Débat aà l’Assemblée nationale, le 12 février 2007, à l’initiative de la Fédération française aéronautique et du groupe d’étude » vol libre et aviation légère » de l’Assemblée nationale.
Un débat a eu lieu à l’Assemblée nationale, le 12 février 2007, à l’initiative de la Fédération française aéronautique et le groupe d’étude » vol libre et aviation légère » de l’Assemblée nationale sur le thème : » les impacts sociaux et économiques de l’Europe sur la pratique de l’aviation légère et sportive en France « . Il n’a atteint que très partiellement son objectif. Les participants ont passé trop de temps à louer le modèle français, témoignages à l’appui, et pas assez à présenter les moyens de faire la promotion des particularités françaises au niveau de la Commission européenne et de l’EASA. Des pistes ont été esquissées, mais trop succinctement. D’ailleurs on peut s’étonner qu’aucun représentant des instances européennes n’ait participé à cette table ronde, décidemment trop franco-française. Le président du groupe parlementaire a invité les participants à se réunir à nouveau très rapidement après les prochaines élections législatives. Lors de cette prochaine rencontre, il faudra absolument que les intervenants se projettent au cœur de l’Europe et que les discussions portent sur les stratégies de lobbying susceptibles d’être mises en œuvre. A en croire ceux qui sont au fait des dossiers, il y a urgence.
Un groupe parlementaire utile
Il y a plus d’une centaine de groupes d’étude à l’Assemblée Nationale française. Parmi ceux-ci, il y en a un sur l’aviation civile, un sur l’aéronautique, un sur l’industrie spatiale, un sur l’aviation commerciale. Le groupe d’étude sur » le vol libre et l’aviation légère » a vu le jour, il y a deux ans seulement, à l’initiative de députés, pilotes privés et membres d’aéro-club. Il se compose de 25 députés. » Quand nous avons créé ce groupe, parmi les 550 députés qui ont répondu à notre appel, on a pu distinguer trois catégories « , explique Bruno Le Roux, président du groupe. » Il y avait des passionnés, des pratiquants et des députés qui souhaitaient fermer un terrain sous la pression des riverains et qui pensaient qu’ils pourraient trouver ici les moyens de le faire. Notre vocation est la défense et le soutien de l’aviation légère et sportive. Nous nous efforçons aussi d’évaluer l’influence et l’impact des décisions prises par l’Assemblée Nationale « . A noter que l’Assemblée nationale possède son propre aéro-club qui regroupe une quarantaine de membres.
Gil Roy. Aviasport N°625 / Avril 2007
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