Publicité
Transport Aérien

Enquêter sur les accidents aériens, ce n’est pas du cinéma !

Published by
Michel Trémaud

Pour le plus grand plaisir des spectateurs, le film « Sully » sur l’amerrissage de l’A320 d’US Airways sur l’Hudson River, tourne rapidement au duel entre les deux pilotes et les enquêteurs. Si ce parti-pris du réalisateur entretient le suspense, il ne reflète pas la rigueur qui s’impose à une enquête. A chacun son métier. Le nôtre est de recadrer le sujet et en particulier de décoder la scène finale de l’audition publique (Hearing), une spécificité des enquêtes menées par le NTSB.Les enquêteurs du NTSB (National Transportation Safety Board) – les « méchants » dans le casting de Clint Eastwood – ont décidé de porter le coup de grâce au héros national lors de cette audition publique qui réunit une foule d’experts. Rapidement l’audition tourne au procès. Le NTSB sort l’artillerie lourde pour enfoncer la tête de Sully sous l’eau. Mais le commandant de bord va retourner la situation à son avantage et porter, à son tour, le coup qui cette fois-ci sera fatal. Dans la vraie vie, le « Hearing » se passe de manière moins théâtrale et beaucoup plus technique.

Le droit à l’information du public

Cette réunion plénière qui marque la fin du film doit se comprendre à la fois dans le cadre de l’investigation technique et dans le cadre du droit du public à l’information. Le NTSB a recours à un « Hearing » (audition) principalement dans le processus d’investigation d’un accident majeur. Le Hearing renvoie au Freedom of Information Act (loi sur le droit à l’information) qui aux Etats-Unis assure au citoyen un droit à l’information.

L’objectif de cette audition publique donc est double : d’une part recueillir le témoignage sous serment d’acteurs ou témoins clés, d’autre part de permettre au public d’observer les progrès de l’investigation. On est loin de la mise à mort des pilotes telle que la met en scène Clint Eastwood. Le réalisateur nous tend la perche pour passer (rapidement) en revue le processus d’investigation, lequel, à quelques variantes près, est identique pour tous les états membres de l’OACI.

L’investigation des accidents aériens – © Flight Safety Foundation

Le cadre OACI s’impose à tous les états

Depuis Décembre 1944, date de la Convention de Chicago sur l’Aviation Civile Internationale, toute activité aérienne commerciale est régie par les résolutions, principes et recommandations de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), au travers de ses standards et pratiques recommandées (SARP’s, en Anglais), figurant dans les Articles de la Conventions et ses Annexes.

Chaque état membre de l’OACI se conforme donc à l’ensemble de ces textes.

Les états membres restes « souverains » ; les autorités aéronautiques de chaque état membre contrôlent et auditent ses opérateurs nationaux, et sont elles-mêmes auditées dans le cadre d’un programme mondial (USOAP). En particulier, les investigations des accidents aériens sont régies par l’Annexe 13 adoptée lors du Conseil du 11 Avril 1951.

L’Annexe 13 de l’OACI

Le but de l’enquête technique n’est pas de déterminer des responsabilités mais d’identifier les causes d’un accident afin de faire en sorte qu’un accident similaire ne reproduise pas.

Un cadre international et des spécificités nationales

Des variantes peuvent exister dans ce processus d’un pays à un autre. En France, où le Code Napoléon prévaut encore, tout accident aérien ayant entrainé des victimes donne lieu à l’ouverture d’une procédure judiciaire qui peut déboucher à terme sur un procès au pénal et un procès au civil. L’enquête judiciaire (sous l’autorité d’un procureur et d’un juge d’instruction) et l’enquête technique (sous l’autorité du Bureau d’Enquête et Analyse – BEA) sont conduites en parallèle … et se télescopent parfois !

Aux Etats Unis, le NTSB est complètement indépendant du Department of Commerce (DOT), les membres de son « board » sont nommés directement par le Président et confirmés par le Sénat. Il est bien sûr indépendant de la FAA à laquelle il assigne nombre de ses recommandations ; à charge pour la FAA d’en évaluer les implications technico-économiques et de les mettre en œuvre au travers du processus d’Advisory Circular (AC) ou Airworthiness Directive (AD).

De plus, aux Etats Unis, le Freedom of Information Act, comme nous l’avons vu plus haut, assure au citoyen un droit à l’information.

