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Pour ses cinquante ans, l’escadron d’hélicoptères 3/67 Parisis offre une livrée sobre et élégante à l’un de ses Fennec. Et en coulisses, l’unité n’a jamais été aussi active…
La création de l’unité remonte à 1964, l’immédiat après guerre d’Algérie. L’armée de l’Air qui se réorganise du sol au plafond recrée en métropole des unités avec les appareils ramenés d’Afrique du Nord. Parmi les quatre escadrons d’hélicoptères qui sont alors mis sur pied figure le Parisis, qui prend pour insigne le cheval ailé Pégase. L’unité est alors équipée de H-34 qu’elle remplacera au fil des ans par les Alouette, des Ecureuil puis les AS555 Fennec que l’on connaît actuellement. Un appareil très apprécié de ses équipages : « Le Fennec est modeste en terme de performances mais riche en terme d’emploi. Sa capacité d’emport n’est pas extraordinaire, mais il est navalisé, tout temps, biturbine, il permet de travailler au treuil et à l’élingue. Il est extrêmement solide et on peut faire beaucoup de choses avec cet appareil… »
Le 3/67 Parisis est stationné à Villacoublay, au sud-ouest de Paris, mais il entretient également un détachement permanent à St Dizier dans le cadre de la PPS (Posture Permanente de Sûreté), qui reste toujours essentielle pour l’escadron. La PPS, qui regroupe toutes les missions de défense contre les menaces aériennes, s’effectuait auparavant avec un canon de 20mm monté en sabord. L’armée de l’Air préfère aujourd’hui employer des équipes de tireurs d’élite, aux effets plus… mesurés.
Un autre volet de l’activité du Parisis concerne les opex (opérations extérieures). Le Parisis a été présent en Côte d’Ivoire avec un appareil sans interruption depuis 1973. Il y assure une alerte Medevac (évacuation médicale) mais travaille également en liaison avec les forces françaises dans le pays pour des missions plus militaires, comme par exemple la reconnaissance ou l’ouverture d’itinéraire. Les Fennec sont également engagés depuis le début de l’année dans l’opération Sangaris en République Centrafricaine, au sein d’un détachement mutualisé avec l’autre escadron de Fennec de l’armée de l’Air, le 5/67 « Alpilles ».
Non content d’être robuste et solidement armé, le Fennec peut également être blindé, au niveau du plancher cockpit et soute, des sièges pilotes et même d’une partie de la bulle avant. Une solution qui bloque une partie de la visibilité, « mais cela reste peu gênant » explique-t-on à Villacoublay. « On y voit mieux que dans un VAB et cela reste une protection efficace… »
Frédéric Lert
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Un Fennec noir et argent pour les 50 ans du 3/67 Parisis
Pour compléter ce bel article... ;-)
©Design de la livrée : Régis "Rage" Rocca
©Peinture : Seb "Harry" Bault