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De l’électricité dans l’air !

Published by
Pierre Sparaco

Volerons nous vraiment un jour à l’électricité ? L’enthousiasme médiatique pour cette énergie de substitution rend inaudible les réserves technologiques des ingénieurs. Au risque d’apparaître politiquement décalé, la question mérite d’être posée.


Est-ce un phénomène de mode, un emballement médiatique ? Ou, tout au contraire, l’amorce d’une avancée technologique d’importance décisive ? Les avis sont partagés dès qu’il est question de propulsion électrique et c’est pour le moins difficile de faire la part des choses, en marge de l’engouement suscité par le Solar Impulse de Bertrand Piccard ou encore le démonstrateur E-Fan de l’Airbus Group. Sans parler de travaux plus anciens comme ceux de Boeing, fréquemment mis en évidence lors de congrès, forums et séminaires.

Le fait est, avant d’aborder la haute technique, que l’aviation commerciale affirme des besoins en mégawatts, et non pas kilowatts, et que les ordres de grandeurs actuellement accessibles ne répondent en rien à des besoins opérationnels réalistes. Par ailleurs, les moteurs thermiques, sans se comparer aux miracles (si l’on ose dire) de la « fée électricité », continuent de faire de grands progrès. Un ingénieur de Snecma nous faisait remarquer, récemment, que la consommation spécifique diminue en moyenne de un p.c. par an. C’est beaucoup, c’est encourageant.

Reste à décider que penser de certains effets d’annonce récents. Le dernier en date, le 12 novembre, nous vient de l’Airbus Group qui, avec une évidente satisfaction, annonce que le E-Fan a été distingué par le mensuel « Popular Science », le plus grand magazine au monde de sa spécialité. L’E-Fan, souligne Jean Botti, directeur général technologie et innovation d’Airbus Group, « incarne à merveille notre vision de l’avenir du vol et notre volonté de faire progresser la technologie de propulsion électrique et hybride ».

C’est bien là que le bât blesse, cet avis étant bien loin de faire l’unanimité. En témoigne, dernier exemple en date, une étude du Cabinet ID Aéro qui n’hésite pas à évoquer une utopie, « séduisante, peut-être, totalement irréaliste, assurément ». Pour l’équipe d’ID Aéro, faire décoller et voler des avions de transport à propulsion électrique se heurte aujourd’hui à une impossibilité scientifique « que seul le poids de la vague médiatique ne permet pas d’affirmer aujourd’hui haut et clair ». Le verdict est sévère, basé sur le fait avéré que les batteries souffrent de leur « obésité naturelle » et que les lois de l’électrochimie les condamnent à demeurer dans un domaine de puissance et d’énergie bien en-deçà des besoins des avions. La transposition est tout simplement impossible tandis qu’une motorisation hybride, telle qu’elle apparaît dans l’automobile, conduirait …à une « usine à gaz ».

La présentation de l’E-Fan, en avril 2014, a quelque peu faussé la donne. Ce jour-là, sur la base de Mérignac, Arnaud Montebourg, à l’époque ministre du Développement productif, s’était résolument engagé, entrevoyant le moment où entreraient en service des avions ne consommant pas de kérosène, ne faisant pas plus de bruit qu’un sèche-cheveux (sic) et mettant de grands espoirs dans cette première étape annonçant des gros porteurs tout électriques « dans les 20 prochaines années ». Une conviction reprise par Ségolène Royal, ministre de l’Environnent : « pour une mission identique d’une heure, il ne consommera que 2 euros d’électricité contre 36 à 40 euros de carburant pour un avion à moteur [thermique ]». Enfin, à la même époque, Tom Enders, président exécutif de l’Airbus Group, avait évoqué un avion à 50 à 70 places « propulsé par des batteries ». Il n’en fallait pas davantage, à première vue, pour accréditer une utopie.

C’était oublier que le kérosène est 85 fois plus énergétique que des batteries. En clair, on se heurte là à une butée de l’électrochimie. ID Aéro dit avoir le sentiment de revivre une situation analogue à celle du projet Sonic Cruiser de Boeing, un non-sens économique et technique. C’était, on le sait aujourd’hui, une opération médiatique qui devait permettre au constructeur américain de reprendre du terrain par rapport à l’A3XX/A380. Autant le dire ouvertement, il y a là matière à déception.