La recherche de « la cause probable »

Le but de l’investigation technique est de déterminer la « probable cause » (cause probable) d’un accident. Contrairement à d’autres bureaux d’enquête, le NTSB ne se réfère pas aux notions de facteur de causalité et facteur contributif. De plus, même si la cause de l’accident est clairement déterminée, la terminologie « probable cause » reste utilisée dans tous les cas.

Dés qu’un accident aérien se produit, le bureau d’enquête envoie sur place une première équipe de spécialistes, la « Go Team » sous la direction d’un « Investigator In-Charge » (ou IIC). Cette première équipe pourra être complétée par des spécialistes d’autres disciplines en fonction de l’orientation initiale de l’enquête. Les spécialités représentées sont en général les opérations, la structure, les moteurs, les systèmes, la météorologie, le contrôle aérien, la performance humaine, l’évaluation des possibilités de survie, …

Cette équipe initiale de membres du bureau d’investigation s’étoffe par la suite de « représentants accrédités » représentant le constructeur de l’appareil, le fabriquant des moteurs, certains équipementiers, d’autres bureau d’enquête, … Ces représentant accrédités agissent seulement à titre de consultants / conseillers techniques au profit du Go Team et de l’IIC. La communication avec la presse ou tout autre interlocuteur reste la responsabilité exclusive de l’ICC.

Les enquêteurs sur le terrain

La première priorité des enquêteurs et de « préserver le site » afin de préserver toute preuve (quelle qu’en soit la nature) qui pourra aider à l’interprétation de la scène d’accident. Chaque spécialiste suit un protocole, propre à sa spécialité, afin de recueillir les informations et preuves pertinentes.

Par exemple, pour déterminer la position des becs et volets au moment de l’impact, la longueur des vérins (la position du mécanisme vis/écrou) sera mesurée / photographiée afin de constituer une preuve (evidence) indépendante du système d’indication de position.

Investigation sur site © University of South California (USC)

Bien sûr, la recherche et la localisation de l’enregistreur de paramètres (FDR) et de conversations (CVR) constituent une des tâches prioritaires de l’enquête sur site.

Lorsque l’exploitation du site est considérée comme terminée, les divers éléments de l’épave sont transférés (tout en préservant à nouveau leur état) vers un lieu où leur examen pourra se poursuivre. Dans certains cas (PAA 103, TWA 800, SWR 111) une reconstruction partielle ou totale est réalisée afin de permettre l’évaluation de la propagation d’un feu, d’une explosion (accidentelle ou criminelle), …

Dans le huis-clos du labo

Cette phase, peut-être la moins connue du grand public, n’en est pas pour autant la moins importante ; elle est souvent essentielle à la résolution de l’énigme que constitue tout accident d’avion. Cette phase peut inclure les recherches suivantes :

  • Passage au banc d’essai de composants tels que servo-commandes de commandes de vol, calculateurs, …
  • Démontage complet pour inspection (mesures de jeux, usure, contamination, …) de ces composants,
  • Evaluation des efforts soutenus par certains éléments de structure (par essais sur éprouvettes ou simulations informatiques),
  • Reproduction d’une partie du vol sur un avion du même modèle / type,
  • Simulation d’une partie spécifique du vol sur un simulateur dynamique (Full Flight Simulator – FFS),
  • Replay du vol sur ordinateur (à partir des données du FDR),

Les simulations de vol, sur avion réel ou sur simulateur de vol Full Flight, sont conduites par des pilotes d’essai ou par des pilotes instructeurs ayant une expérience en compagnie afin de prendre en compte le ressenti d’un pilote de ligne dans la situation rencontrée.

Investigation hors site © University of South California (USC)

L’exploitation des FDR et CVR

La carte mémoire des FDR (Flight Data Recorder) modernes (dits « solid-state ») permet d’avoir accès à des centaines de paramètres de vol et de conditions logiques (sélections, engagements, …). Ces informations peuvent être représentées en fonction du temps afin d’obtenir un historique de leur évolution ; cette représentation objective révèle ce qui s’est réellement passé lors de l’accident (le « quoi »).

Le CVR (Cockpit Voice Recorder) permet de reconstituer les échanges de conversations du pilote et du copilote, entre eux ou avec le contrôle aérien, ainsi que les bruits ambiants du cockpit. L’analyse de ses bruits ambiants (analyse spectrale) permet d’identifier la source de chaque bruit (bruit ambiant, action, …), le régime de rotation des réacteurs, … Il est donc important de synchroniser les données FDR et CVR afin de pouvoir corréler leurs informations respectives.

