L'aviation d'affaires apparaît de plus en plus comme un débouché logique aux eVTOL. © Lilium
Le numéro un mondial de l’aviation d’affaires en propriété partagée a signé une promesse d’achat portant sur 150 exemplaires de l’eVTOL Lilium. Un nouvel avenir se dessine pour ces engins volants qu’il va être, de plus en plus difficile de continuer à appeler « taxis volants ».
Pour l’aviation d’affaires, les eVTOL apparaissent comme la solution aux problèmes liés à la saturation du trafic routier dans les grandes métropoles fréquentées par leurs clients. Ces engins volants électriques à décollage et atterrissage vertical sont vus comme le moyen de relier rapidement les aéroports aux centres villes. Ils sont le prolongement du jet d’affaires.
NetJets, le plus important opérateur d’avions d’affaires en propriété partagée au monde, à l’intention de commander 150 eVTOL à la start up allemande Lilium. Ils sont destinés à être exploités dans le même cadre réglementaire Part 135 que les avions, aux USA et en Europe.
Pour mémoire, l’eVTOL Lilium a une capacité d’emport de 6 passagers en plus du pilote. Il a une autonomie de 250 km et sa vitesse maximale de déplacement est de 280 km/h. Son constructeur allemand annonce un démarrage commercial en 2024 pour une mise en service opérationnelle en 2025.
NetJets n’est pas le premier opérateur d’avions d’affaires en propriété partagée à se positionner face aux eVTOL. En juin 2021, OneSky Flight a déclaré son intention d’acquérir 200 exemplaires de l’EVE, l’eVTOL d’Embraer. OneSky Flight est une entreprise sœur de FlexJet, l’autre poids-lourds américain de l’aviation d’affaires en propriété partagée. FlexJet, créée par Bombardier en 1995, appartient aujourd’hui au fonds d’investissement Directional Aviation, également propriétaire de OneSky Flight.
Même si les eVTOL relèvent encore plus du registre des promesses que de l’opérationnel, envisager cette nouvelle forme d’aviation sous l’angle d’un complément à l’aviation d’affaires paraît plus crédible. Cela n’aura échappé à personne qu’Uber a fait machine arrière. Au vu de l’inflexion du marché, parler de « taxi volant » va finir par relever de l’abus de langage. « Limousine volante » serait plus approprié. Mais beaucoup moins politiquement correcte.
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L’hélicoptère aurait dû s’imposer pour les liaisons rapides entre aéroport et centre ville . Il n’en est rien. Passer du kérosène à l’électricité est il suffisant pour que ce besoin s’affirme ?