Pierre Sparaco

2. Solar Impulse cristallise les espoirs de ceux qui misent sur l'électricité pour remplacer le pétrole en aéronautique
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Pierre Sparaco

View Comments

  • De l'électricité dans l'air !
    réponse à maltobalezze = je crois qu'il n' a pas lu correctement mes posts = je n'ai jamais parlé d'utiliser directement les cellules pour alimenter un moteur électrique additionnel.
    j'ai parlé de l' hybrid'air de Peugeot, que de toute évidence, mon contradicteur n'a même pas pris le soin de voir les différents articles, très bien documentés que l'on trouve sur internet.
    ne pas être peremptoir pour contredire les propos des autres, avant, lisez les articles cités en références.
    dans un premier temps, cette solution ne peut que concerner qu'un avion ecole, type DR400-120 ...modifié en DR400-80 plus 40 au décollage...avec un couple TRES élevé, ce qui est aussi intéressant que la puissance.
    avant de dire que ce n'est pas possible, je vous répondrai "é attendre et voir " pour les incrédules, les autre pourront utilement voir les articles que j'indique.

  • De l'électricité dans l'air !
    en réponse à Stanislas = les cellules solaires, ce n'est pas le soleil qui les fait fonctionner, mais la lumière, ne pas confondre ni prendre le rendement de celles qui sont périmées.
    je vous conseille de jetter un petit coup d 'oeil sur l'avion de B. Picard qui fait fonctionner 4 moteurs...et sur les moto-planeurs !
    ne pas renier le progres, ni la realité ce serait mieux,
    je vous signale que dans l ' Yonne, à Massangis, l' EDF a mis 3 ha de cellules sur un terrain pollué, tout fonctionne très bien, même quand il ne fait pas soleil...se renseigner avant d 'affirmer, ce serait mieux

    • De l'électricité dans l'air !
      En réponse à tout frais ...

      L'aventure de Bertrand Piccard est fabuleuse.
      Notamment car elle nous fait rêver.
      Bertrand Piccard arrive à faire voler un avion d'environ 1500 kg avec 60 m d'envergure et 4 moteurs de 10 cv alimentés par des photopiles qui peuvent aussi recharger des batteries.
      Le tout pour rester en l'air plusieurs dizaines d'heures.
      Fabuleux !
      Mais compte tenu des perfos et du mode de vol utilisé, cela tient plus du vol à voile (assisté) que de l'avion.

      Et pour essayer de transposer les conditions de ce rêve au DR400 de mon aéroclub, je vous invite a sortir votre calculette.

      Il y a quelques écarts entre le DR400 de mon aéroclub et Solar Impulse:
      Masse maxi : 900 kg pour le DR400; 1500 kg pour Solar Impulse
      Quatre personnes à bord du DR400, 1 personne à bord du SI
      Envergure du DR400 : 8,70 m, plus de 60 m pour le SI.
      Je ne parle pas du prix ...je reste sur les perfos ...

      60 m d'envergure ! Ca ne rentre pas dans le hangar de mon aeroclub !

      Les cellules solaires : le site web de SI cite les Maxeon Sunpower.
      Ils racontent même qu'ils les ont triées une à une !
      Le site de Sunpower cite 200 W/m2.
      Ca a l'air bien plus élevé que la moyenne habituelle, mais je garde cette valeur.
      Soit pour les 14 m2 du DR400 : 2800 W (j'oublie volontairement tous les coefficients de rendement, je ne parle qu'ordre de grandeur)
      Les DR400 les plus faiblement motorisés utilisent des moteurs de 120 cv, soit un peu moins de 90 kW et donc environ 30 fois la puissance maxi fournie par les photopiles !
      Je n'ai pas besoin de toute la puissance pendant le vol, mais il me la faut au moins pour décoller !
      Et pour faire court, les cellules solaires ne peuvent m'apporter au mieux que 3% de la puissance dont j'ai besoin, je les trouve ou les 97 % qui me manquent ?

      On comprend pourquoi il faut une telle surface (et donc une telle envergure) pour faire voler Bertrand Piccard !

      On pourrait faire le même calcul avec les planeurs "électriques" : les photopiles servent à recharger pendant plusieurs heures des batteries qui vont alimenter un moteur pendant une grosse dizaine de minutes et dont je me servirai pour me "sortir d'une mauvaise passe".
      Et la perfo du DR400, ça reste loin de celle d'un tel planeur !

      Les technologies photopiles progressent actuellement de 5 à 10 % par an : c'est déjà énorme mais nettement insuffisant pour espérer pouvoir faire voler mon DR400 avec ces cellules solaires avant que je ne cesse de voler, atteint par la limite d'âge !

      Je fais l'impasse sur la différence entre les perfos d'un prototype unique (pour lequel on peut trier toutes les photopiles pour ne retenir que les plus performantes) et un avion de série et donc certifié (avec les marges de sécurités intrinsèques à la certif).