Si l’analyse du FDR nous révèle le « quoi », l’écoute du CVR permet de mieux déterminer le « comment » et surtout de comprendre le « pourquoi » … ou, du moins, y contribuer dans une large mesure.

En l’absence des FDR et/ou CVR (enregistreurs non retrouvés ou non-exploitables), les investigateurs exploitent les enregistreurs de maintenance et/ou les mémoires non-volatiles de certains calculateurs afin d’en recueillir les données. Les données radar enregistrées par l’organisme de contrôle aérien viennent compléter les données ci-dessus.

Des rapports en cascade

A l’issue de l’ensemble des étapes d’investigation résumées ci-dessus, chaque chef de groupe – représentant une spécialité concernée par l’investigation – rédige un rapport factuel. A l’issue de l’ensemble du processus d’investigation, un rapport final est préparé. Les « parties » associées à l’investigation ne participent pas à la rédaction de ce rapport mais peuvent faire des propositions concernant la détermination de la cause probable de l’accident ainsi que les recommandations de sécurité associées.

Le Board confirme alors de façon souveraine les conclusions, la détermination de la cause probable et les recommandations de sécurité.

Les recommandations de sécurité

L’identification et la formulation de recommandations de sécurité reste le mandat principal de tout bureau d’investigation. Sans attendre la fin de l’investigation et la publication du rapport final, le « bureau » se doit d’apporter une réponse immédiate à toute défaillance, technique ou humaine, révélée par l’enquête en émettant toute recommandation de sécurité jugée nécessaire afin d’éliminer / atténuer les risques associés à cette défaillance. Il n’est donc par rare de voir un constructeur rappeler dans cet esprit l’importance d’un strict respect des procédures opérationnelles, de maintenance, …

Il est important de souligner que les recommandations de sécurité peuvent s’adresser à tous les acteurs du système ; autorités, services de la navigation aérienne, exploitants aéroportuaires, constructeurs, compagnies aériennes, …

Le tout dans un but de prévention

En résumé, il est important de rappeler le seul objectif de l’investigation d’un accident d’avion, tel que formulé dans le Chapitre 3, Alinéa 3.1 de l’Annexe 13 :

Objectif de l’investigation

3.1. Le seul objectif de l’investigation d’un accident ou incident devra être la prévention des accidents et incidents. Il n’est pas l’intention de cette activité d’assigner toute faute ou responsabilité.

Avant la date (et la mode), cette formulation pointait déjà le doigt vers une approche « systémique » de l’accidentologie.

Epilogue

Non, Sully et Jeff ne possédaient pas cette carte d’approche visuelle vers les eaux glacées de la rivière Hudson. En développant cette fiche, Jeppesen rend un bel hommage aéronautique à l’équipage pour ce que les Américains appellent « a feat of superior airmanship » (un exploit exceptionnel de pilotage … ou un exploit démontrant un niveau exceptionnel de pilotage).

© Jeppesen

Michel Trémaud

Publicité
Michel Trémaud

Michel Trémaud a débuté sa carrière au Bureau Veritas, l'a poursuivie à Air Martinique et Aerotour, avant de rejoindre Airbus pour une carrière de près de 30 ans, consacrée principalement aux opérations en vol, essais de développement / certification et sécurité des vols. Dans ces fonctions, il a contribué à de nombreux projets pilotés par l'OACI, IATA, la Flight Safety Foundation et Eurocontrol. Ingénieur et pilote de ligne de formation académique initiale, il est pilote privé ( avion / planeur / ULM ) ... et également formé sur A310/A300-600.

View Comments

  • En France dans ce glorieux pays, il existe un secteur où il ne peut pas y avoir de cinéma en cas d'accident aérien : c'est celui des ULM. C'est du non-certifié, donc on enquête ou on enquête pas sur les causes, c'est au cas par cas, si on veut.
    Ainsi un con-cepteur d'ULM peut réaliser des plans d'un appareil qui n'a jamais volé, faire une fausse déclaration sur ses performances à la DGAC (tout reste déclaratif), vendre ces plans, utiliser ses clients comme cobayes pilotes d'essais.
    Lorsque le crash arrive : mystère et boule de gomme sur les suites, les plans continuent à être en vente, le con-cepteur n'est nullement inquiété.

