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Industrie

Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques

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Gil Roy

Airbus prévoit de produire, par an, entre 80 et 100 avions légers électriques dérivés de l’E-Fan. Le groupe européen a présenté son projet industriel, à l’occasion d’un événement organisé en grande pompe à Bordeaux-Mérignac où seront assemblés les avions écoles du futur dans une nouvelle usine. Coût du projet : 50 millions d’euros.

C’est un projet stupéfiant qu’a dévoilé Airbus Group à l’occasion du premier vol public de l’E-Fan, vendredi 25 avril 2014, sur l’aéroport Bordeaux-Mérignac. Didier Esteyne, le pilote d’essais du bimoteur électrique, reconnaît de son côté que ce 25ème vol effectué depuis le 11 mars dernier (date du premier vol du prototype) a aussi été le plus éprouvant moralement. Il faut dire que le groupe aéronautique européen n’a pas fait dans la demi-mesure. La présence d’une cinquantaine de journalistes grand public accompagnant le ministre du redressement productif, n’était pas faite pour détendre le père de l’E-Fan. L’enjeu est également de taille et le projet né dans un atelier de Charente-Maritime débouche aujourd’hui sur un programme industriel innovant porté par l’un des deux plus grands groupes aéronautiques mondiaux.

Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, invité vedette de l’E-Aircraft Day organisé par Airbus Group à Bordeaux Mérignac, le 25 avril 2014. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Airbus Group et ses partenaires industriels entendent, en effet, poursuivre leurs travaux de recherche et développement pour construire une version de série de l’E-Fan et proposer un projet industriel prévoyant l’implantation d’une usine d’assemblage à proximité de l’aéroport de Bordeaux. Lors de cette journée baptisée « E-Aircraft Day », les nombreux invités ont pu découvrir l’E-Plane 2.0, un biplace école côte-à-côte (le prototype de l’E-Plane est un tandem) tout électrique et l’E-Plane 4.0, un quadriplace de voyage hybride. Daher-Socata a qui Airbus a confié la conception et la certification de ces deux avions a pour objectif de décrocher la certification CS-VLA du biplace avant fin 2017. Quant au quadriplace qui doit entrer dans la norme CS-23, le calendrier est plus flou.

L’E-Fan 2.0, avion-école biplace côte-à-côte électrique, devrait être certifié CS-VLA avant fin 2017. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

L’E-Fan 4.0 est un quadriplace à propulsion hydride qui vise la certification CS-23 © Gil Roy / Aerobuzz.fr

 

L’E-Fan 4.0 sera équipé d’un système alimenté au kérosène permettant de recharger les batteries en vol © Gil Roy / Aerobuzz.fr

 

Airbus Group estime à 21.000 unités, les besoins en avion-école, pour les 20 ans à venir. Cette estimation découle directement des prévisions de livraisons d’avions de transport sur la même période. Le constructeur européen vise 10% de ce marché, d’où son objectif de production de 80 à 100 avions légers par an.

Première présentation en vol publique réussie pour l’E-Fan © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Une cinquantaine de journalistes parisiens avaient fait le déplacement jusqu’à Bordeaux-Mérignac pour voir évoluer l’E-Plane © Gil Roy / Aerobuzz.fr

« Le projet E-Fan et l’engagement d’Airbus Group dans le domaine de la recherche électrique et hybride illustrent notre vision des futurs développements technologiques. Notre ambition consiste à développer les inventions qui préfigureront l’industrie aérospatiale de demain », a déclaré Jean Botti, Directeur général délégué Technologie & Innovation (CTO) d’Airbus Group. C’est lui qui a convaincu le groupe européen de miser sur l’E-Fan. Au-delà des avions légers électriques, Jean Botti se projette d’ores et déjà vers l’avion de transport régional de 90 places à propulsion électrique ou hybride. Cet objectif s’inscrit dans le programme Flightpath 2050 de la Commission européenne. L’horizon est plus lointain. D’où la nécessité d’objectifs intermédiaires.

