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Les chasseurs d’orages racontent

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Aerobuzz

Dans les années 60, aux commandes d’avions légers, des pilotes allaient « ensemencer » des cumulonimbus pour empêcher la grêle de dévaster les cultures, dans le sud-ouest de la France. Nous avons retrouvé ces pilotes téméraires. Dans ce nouveau podcast de la série « Mémoire d’Aerobuzz.fr », ils racontent leurs aventures du tueurs d’orages.

L’Association climatologique de la Moyenne-Garonne et du Sud-Ouest (ACMG) est née en 1959 à Agen de la nécessité de protéger les cultures contre la grêle dévastatrice. En 1963, les premières expérimentations ont été menées avec une flotte de trois avions légers Gardan GY-80 de 160 cv dont la mission était de larguer dans la cellule orageuse des paillettes d’iodure d’argent ou des sels hygroscopiques, de manière à diminuer la taille des grêlons. Plus performants, de nouveaux avions sont venus apporter leur contribution à la chasse aux orages en 1969.

Approchant au plus près des cumulonimbus, à la limite de la perte de contrôle, les pilotes nous racontent leurs missions.

Fabrice Morlon et Jérôme Bonnard qui ont réalisé ce podcast, ont interviewé :

  • Michel Kossa, qui a relaté son aventure dans son roman « L’avion tueur d’orages », pilote professionnel chez Air Alpes en 1969.
  • Jacques Escafit, pilote professionnel pour Air Service International, intervenant pour l’ACMG sur Cessna 402 en 1974.
  • Jean-François Berthoumieu, président de l’ACMG, météorologue et pilote professionnel.
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  • Bonjour,
    Qu'il existe encore de telles expériences est probable. Par contre que les résultats soient, au mieux, médiocre est sûr. Plusieurs campagne de mesures ont été menées au niveau international aucune n'a donné de résultat significatif.

  • Bonjour Jean-Mi,
    Les "canons" dont vous parlez sont en fait des brûleurs à Iodure d'argent. Ces brûleurs diffusent durant plusieurs heures depuis le sol. Ce n'est donc pas un ensemencement aérien (par un vecteur, avion ou ballons). L'absence de vecteur (sans prendre en compte les courants ascendants) les obligent à allumer les cheminées 4 à 6h avant l'arrivée de l'orage.
    C'est le gros point négatif car 4 à 6h a l'avance il est très compliqué, voire impossible de savoir où se formera précisément l'orage et surtout quelle sera sa trajectoire.
    Ce réseau est piloté au niveau national par l'association ANELFA.

    Je suis tout à fait d'accord avec vous, les professionnels du monde agricole sont les plus sensibles au aléas orageux. En France, de nouvelles campagnes de lutte se montent chaque année avec les technologies de Selerys (Skydetect et ballons Laïco). Ces projets apportent de la dynamique dans les territoires ruraux et favorisent les échangent entre le monde agricole et les riverains face à une problématique grêle qui leur est commune.

    • Merci pour ces précisions pointues.
      Ça me fait quand même un peu flipper cette manie de vouloir maîtriser artificiellement la nature, la météo, etc... L'homme est ainsi fait...

    • Tout faux, tout faux... Pas tant que ça on dirait : Il y a donc UN opérateur en France qui fait ce genre de chose. Bien, j'en prend note. Je croyais la chose disparue depuis fort longtemps. En tout cas, par avion, c’est sûr et définitif. Du moins en France.
      Mes dernières discussions sur le sujet avec un vigneron du coté de Juliénas m'ont confirmé que si les canons à grêle de la communauté étaient encore en place, ils ne servaient plus car très moyennement efficaces. Et pourtant, ils ont été très touchés ces 6 dernières années par des orages de grêle important et destructeur de leur production annuelle. Ces professionnels sont pour moi les plus au fait des ces technos...
      Ce qu'il se passe ailleurs dans le monde, en effet, je ne sais pas, je ne me suis d'ailleurs pas prononcé. Il y a de l'épandage d'anti-moustique par avion en Floride, certainement de l'anti-grêle et des pesticides un peu partout dans le monde. Les travaux aériens par avion continuent de se faire un peu partout, il n'y a qu'a suivre les accidents aériens pour constater le nombre d'accidents, signe d'une forte activité (surtout en amérique du sud d'ailleurs).
      Mais c'est plus vraiment à la mode désormais...

    • Bonjour,
      Cela existe toujours. Certains pays poursuivent l'ensemencement aérien par avions (Grèce, Canada etc.). Ces campagnes professionnelles ont plusieurs contraintes (pas de vols de nuit, coût, danger...)
      En France, l'ensemencement se fait par ballons sondes. Cette technologie se nomme Laïco et est développée par une PME Française Selerys.
      Couplé à une détection radar fine échelle et temps réel, cette technologie permet à des groupement territoriaux (intercommunalités, departements, appellations viticoles, associations d'agriculteurs) de mettre en place des stratégies de lutte collectives sur des zones allant de 10km² à plusieurs centaines de km2.
      https://selerys.fr/laico/

    • Parce que pulvériser dans l'air ambiant des produits chimiques avec de la population en dessous est passé de mode... Imaginez le scandale avec les écolos de tous bords aujourd'hui...
      En fait les paysans ont d'eux-même limités ou abandonné de telles pratiques. J'en parlais avec un vigneron, qui me disait que c'était oublié depuis longtemps contre la grêle pour cause de résultats très mitigés. Même les canons anti-grêle sont aujourd'hui abandonnés.

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