  • Je vous cite :
    "Aux Etats Unis, le NTSB est complètement indépendant du Department of Commerce (DOT), les membres de son « board » sont nommés directement par le Président et confirmés par le Sénat. Il est bien sûr indépendant de la FAA à laquelle il assigne nombre de ses recommandations ;"

    Et en France, de qui dépend le BEA, ?, dont je prends ici comme exemple le Rio-Paris, objet de tant de critiques, par ses conclusions dans son rapport final, en regard de 5 paragraphes à charges contre les pilotes et concernant l'avion :
    "...la déconnexion du pilote automatique et le passage en loi alternate "

    C'est tout, alors que :
    - obturation des sondes Pitot
    - badins, altimètres, vario, alarme d'écart d'altitude C-Chord
    - Perte altitude fictive (avion indiqué en descente alors qu'il était resté en palier ...)
    - Mise en virage non commandée (commandes au neutre)
    - Perte des vitesses caractéristiques (VLS, etc)
    - Perte du PLI (incidence)
    - Perte du bank angle
    - ECAM F/CTL Alternate Law (sans dire laquelle)
    - ECAM : Moteur : poussée figée (THR LCK)
    - F/D : se réarmant 5 fois avec 5 fois des ordres à cabrer
    - Speedtrend : indique des accélérations alors que la vitesse chute ...
    - Alarme STALL : deux alarmes intempestives
    - Alarme STALL s'activant à l'envers au pire moment
    - Alarmes Master Warning (s) & Master Caution(s) visuelles et sonores
    ECAM ; Manette de poussées figées
    ECAM : RUD TRV LIM (limitation du débattement de la gouverne de direction)
    ECAM : W/S (WindShear)

    Pas de message NAV ADR DISAGREE, le seul qui conduit vers la panne d'origine, la panne racine ... (qui n'apparaitra que 2 mn 39s trop tard ...)
    et j'en oublie ...

    Il serait bon de prévenir Monsieur Clint Eastwood ...

    • Ayant relu pour confirmation le Rapport Final du BEA sur un accident majeur, il apparaît que les recommandations sont bien assignées à l'OACI, l'EASA, la US FAA, La DGAC Française et les DGAC étrangères, comme applicable.

      Les recommandations dirigées vers la compagnie ou le constructeur sont assignées à l'EASA ou à la DGAC, dans le cadre de leurs responsabilités respectives en termes de maintien de la navigabilité et de surveillance opérationnelle.

    • Anenometrix,
      On sait bien que le BEA n ira jamais a l encontre d Airbus et des interets d Etat..
      L equipage est mort, pourquoi vouloir trouver d autres coupables dis moi??
      Ca me rappelle une fameuse phrase politique des annees 80..
      "responsables, mais pas coupables".. On se marre eh eh eh

      Enqueter sur des accidents , ce n est peut etre pas du "cinema", mais Clint Eastwood montre tres bien ici que ca peut souvent etre que du "blabla.."
      J ai bien aime la reproduction au simu.. possible au bout de 17 fois...mort de rire.

  • Bonjour,

    Le film de Clint EASTWOOD permet de passer un moment de cinéma comme on les aime. Je suis PPL VFR, et je ne me suis pas déplacé au cinéma pour suivre un exposé d'enquête tel qu'ils se passent dans la vraie vie. Certes, on voit bien dès le départ que ce sera lui contre les autres. Cela dit vers la fin du film, quand "les facteurs humains" ont été pris en compte, le NTSB reconnait et félicite SULLY, ce n'est pas aussi machiavélique que cela. Je pense qu'en dehors des séances "choc" très bien reconstituées, moi je me suis intéressé aux tourments psychologiques du Commandant, qui ne revit pas si bien que cela l'évènement, même s'il est sûr de lui quant à la décision qu'il a prise ce jour là. Le film est bon, ce n'est pas un chef d'oeuvre ça reste un bon moment d'aviation et un bon de moment de cinéma. Ne cherchez pas plus vous ne trouverez rien. Nous aurons encore et encore du Clint EASTWOOD de ce tonneau là.
    Cordialement

    Marc

  • Je ne vois pas très bien la différence entre "investiguer sur les accidents aériens" et "enquêter sur les accidents aériens". Ce que je vois, par contre, c'est la fin de phrase, dans ces deux cas, la fin de phrase dédaigneuse: "ce n'est pas du cinéma..."
    Tout le monde sait que tous les gens de cinéma, Clint Eastwood compris, sont de dangereux irresponsables, n'est ce pas?
    Eh bien non, désolé... D'abord, dans les gens de cinéma on trouve des pilotes... Aux USA Clint Eastwood en est un, John Travolta aussi. En France, on cherche un peu plus; bon, il y a quand même José Garcia...
    Mais l'important n'est pas là, à mon sens. S'il est vrai que le scénariste de "Sully" sait qu'il écrit un film pour une diffusion mondiale, et non pas pour une chaîne câblée du type HBO, je trouve qu'il y a dans ce film bien plus de rigueur que dans le traitement de faits aéronautiques effectués par les médias, et notamment les médias français, obsédés par le formatage et par le désir d'aller vite ( voir les chaînes d'information continue, TV mais aussi radio...). "Il faut faire chaud, coco!