Didier Esteyne a effectué la première présentation en vol publique de l’E-Fan, le 25 avril 2014, à Bordeaux-Mérignac. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Le prototype d’avion électrique E-Fan fait partie des 34 plans de «reconquête industrielle» du Ministère du Redressement Productif. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

L’E-Fan a effectué son premier vol le 11 mars 2014. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Reste que le 25 avril 2014 nous avons découvert deux projets d’avions électriques de série qui s’ils étaient portés par d’autres qu’Airbus Group pourraient prêter à sourire. Ce n’est pas le cas, d’autant que dans le sillage d’Airbus on retrouve ses principaux partenaires qui sont chacun dans leur domaine des spécialistes mondiaux, à commencer par Safran, Zodiac Aerospace, SAFT, etc. Quand Daher-Socata s’engage publiquement à obtenir la certification du biplace électrique avant fin 2017 afin de permettre à Airbus, ou plus exactement à Voltair, sa filiale en charge du programme, de livrer les premiers avions en 2018, les observateurs ne peuvent qu’être attentifs. D’autant que la DGAC est elle est aussi dans la boucle.

Une usine d’assemblage sera implantée sur le site de Bordeaux-Mérignac. © Airbus

La DGAC est non seulement partie-prenante dans ce projet. Elle est d’une certaine manière celle qui a permis de lui donner la dimension qu’il a aujourd’hui. Quand, en effet, l’équipe du Cri-Cri Electrique lui a présenté le projet E-Fan, Patrick Gandil, Directeur général de l’aviation civile, a tout de suite activé ses réseaux et apporté le soutien de son administration. Il s’agit en effet de définir le nouveau cadre réglementaire en même temps que se conçoit l’avion électrique. D’où la petite phrase du ministre du Redressement productif à la tribune de l’E-Aircraft Day : « la DGAC s’occupe de la réglementation mais aussi de l’innovation ».

Francis Deborde, le gérant d’ACS (Aéronautique Composites Saintonge), constructeur du prototype de l’E-Fan. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Pour Ségolène Royal, ministre du développement durable, qui n’a pas fait le voyage de Mérignac, mais qui a néanmoins félicité, par communiqué de presse interposé, les entreprises à l’origine du premier vol de l’avion électrique E-FAN, « cet avion électrique offre un juste équilibre conciliant le besoin de formation croissant des pilotes, la réduction des nuisances pour les riverains d’aérodromes et la croissance verte ». Le ministère estime que « pour une mission identique d’une heure, il ne consomme que 2 € d’électricité, contre 36 à 40 € de carburant pour un avion à moteur ». Paradoxalement l’enthousiasme des politiques et notamment celui des élus locaux qui voient avec intérêt la création de 360 emplois sur la plate-forme de Mérignac, encourage à la réserve.

 

Didier Esteyne, pilote d’essais et co-concepteur de l’E-Plane. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Par expérience, et au vu de récents fiascos, le fait que les politiques se penchent sur le berceau de l’E-Fan ne peut que susciter un légitime scepticisme dans les rangs de l’aviation générale. Il est fort à parier que certains ne se priveront pas d’en faire part, en commentaire de cet article. La grande différence avec certains projets récents avortés, c’est qu’ici il est non seulement porté par les plus grands, mais qu’il s’inscrit dans un objectif beaucoup plus ambitieux. Il n’est pas sûr qu’Airbus Group soit arrivé à fédérer autant d’énergie, à mobiliser les pouvoirs publics au plus haut niveau et surtout à attirer autant de journalistes parisiens, un vendredi à Mérignac, s’il n’avait pas eu du concret à montrer. Et si Didier Esteyne a mouillé sa belle combinaison de vol, hier, c’est pour la bonne cause.

