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L’association Replic’Air qui a entrepris la construction d’une réplique du Morane-Saulnier Type G de Roland Garros vient de mettre la main sur les essais de soufflerie réalisés par Gustave Eiffel. Les ingénieurs ont pu passer à la moulinette de Catia V6, les polaires datant de 1915.
« Nous avons réussi, grâce au Laboratoire Eiffel et au conservateur du Fonds Eiffel, à remettre la main sur les polaires du Morane G », explique Jérémy Caussade, l’animateur du projet Replic’Air. « C’est un ensemble de données très précieux et passionnant qui nous permet de croiser nos études théoriques aux résultats de soufflerie ». Cent ans séparent les travaux de l’association Replic’air de ceux de Gustave Eiffel, et des années lumière en ce qui concerne les moyens de recherche et de conception, et pourtant, comme le reconnaît le président de cette association de passionnés, les informations que vient de leur livrer le Fonds Eiffel sont d’une première importance.
Les ingénieurs aéronautiques réunis au sein de Replic’Air sont animés par une étonnante curiosité intellectuelle. Ils cherchent en effet à appliquer les connaissances actuelles à la conception aéronautique des premières machines volantes. Ils ont jeté leur dévolu sur l’hydravion Morane-Saulnier Type G avec lequel, Roland Garros, en avril 1913, se classa deuxième de la première Coupe Schneider.
En utilisant le logiciel de conception Catia, et en ayant recours à une maquette numérique 3D, ils ont pu vérifier les plans d’origine et corriger certaines erreurs et incohérences. Ensuite, ils en ont tiré une liasse de plans exhaustive aux standards modernes, qui sont utilisés pour la construction qui va débuter prochainement. Le marbre du fuselage est prêt, les analyses techniques portant sur l’aérodynamique, les qualités de vol et la structure sont en cours.
Gil Roy
Replic’Air
– 4 rue de Belfort. 31000 Toulouse
– [association.replicair@gmail.com
->association.replicair@gmail.com
]
– [Page Facebook de Replic’Air
->http://fr-fr.facebook.com/people/R%C3%A9plicair-Morane-Saulnier-Type-G/100002953849317]
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Documentation Morane Saulnier Type G
Bonjour
Je suis aéromodéliste et je vis à l’île de la réunion.
Je suis en train de réunir de la documentation concernant l' appareil cité dans le titre, dans le but d'en construire une réplique la plus fidèle possible.
Il s'agirait d'un modèle volant, radiocommandé et d'une envergure de 1800 mm.
Si vous disposez de plans de l'original, de photos de la structure, de données concernant le profil, de documents détaillant le mécanisme de gauchissement des ailes etc.. , je serais très intéressé.
Il va de soi que je prendrais à ma charge tout frais liés à cette requête, ainsi que les frais d’expéditions.
En vous remerciant par avance de ce que vous pourrez faire pour moi, cordialement,
Mr GROSLIER Philippe
PS: Vous dites qu'il à été adopté un profil différent pour plus de sécurité, de quel profil s'agit il ?
Gustave Eiffel à la rescousse de Replic’Air
bravo!!!!! messieurs, avec votre audace , l'aviation ancienne nous entoure et cela et très
important pour les génerations futures que l'aviattion n'est pas venue d'une baguette
magique et que tous ces hommes l'ont forgée!!!!!
amicalement
Gustave Eiffel à la rescousse de Replic’Air
Bonjour à tous,
Merci pour vos encouragements! Et merci également à Aerobuzz pour la justesse de cet article.
@ Philippe : Philippe, nous te proposons de nous contacter sur notre adresse (association.replicair@gmail.com) afin de voir ce que tu souhaites exactement et ce que nous pouvons être en mesure de te communiquer. Nous ferons le maximum dans la mesure de nos moyens pour répondre à tes attentes.
@ Noël : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les performances de cet aéronef de conception centenaire sont plus qu'honnête. Voyez plutôt : 120 km/h de vitesse de croisière pour 80HP // Décollage et atterrissage en moins de 60 mètres... // 285 kg de masse à vide. Pas si mal non?
Nous ne pensons pas qu'un tel aéronef puisse être industrialisable en l'état, du fait de son comportement marginal ainsi que du gauchissement par vrillage de l'aile...
Ré-ouvir Fréjus pour un potentiel vol centenaire de la Traversée de la Méditerranée? Ce serait très intéressant... D'ici là, nous allons nous concentrer sur la réalisation de l'aéronef.
Affaire à suivre!
Aéronautiquement,
Jérémy - Equipe Réplic'Air
Gustave Eiffel à la rescousse de Replic’Air
Je viens de lire l'article dans la revue "Le Fana de l'Aviation", et je trouve votre projet ambitieux et remarquable.
Y aurait-il la possibilté de venir voir cet appareil en cours de construction, sans que celà ne vous dérange.
Je suis maquettiste amateur et passionné par la Grande Guerre. (voir les forum Master 194, Fighter Forum ou Rittmeister).
Auriez-vous, à tout hazard, des plans ou photos détaillées des flotteurs qu'avaient certains MS G ? Je souhaiterai, à partir d'une maquette d'un MS G ou H, en faire un version hydravion. Meric d'avance.
En pièce jointe, ma dernière réalisation : un Fokker V.22, prototype de D.VII (maquette introuvable dans le commerce).
Philippe MORETTI
Gustave Eiffel à la rescousse de Replic’Air
Je ne suis guère passionné par les reliques. Par contre félicitations pour cette vision de réplique, elle est passionnante avec une lecture critique des plans. Je note que l'aérodynamicien, encore une fois, ne s'intéresse pas au propulseur. Il sera toujours une boite mystérieuse qui pèse toujours trop lourd. C'est notable que cet avion centenaire n'est pas un foudre de guerre au vues des performances actuelles, mais elle peut toutefois interpeller sur la vision du passionné de technologie. Elle est comme un retour aux sources, on reprend le chemin au départ et en fonction de l’évolution des mathématiques et des matériaux, on regarde ce que ça pourrait faire aujourd’hui ? À partir d’où parle-t-on de saut technologique ?
Cette réplique revue et modernisée, en supposant qu’elle frotte beaucoup moins dans l'air que la relique, est-elle industrialisable ? La question n’est pas du tout ridicule.
Coté moteur, j’avoue qu’il y a là aussi vraiment un abysse. Du vilebrequin type chocolat, aux performances intrinsèques pures. Un quasi 11 litres de 80 chevaux à 1200 tours et 121 kg. Le carburant et le lubrifiant ont évolué itou. Mais il demeure une constante, sa musique. Un 9 cylindre, ça oui, ça fait frissonner, même chez un béotien. Disons que le Baudouin monocylindre à 1000 rpm sur le pitalugue de monsieur Brun avait son charme aussi.
Alors, pourquoi pas une réplique moderne du 9 cylindre à 1200 rpm, sans électronique, 40 ch et 30 kg à bas coût suffisant pour tirer le nouvel avion ? Bah, je n’y crois pas, ça ferait trop moteur de Harley révisé.
Bonne chance à Jérémy & Co – on rouvrira donc l’aéroport de Fréjus en 2013, juste 500 mètres de piste coté mer ? Ça serait trop génial !!! On en parle à monsieur Élie Brun, le maire celui-là ?
Noël