Le Legacy 500 lors de son essai sur le terrain de Gavião Peixoto. L'avionneur, et donc le Brésil, se positionnent sur le développement de l'Intelligence Artificielle appliquée à l'aérien. Un système d’atterrissage autonome a déjà été testé en simulateur. © Embraer
L’avionneur brésilien Embraer et l’Université publique Espírito Santo Vitória (Brésil) mènent depuis six mois des recherches sur le sujet.
Un biréacteur Legacy 500 s’est déplacé de manière autonome, sans aucune intervention humaine grâce à un système d’intelligence artificielle intégré. L’expérimentation a été réalisée fin août 2019 sur le site d’Embarer à Gavião Peixoto, dans l’état de São Paulo. L’appareil prototype était équipé sur son fuselage (au dessus du cockpit) d’un dispositif de caméra intelligente tournante (à l’instar des caméras disposées sur le toit des voitures Google pour filmer les routes). D’autres caméras étaient visibles à l‘avant sur le nez de l’appareil.
D’abord testé en simulateur, cette technologie autonome de détection et navigation par image, capteurs laser et GPS, a permis au Legacy 500 de se déplacer avec succès sur les taxiways pour rejoindre le point d’attente et s’aligner sur la piste comme s’il allait décoller, avant de revenir au parking. Les commandes d’accélération, de direction et de freinage étaient toute gérées par l’ordinateur. Deux hommes étaient à bord prêts à reprendre les commandes si jamais le système tombait en panne.
Ce test est une première sur un jet. Les ingénieurs et universitaires se sont appuyés sur la technologie Intelligent Autonomous Robotic Automobile (IARA) développée depuis une dizaine d’années dans le laboratoire de recherche de l’Ufes.
L’avionneur a aussi annoncé collaborer avec une douzaine d’universités et centre de recherches dans le pays. Quelques semaines plus tôt, des chercheurs allemands ont réussi à faire atterrir un avion bimoteur léger à hélice de façon entièrement autonome pour la première fois, grâce à un GPS combiné à des caméras infrarouges. JB
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Un jour un petit génie de l'informatique rendra toutes ces machines folles et il y aura un grand chaos.
... et ca sert à quoi ???
A réduire ce qu'Hubert Reeves appelle le PFH*...
Car j'imagine que le dispositif doit être insensible aux alés météo et aux erreurs humaines.
Il serait logique également que les logiciels intégrent des variables, tels les trafics, les alertes, etc...
On confie à la machine ce qu'elle sait le mieux faire : des calculs sans risques de divergences.
*Le p.t..n de facteur humain.