Gil Roy

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    Quel forum décapant ! ! ! Que d'affirmations tranchées et de bêtises aussi ! ! ! Quelle sûreté d'analyse ! ! ! Soyons prudent, tous ceux qui sont sûr d'eux et qui affirment aujourd'hui ne savent pas plus que ceux qui sont hyper-confiants dans ce projet ambitieux ! Alors si ce n'est pas réalisable nous le verrons bien, mais de grâce n'insultez pas l'avenir....Seuls ceux qui ont essayé peuvent réussir...........où en serions-nous avec tous les autres ... C'est la recherche qui fait avancer le Monde...pas les certitudes...!! Merci Mesdames et Messieurs de votre attention...et Rendez-vous dans le futur....Il pourrait y avoir de sacrées surprises... "Quand tu fais quelque chose tu auras contre toi tous ceux qui voulaient faire la même chose, tous ceux qui voulaient faire le contraire et la grande masse de tous ceux qui ne voulaient rien faire" Je crois que c'est de Confucius mais je peux me tromper....mais il me semble bien qu'avec le temps ça se vérifie tous les jours... P@+

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    Bonjour
    C'est amusant tous ces discours anti.. peut etre que.... y a pas ... ya plus.. y a eu. j'y crois ....j'y crois plus .......et sur la meme page une ecole de pilotage vient de commander 20 avions electriques allemands!!Peut etre qu 'il faut se remuer non!! un ancien pilote de dr 400

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    La clef du problème s'appelle "lithium air". Tant que cette technologie parait-il très prometteuse en laboratoires ne sera pas disponible sur le marché autant tout laisser en stand by. Ou bien alimenter les moteurs électrique en courant continu par un groupe électrogène consommant 2l/h. A vos calculettes...

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    Bonjour

    J'ai lu avec attention l'ensemble de ces messages et je me dis qu'on est bien en France avec une bande de rigolos de la petite aviation et qui ne connaissent pas vraiment grand chose à l'industrie aéronautique et aux mécanismes de financement de la recherche et de la prise de risque comme ce projet ambitieux et qui peut faire émerger une réelle valeur ajoutée pour la France.

    Tout d'abord il ne s'agit pas de bricoler dans son garage comme l'essentiel des amateurs du secteur qui se prennent pour des héros mais de certifier le premier avion électrique EASA et FAA. Vous ne connaissez certainement pas ce que ces sigles signifient et ce que cela implique sur les coûts de développement ? De plus travailler avec des grands noms du secteur a un coût c'est vrai mais c'est aussi un gage de réussite. Combien de projets de d'amateurs ont échoué et pourtant très bien financé par l'Etat !!! Ensuite sur les 50 M€ dépensé par l'Etat, juste une correction : ça sera payé à 90% par les industriels car la partie étatique est très faible et sous forme d'avance remboursable donc renseignez vous avant d'écrire n'importe quoi ?

    Ce projet est courageux et risqué mais sans des grands groupes industriels associés à des partenaires PME et académiques, il ne pourrait pas avoir lieu ! Il faut le soutenir car il profitera à tout le monde et surtout à vous les petits rigolos !

    • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
      Bonjour,
      Les petits rigolos qui se permettent de commenter sont bien souvent des petits rigolos ingénieurs de formation et de métier. Ces petits rigolos sont aussi pilotes à leurs heures perdues. Des pilotes, non pas de profession, mais de loisir, de plaisir, cible de l’E-fan. Ces petits rigolos parfois même, sont constructeurs amateurs, qui sont très loin de se prendre pour des héros mais qui doivent au contraire garder une certaine humilité pour mener leur projet au bout. Ces petits rigolos ne sont donc pas aussi niais que vous semblez le penser, et il y a fort à parier que les sigles EASA et FAA leurs soient familiers, voir qu’ils soient en interaction régulière avec les gens de ces organismes.
      Si une majorité de petits rigolos s’offusquent d’une telle démarche, c’est bien qu’il y a bien un os quelque part. Il y a toujours des sceptiques et des détracteurs sans argument qui forment en général une minorité, oublions ces derniers. En revanche, pour le petit rigolo un tant soit peu cultivé sur l’ingénierie très basique, n’importe lequel conviendra qu’il est grotesque d’utiliser une propulsion par « Fan » sur un avion lent. Le Fan est un dispositif qui fonctionne très bien à haute vitesse (déplacer une faible quantité d’air, mais à haute vitesse) et qui ne vaut rien pour un avion lent tel que l’E-fan. Cela se traduit par un mauvais rendement propulsif, là où sur un avion électrique on devrait chercher à optimiser la moindre perte (qu’elle soit propulsive, aérodynamique ou même massique) de manière à compenser le rendement massique déplorable des batteries. Il eut été beaucoup plus intelligent d’y mettre une simple hélice, qui déjà aurait amélioré grandement les performances. Il eut été encore plus intelligent de développer un moteur thermique à la consommation la plus faible possible, pour exploiter au maximum le rendement énergétique fabuleux d’une goutte d’essence, comme cela est fait en automobile.
      Les autres petits rigolos sont les pilotes et les instructeurs d’aéroclub. Il y a en France, de moins en moins de pilotes privés en formation du fait d’une réglementation toujours plus contraignante, de coûts d’exploitation d’aéronefs toujours plus chers, en bref les aéroclubs sont sur la paille, ils meurent malheureusement à petit feu. Combien d’aéroclub iront investir au moins 250 000€ dans un avion de seulement deux places disposant de 45min d’autonomie, et dont la vitesse de croisière est de 160km/h ? Un ULM biplace actuel croise à 200km/h pour 70 000€, tout en consommant 15L/h de sans-plomb automobile, il a par ailleurs 4h d’autonomie... Un DR400 propose 4 places, des performances excellentes, un coût de fabrication et d’exploitation très faible et une solidité à toute épreuve.
      Seulement voilà, l’E-fan est sexy avec ses deux petits Fan, il est électrique et donc politiquement propre (80% de l’électricité Française est nucléaire, pas de rejets et donc propre pour notre génération. Peut-on en dire autant pour les générations à venir qui auront sur les bras tous nos déchets plus polluants que n’importe quoi d’autre sur cette planète ?). Donc effectivement, 50M d’€ d’investissement pour une telle hérésie, il est normal que nombres de petits rigolos s’indignent d’une telle démarche, purement politique et marketing. La dernière goutte d’essence sera probablement utilisée dans un avion, on est très loin de savoir faire mieux que l’essence.
      Un petit rigolo.

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    50 millions pour une belle utopie
    Avec moteurs et controleurs tchéques pas trop mauvais mais pas au top, on les utilisent et des batteries sud coreennes , nous les utilisons depuis 5 ans , elles donnent des signes de faiblesse et ne sont plus avionnables.

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    On a compris qu'il faut confier l'industrie française aux commentateurs de cet article. Ils commenceront par pendre haut et court tout ce qui ressemble à un "politique" et gageons que tous les problèmes de notre pays seront résolus par magie !

    (J'avoue que pour ma part je relève bien sûr avec étonnement ces projets d'avions électrique ; cependant je sais aussi que si la France ne compte aucune entreprise dans les grands groupes informatiques mondiaux, c'est parce que notre pays est "riche" de ces pensées définitives et castratrices comme celles de la plupart des commentateurs que je lis avant moi)

    • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
      @Pévé,

      J'approuve à 100% votre dernier commentaire.

      Merci pour nous éclairer sur le sujet!

      L'enfumage médiatique ou l'art de la communication.

