John Inshaw, un pilote heureux

Published by

Martin R.

Rencontre avec un propriétaire américain de TBM850.

John Inshaw était présent à Tarbes, fin avril 2006, à l’occasion de la présentation du TBM850. Il est le premier client à avoir acheté un TBM850. Il doit le convoyer prochainement aux Etats-Unis. Il vit dans l’Indiana, oÃ¹ il possède une entreprise de bâtiment, spécialisée dans la couverture. Il a acheté son premier TBM700 en 2003. Dès l’annonce du lancement du TBM850, il a décidé de le remplacer. » J’ai été séduit par ses performances, son budget raisonnable, mais surtout parce que je connais l’attachement des équipes techniques d’EADS Socata à la satisfaction du client « . C’est un fait, Socata sait choyer ses clients et à Tarbes, John et sa femme étaient vraiment à leur aise. Heureux de pouvoir présenter leur avion. » Le TBM700 que j’avais n’était pas équipé du système RVSM, celui-ci oui « .

Ce pilote privé américain n’exploite pas son TBM pour des voyages d’affaires, son activité professionnelle étant concentrée dans l’Indiana. Il l’utilise uniquement pour ses déplacements privés. » J’ai fait le choix de cet avion parce qu’il est rapide, qu’il est facile à piloter et qu’il est pressurisé, ce qui permet de voler au-dessus du mauvais temps. Il permet aussi de faire des étapes de 1100 NM. Depuis l’Indiana, nous pouvons aller partout sans faire d’escale. Nous avons un enfant qui vit à Denver et un autre à Atlanta. C’est très pratique. Avant d’acheter mon premier TBM, j’ai passé deux ans à rechercher l’avion qui nous conviendrait le mieux. J’ai essayé le Piper Meridian, le Cheyenne, le King Air 90 et en définitive, le TBM était toujours le meilleur « .

Auparavant, John possédait un Bonanza équipé d’une turbine sur lequel il a totalisé 800 heures de vol. » Il m’a fallu 25 heures pour être qualifié sur TBM et au total une centaine pour être vraiment à l’aise « . Il vole entre 200 et 250 heures pas an. » Quand il est stressé au travail, il va voler et il se sent tout de suite mieux « , explique son épouse.

Gil Roy. Aviasport N°615 / Mai 2006