      Le seul espoir alors, c'est la rupture technologique : l'idée à laquelle personne n'a déjà pensé ... le materiau jamais utilisée dans les photopiles qui multiplie leur perfo par 30 !
      Mais comme personne n'y a pensé, cela reste du rêve ... mais c'est déjà beaucoup !
      Car parfois les rêves se réalisent.

      Alors beaux rêves et bons vols à tous.
      Moltobaleze

  • De l'électricité dans l'air !
    bien qu'un peu hors sujet, mais pour répondre à ceux qui nous parlent de centrales nucléaires, à charbon ( sic ) d 'éoliennes, et autres panneaux...comme toujours, ceux qui savent tout ont oublié le plus intéressant, ce sont les centrales hydrauliques, les cours d' eau ne manquant pas, cela ne fait pas de bruit, ne défigure pas le paysage, et ne polue pas ....on attend quoi ?

    une entreprise Grenobloise vient de proposer une hydraulienne, pas de fondation, cela se met dans les cours d' eaux, et fait une bonne occupation pour nos poissons ( rouges ou gris ) il faut 3 mètres de fond, ce qui n'est pas énorme...le proto vient d' être mis en service à Rouen...espérons qu'elle va avoir beaucoup de petits
    cette énergie est intéressante car elle peut débiter à plein régime principalement l' hiver, ou nous consommons beaucoup de courant, et pour ceux qui n' auraient pas tout compris, c'est mieux que des panneaux, qui se reposent la nuit, et les éoliennes qui sont en panne sans vent.
    si l' on veut avoir encore des touristes, il faudra peut être leur montrer autre chose que des éoliennes...voir en Hollande ( sans jeu de mots ) pour être clair, c'est minable...mais il est vrai que , contrairement à la France, ce n'est pas très touristique.
    j'en conclus, qu'il n'est pas très utile d'avoir un bon produit, mais surtout un très bon service com !
    Pipistrel a su joindre les deux...j'ai connu ce pays il y a plus de trente ans, voir ce qu'il font aujourd'hui, à mon avis, ils doivent faire autre chose que de la palabre....et savent attirer les " gros " tel que Siemens.

    • De l'électricité dans l'air !
      il n ' y a pas que les lacs, bien que ceux-ci ne posent aucun problème particulier, dans le Morvan,vous en avez onze , certains avec barrage ,d'autres pas, dans tous les cas, tout le monde est satisfait.
      j'invite mon contradicteur a vérifier ses dires, qui en régle générale sont sans fondement;

      allez voir la famille d'une personne qui vient de se tuer en avion et demander lui ce qu'elle pense des aeronefs
      contenter tout le monde est impossible, et chacun a son tempérament !

      je vous propose de revenir à la bougie...mais votre PC ne va certainement pas fonctionner

      tout renier, tout critiquer, c'est curieux, cela se soigne

    • De l'électricité dans l'air !
      L'hydroelectrique est la forme de collecte d'énérgie la plus directement destructrice pour l'environnement ( hors usines maremotrices, et encore... ) du fait des lac de rétentions/barages necessaires et de l'impact sur la faune, la flore, les fonds et les bords d'eaux...

      Il serait temps de réaliser qu'il n'existe AUCUNE énergie qui ne pollue pas, que ce soit à la production du matériel, à la production/collecte de l'énergie elle même ou au traitement de l'équiement en fin de vie. La question la plus appropriée est donc => quelle forme d'énérgie à l'impact le moins important, question à laquelle la réponse varie en fonction des critères considérés...

  • De l'électricité dans l'air !
    On peut comprendre que par mimetisme ou strategie adaptative Sego s attache a vouloir vendre aux contribuables des systemes qui comme elle sont a la fois couteux et au rendement mediocre.

  • De l'électricité dans l'air !
    Comme dans toutes innovations, il y a ceux qui disent que c'est impossible... et ceux qui y croient... l'innovatioin ira toujours par 4 chemins...

    Est-il nécessaire de rappeler que "les voyageurs des train à vapeur vont contracter la pneumonies dû au changement trop rapide de climat, et que le lait des vaches côtoyant les voies tournera"

  • De l'électricité dans l'air !
    Toutes les solutions hybrides testées aujourd'hui n'ont d'intérêt que pour récupérer l'énergie cinetique, laquelle est gaspillée par les automobiles classiques. Sauf quand elles sont sur l'autoroute, où à la limite elle ne s'arrêtent qu'une fois au péage. Dans ce cas, aucun interet. Idem pour les avions, mais pour eux, en plus, le poids est beaucoup plus handicapant que pour un véhicule terrestre ou maritime. L'hybrid'air de PSA, excellent système pour automobiles en agglomération par sa simplicité, ne servirait strictement à rien en l'air.