      Christophe

    • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
      Passant44, la première tentative de moteur aérien électrique date de 1884 (première navigation aérienne entre Villacoublay et Boulogne-Billancourt). La première auto de Porsche était électrique, en 1900.
      Concernant notre aviation de loisir, le premier aérodyne habité électrique connu fut un PUL Swift, à la fin des années 1980. Puis, quelques ULM. Puis, en 2007, Electravia fit voler le premier avion électrique au monde (une Souricette), ce qui n’empêche pas Airbus, relayé par des journalistes peu scrupuleux, de prétendre à une première mondiale ces jours-ci…
      Or, depuis 1884, le problème qui se pose est celui de l’autonomie, tant dans l’aérien que dans l’automobile. Quand on mesure l’immensité des progrès technologiques qui ont été apportés dans tous les domaines depuis 1884, soit en 130 ans, on peut rester sceptiques face aux annonces fracassantes faites par telle ou telle entreprise ici ou là ces dernières années concernant l’autonomie des batteries.
      Le seul aérodyne électrique biplace actuellement produit en série (et acheté à quelques exemplaires) est l’ULM pendulaire Samson de La Mouette. Il offre une heure d’autonomie. Le dirigeable de Renard, en 1884, offrait 30 minutes d’autonomie. En 130 ans, on a donc fait 100% de progrès. Le seul souci est qu’il faut, par rapport aux données de 1884, au moins 400% de progrès, soit deux heures trente d’autonomie. Combien de temps cela prendra-t-il ? Les meilleurs spécialistes estiment que l’on parviendra à doubler les capacités actuelles d’ici trente ans…
      Alors, indiquez-moi où, dans ce je dis, il y aurait « pensée définitive et castratrice ? »

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    Jusque-là je considérais Montebourg comme un aimable plaisantin qui plastronnait avec des vareuses made in France et autres grands moulinets avec les bras pour aller a la pêche aux voix

    Malheureusement je constate que ce n'est qu'un politique comme bien d'autres toujours prêts a gaspiller l'argent du peuple pour s'offrir un coup de com

    Bravo aux lobbyistes d'Airbus pour s'être fait offrir 50m€ sur du vent

    Pas bravo aux politiques décidément toujours aussi cons, et aux journaleux qui recopient les communiqués de presse sans le moindre esprit critique (sauf gil roy qui a tout de même noté que les commentaires allaient être salés)

    Parce qu'il faut le dire quand même : n'importe qui peut monter deux moteurs électriques et une batterie dans un planeur pour le faire voler...30mn. Et ça coûte pas 50M€ de le faire

    Par contre, trouver comment faire pour que ça tienne en vol plus longtemps, ce qui est le vrai problème, pas un mot la dessus. Et pour cause, il faut pour cela des batteries avec une puissance par kilo bien supérieure a ce qui se fait, et si il y a des recherches sur le sujet, c'est pas chez Airbus, et c'est pas a ça que sont censés servir les 50m€ puisqu'ils sont censés servir a faire un beau hangar et une chaîne de montage pour planeurs electrifiés

    Mais le dossier avait tous les mots clefs a la mode et nos cretins de politique se sont jetés dessus comme d'habitude, sans rien comprendre a ce qu'ils font

    Enfin, j'aimerais bien qu'ils m'expliquent comment ils comptent vendre un avion ecole qui fera un, maximum deux vols par jour entre chaque recharge

    Et comment on va faire des SEP avec un....MEE ?

    Et comment on va former les élèves dans un bidule qui menace de prendre feu a chaque vol ?

    Bref. Du grand n'importe quoi, et comme d'habitude, c'est encore le con-tribuable qui régale

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    Le malheur ultime pour cet E.Fan c'est qu'il est trop petit pour pouvoir être converti en mobil home dans un camping vendéen

    • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
      Merci pour la rigolade, je n'en pensais pas moins!

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    nous voila plein pot pour l'avion électrique, c'est la mode
    en ce moment, actuellement solar- impulse avec le HB-SIB en pleine étude pour le tour du monde en 2015, une
    technologie très avancée, étude des batteries plus poussées, ainsi que les moteurs électriques, il faut du temps, c'est une avancée pour les nouveaux aéronefs du
    futur!!!!! soyons sérieux sur le sujet!!!!!

    quand aux voitures tout électrique c'est le probléme du
    nombre de kilométres à parcourir!!!!!, l'entretien des
    batteries tout cela coûte très cher!!!!! et ce n'est pas
    monsieur tout le monde qui pourra acheter ce genre de
    véhicule actuellement!!!!!

  • Airbus Group mise 50 M€ sur les avions légers électriques
    Concernant l'ensemble des commentaires, ne surtout pas confondre Airbus Group (ex EADS) et Airbus qui sont 2 entites differentes.
    Ce projet est surtout issu d'Innovation Works (Airbus Group) et des partenaires.

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