Le Piper J3 de Cambrai sort ses griffes pour le Tiger Meet

En prélude aux festivités du cinquantième anniversaire du Tiger Meet qui aura lieu du 4 au 19 mai 2011 sur la base aérienne BA 103 de Cambrai, l’aéro-club Louis-Blériot de Cambrai a décoré son Piper J3 aux couleurs de l’événement… C’est aussi un hommage aux aviateurs qui quittent la ville après 70 ans de présence.

Le Tiger Meet est le grand exercice interarmées qui réunit, chaque année, des escadrons des différentes forces aériennes de l’OTAN. Leur point commun est d’avoir pour emblème un tigre. Cette année, du 3 au 19 mai, 17 nations se mesureront dans le ciel de Cambrai. Une centaine d’avions et d’hélicoptères seront engagés dans d’impressionnantes simulations de combats aériens. 900 aviateurs et mécaniciens militaires sont attendus sur la base aérienne BA 103 de Cambrai.

L’aéro-club de Cambrai avec le soutien de la ville et de l’Armée de l’air organise, le 15 mai, sur l’aérodrome de Cambrai-Niergnies, un meeting aérien qui s’annonce comme le plus important de l’année avec un plateau rêvé placé sous le signe du tigre. Les organisateurs ne sont pas allés loin pour composer leur programme. Outre les habituels warbirds et autres avions de collection, ils présenteront les chasseurs (F16, F18, Grippen, Saab105, Mirage F1, Mig29, Rafale) et les hélicoptères (Mi24, AB212, Puma, Tigre) du Tiger Meet. L’Equipe de voltige de l’armée de l’air, Cartouche Doré et la Patrouille de France sont également au programme. Du lourd !

Pour l’occasion, l’aéro-club a décoré son Piper J3 aux couleurs du Tiger Meet. C’est d’ailleurs Régis Rocca, le graphiste qui avait décoré les Mirage 2000 français impliqués dans l’exercice 2010, qui a signé cette réalisation. Le biplace participera au meeting du 15 mai, et le 19 mai, en clôture du Tiger Meet, il ira se poser sur la BA 103 avec aux commandes le colonel Eric Gernez, commandant de la base, et le lieutenant-colonel Sébastien Vallette, commandant de l’escadron de chasse 1/12 Cambresis, tous deux membres de l’aéro-club Louis-Blériot.

Gil Roy