    Personnellement, je respecte profondément les gens de l'air, mais je ne suis pas un homme du sérail aéronautique; ancien cadre dans l'exploitation cinématographique, je peux dire que "Sully" , qui va être vu par plus d'un million de spectateurs en France, est un film aussi important qu'a pu être à l'époque, par exemple, "L'étoffe des héros", qui situait le spatial dans la quête typiquement américaine de la "nouvelle frontière". Et, surtout, surtout, "Sully" montre toute l'importance de la décision humaine par rapport à celle générée par des programmes informatiques, fussent ils très élaborés... Faut il donc préparer le grand public à l'idée que les pilotes ne servent plus à rien?
    S'il y a un message véhiculé, celui qui est véhiculé par "Sully" est, à mon sens, un message d'espoir; un message certes gorgé de valeurs très patriotiques ( Eastwood ne mets pas le drapeau américain dans sa poche), mais un message avant tout humaniste, à la manière d'un John Ford. Et ce genre de cinéma... J'en redemande!

    • Christian,

      Nous adorons tous Clint Eastwood, nous avons tous adoré le film ... et honoré, dans l'épilogue de l'article, l'exploit du vrai Sully.

      Le titre n'est qu'une figure de style pour établir une passerelle entre la fiction et la réalité.

      Il faut le comprendre ainsi.

      • Je vous remercie pour votre petit mot... Je n'ai pas voulu être agressif vis à vis de qui que ce soit, vous l'avez bien compris; de toute façon vous êtes un professionnel de l'aéronautique; quant à moi je ne suis qu'un amoureux de la chose aéronautique... Je pense que nous nous rejoindrons en tout cas sur le constat suivant: l'homme n'est pas un ordinateur, n'est pas un robot... C'est toute sa grandeur, c'est toute sa noblesse... surtout quand il peut sauver des vies!

  • Il serait bien tout de même, pour des articles payants, que l'utilisation de la langue française soit sans reproche. Or "L'investigation des accidents aériens (...)" est une abominable mauvaise traduction de l'anglais. Le mot anglais investigation, dans cette acception, se traduit par enquête. Et on n'enquête pas quelque chose, mais sur quelque chose. Et donc le titre aurait dû être "Enquêter sur les accidents aériens, ce n'est pas du cinéma."

    • Toutes mes excuses Anne.

      Pour ma défense, je dirai que l'Anglais a été ma langue de travail aéronautique - et de publication - durant 40 ans.

      Pour la technique, je reconnais la maîtriser mieux que le Français.

      Ceci explique ce barbarisme.

      Il en va de même pour ce qu'il est convenu d'appeler les "expressions consacrées" (aviation parlance, en Anglais).

      Je serai extra vigilant désormais, merci par avance de votre compréhension.

Recent Posts

Avec l’uchronique A60 Junkers Aircraft réinvente le passé !

En plus de ses répliques d'avions anciens, Junkers F13 et autres E50, Junkers Aircraft a… Read More

27 avril 2024

Margrit Waltz, la pilote aux 960 convoyages !

Margrit Waltz est une légende parmi les pilotes. Cela fait presque 50 ans qu'elle traverse… Read More

27 avril 2024

Un autogire Revo-lutionnaire !

Contrairement aux hélicoptères, les autogires ne peuvent pas décoller à la verticale. Du moins, c’était… Read More

26 avril 2024

Biblio – Cent pour sang

Un livre à lire avant de regarder la série Masters of the Air. Ou même… Read More

26 avril 2024

Les prix de la photographie aéronautique Jacques Balsan de l’Aéro Club de France 2024

Les prix des meilleures photos aéronautiques de l'année ont été décernés par l'Aéro-Club de France… Read More

26 avril 2024

Le SNPL manifeste contre les opérations monopilote

Le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) manifeste, ce vendredi 26 avril 2024, devant… Read More

26 avril 2024
Publicité