    • De l'électricité dans l'air !
      mais de toute façon, pour en revenir au fameux hybrid'air de PSA qui visiblement déclenche des pâmoisons ici, on est est bien d'accord qu'il ne s'agit pas d'un hybride thermique/électrique mais bien thermique/air comprimé ? cf http://www.psa-peugeot-citroen.com/sites/default/files/content_files/technical-presentation_hybrid-air_en.pdf

      Parce que, dans ce cas, là, j'ai quand même l'impression que le poids du système (moteur hydraulique & bouteille d'air comprimé qui s'ajoutent au moteur essence..) seront de toute façons rédhibitoire en aviation non ?

      Où alors j'ai raté un épisode ?

    • De l'électricité dans l'air !
      C'est fou comment certains affirment de façon péremptoire des choses qu'ils croient justes parce qu'ils ne se donnent pas la peine de mettre des chiffres devant chacune. Tiens c'est la démarche écolo que j'évoque là . Par exemple un DR400 a une surface alaire même pas 20 m². En recouvrant les ailes de panneaux photovoltaïques vous allez récupérer en plein soleil avec les ailes bien orientées vers le soleil (ah oui il faut qu'il soit bien brillant) 2000 watts. Qu'est ce que vous allez faire avec ça ?
      Oui on considère que le soleil "déverse" sur terre dans nos régions 1000 w/m² et comme une cellule PV a un rendement de 10% (et encore celles installées sur satellite pas les chinoises) on a bien : 1000 x 20 / 10 = 2000 watts.
      Quant aux solutions hybrides je suis du même avis en dehors de récupérer l'énergie cinétique (avec quel rendement ?) dans les ralentissements, c'est un piège à "gogos".

    • De l'électricité dans l'air !
      on ne peut qu'être sans voix devant l' avis péremptoir de Salusse sur le système hybrid'air, visible il a oublié de l' étudier sérieusement.
      il reconnait qu'un est très simple, c'est le minimum... mais pas intéressant en aéro de loisirs...pourquoi ?
      augmenter la puissance de 50 % ....pour lui , ce ne serait pas intéressant ?
      je prend un exemple = la batterie étant chargée au sol, avec un moteur de 80 cv. vous décollez un DR400-120 puisque vous avez, avec l' hybrid'air , 120 cv.
      en l'air, vous rechargez la batterie LIFE PO4 avec les panneaux solaires et vous volez avec moitié de gaz...soit environ 6 litres avec l' EB2.
      vous avez mieux avec une solution d'un faible poids, et, relativement bon marché...donnez-moi l' adresse !

  • De l'électricité dans l'air !
    L'avion de transport du futur utilisera toute énergie disponible dans les différentes couches des différentes régions atmosphériques, la question est d'abord là.
    Ensuite, comment capter les différentes particules des différents Deltas d'énergie atmosphérique?
    Il ne s'agit surtout pas de donner des solutions toutes faites, il existe des cadres ou modèles de références suffisants en 2014. Par exemple : comment peut-on capter les rayons cosmiques en haute altitude? Comment l'aéronef peut-il prendre de l'altitude en utilisant ensemble tous les principes de la dynamique?
    Je pense qu'il s'agit de la problématique de fond.

  • De l'électricité dans l'air !
    suite aux discussions sur ce site, il y à deux choses à retenir: la premiére un avion tout électrique c'est impensable, par contre pour la deuxiéme pour la recherche du solaire sur un aéronef et tout à fait palpable pour amélioré les commandes, l'éclairage, et d'autres application bien entendu.

  • De l'électricité dans l'air !
    Mais enfin, si des gens tels que Montebourg ou Royal, dont la compétence technique en matière d'aéronautique est universellement reconnue vous affirment que l'avion électrique c'est l'avenir, vous n'allez quand même pas dire le contraire, non !

  • De l'électricité dans l'air !
    e n'ai pas parlé d' hybride à la mode générale, mais de l' hybrid'air expérimenté sur la 308B Peugeot et présentée , avec essais les les journalistes au dernier salon.
    je conseille à chacun de voir les exposés techniques sur ce procédé, qu'il ne faut pas assimiler à ce qui existe à ce jour, qui est lourd, cher, et peu pratique...si la solution hybrid'air a été inventée par Peugeot, c'et pour apporter une nouvelle solution,qui élimine ces inconvénients, tout à fait utilisable en aéronautique de loisir, en premier en CNRA, ce qui évitera les tracasseries administratives.
    Se pâmer devant Pipistrel, pourquoi pas ! mais on peut apporter des solutions aussi valables...et même plus, mais il faut se retrousser les manches..aller à l' atelier, pas au comptoir !

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