’aéronautique civile.

La 4ème Rencontre de l’Aviation Civile et l’Aviation Militaire (RACAM IV) est organisée dans le cadre des Ateliers de l’armée de l’air dont le pilotage est assuré par le Centre d’Etudes Stratégiques Aérospatiales (CESA). Elle rassemblera, le mardi 8 juin 2010, plus de 300 civils et militaires intéressés par les questions de sécurité. Il y sera notamment question de la création prochaine de la direction de la sécurité aéronautique d’Etat, pendant étatique de la direction de la sécurité de l’aviation civile. Les nouvelles normes de navigabilité des aéronefs civils et militaires, la certification et sûreté des aéroports sont également au programme de cette journée qui démontre les intentions de l’armée de l’air de se rapprocher du mode de fonctionnement de l’aéronautique civile. Les débats seront symboliquement ouverts par le directeur général de la DGAC.

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • L’armée de l’air se civilise
    Qu'en est-il de la navigabilité depuis 2010 ?
    Quel chemin de fait.
    La navigabilité n'est pas une fin en soi.
    Elle a permis d'assainir le parc des avions et hélicoptères de l'état (armées douanes, gendarmerie, sécurité civil).

    Nous volons tous dans le même ciel et la confiance doit régner entre tous les acteurs du monde aéronautique.

    Grâce à nos agréments, nous travaillons désormais dans un monde ou existe plus de traçabilité et ou les formations de nos technicien est formalisé par une licence.

    La sécurité avant tout !!

  • L’armée de l’air se civilise
    J'étais à ces rencontres, et ne vous affolez pas. La présentation faite par les journalistes est simpliste (même Gil Roy) et leurs propos sont très souvent réducteurs. D'ailleurs son article a été fait avant la rencontre et ne peut donc être pris pour ce qu'il s'y est dit ...
    Rien de tout ce que vous évoquez dans vos commentaires n'a été abordé.
    Ne prenez pas vos chefs QUE pour ce qu'ils ne sont pas ...

  • L’armée de l’air se civilise
    L' armée de l' air veut se rapprocher du civil certes, elle est en train d' essayer de se mettre à la navigabilité, voeux fort louable mais très utopique.Je m'explique:

    La majorité de nos avions ont été conçus il y trente ans et plus(même les premières esquisses du Rafale commencent vraiment à dater ) avec un cahier des charges de l' époque. L' armée de l' air a depuis ses débuts évolué en fonction de ses contraintes propres ( évolution des conflits, fin de la guerre froide, etc ) et s' est adaptée au fur et a mesure des différentes options de ses ordonnateurs politiques et militaires,ceci indépendemment de l'aviation civile.

    Or les contraintes liées aux avions militaires n' ont rien à voire avec celles liées aux avions civiles,exemple: Le C 160 Transall fait du largage de parachutistes,de matériels,du transport tactique à basse altitude,parfois à 300 pieds sol en zone montagneuses, des posés sur terrains sommaires avec parfois seulement six balises lumineuses de nuit pour indiquer la zone d' atterrissage alors qu' un avion civile lui décolle monte au niveau et se pose toujours sur un aéroport tout équipé, ceci pour faire un comparatif avec les avions civiles de classe équivalente (style ATR 72).

    L'usage est différent, la maintenance est différente, la tracabilité est différente, la façon de travailler des mécaniciens aviateurs est différente de celle de l'aviation civile ( horaires, climats, missions, OPEX) nécessitant de ceux ci une adaptation continuelle avec de moins en moins de moyens (restrictions budgétaire,avions en voie de réforme mais que l'on garde parce que les avions neufs n'arrivent pas, pièces détachées de plus en plus rares) mais est néanmoins d' un très grand professionnalisme et d'une qualité équivalente à leurs homologues civiles.

    Ce rapprochement avec l' aviation civile (je parle toujours de la navigabilité) ne me semble possible qu' avec les nouveaux avions (style rafale, A 400 M) dont le cahier des charges et la conception intègre déjà ce concept. Vouloir faire de même avec nos avions de 50 ans nécessite des moyens financiers et humains que l' armée ne possède plus et ne possédera plus jamais.

    Un petit retour sur Terre du ministre de la défense et de son état major me semble plus que nécessaire et rapidement.

  • L’armée de l’air se civilise
    Bonjour.
    Curieuse conclusion dans un pays ou le ciel n'appartient pas à tout lemonde mais aux militaires!!.L'armée aurait sans doute préfére que les civils se militarisent!!!! J Marie.

  • L’armée de l’air se civilise
    Depuis quand les militaires et les civils travaillent-t'ils de la même façon ? Leurs missions n'ont rien en commun ! En opération, il faudra travailler 35 heures et s'arrêter ? Ou bien continuer et être payé en heures supplémentaires ? Il faudra voler à 500 pieds au minimum pour se faire tirer comme des lapins ? Quid du vol tactique alors ? Mais à quoi pensent nos politiques et nos chefs militaires ? Déjà que par refus d'y mettre les moyens, nos jeunes ne volent pas assez pour être vraiment opérationnels et en plus sur des appareils dont la majorité a été au minimum conçue il y a plus de 40 ans !!!!! Où va l'armée française ? A mon avis, droit dans le mur !
    Un ancien de l'ALAT

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