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Aviation Générale – brèves

Homologation française de l’ULM amphibie Flywhale FW02

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Gil Roy

La société vendéenne Aildor, basée à Chasnais, annonce avoir obtenu le 14 septembre 2018, l’homologation de l’ULM amphibie allemand Flywhale FW02.


Aildor précise que « le pôle ULM de la DSAC a délivré la fiche d’identification numéro B203SF03326E au terme d’un processus standard d’échange de données, traduction et validation au cours duquel Aildor a assuré le rôle de représentant officiel du constructeur auprès de l’autorité. »

Le Flywhale FW02, de structure composite carbone-époxy, se caractérise par l’absence de haubans et de flotteurs sous les ailes, ce qui permet un démontage rapide pour le transport et le stockage. « Les mesures de bruits ont été effectuées par Aildor, selon la norme ULM française, et ont permis de constater que le Flywhale émet 4,7dB de moins qu’un autre ULM amphibie de même catégorie, équipé du même moteur mais d’une hélice propulsive. »

Le Flywhale décolle de l'eau en 350 m (245 m d'une piste). © Flywhale Aircraft
Le Flywhale est équipé d'un moteur Rotax 912iS logé en haut du pylône. © Flywhale Aircraft
Le Flywhale a une envergure de 9,17 m, pour une longueur de 7,0 m et une hauteur de 2,35m. © Flywhale Aircraft
Le concept du Flywhale permet un transport aisé sur remorque. © Flywhale Aircraft

Les premiers exemplaires de série volent aujourd’hui en Allemagne et en Suisse; les prochains appareils devraient voler sous identification française d’ici quelques mois. Aildor qui est le représentant officiel de Flywhale Aircraft assurera les formations sur FW02 à compter de mi-2019.

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Je suis passionné d'eydravions, mais la France n'est pas prête pour cela (comme d'hab) Le searey américain semble être de bonne facture sur bien des points, mais le faire venir en France est peine perdue, ou le laisser sur une pelouse !!!!

  • Bonjour à tous
    Comme d'habitude c'est un magnifique monoplace .
    En biplace conditions ULM "ça ne le fait pas" !
    En restant "dans les clous" ULM monoplace on a "droit" à de l'ordre de 55 litres de carburant et de l'ordre de 2 heures de vol rapide avec la réserve légale ....... Si le pilote n'est pas plus lourd que la norme !
    C'est bien pour cela que les lobbies des constructeurs poussent à la roue pour avoir une masse ULM maxi au décollage de 500kg et plus .

    L'hydraviation a déjà bien des galères sur des plans d'eau plus ou moins calmes .
    Alors quand il faut se poser sur une crique pleine de troncs d'arbres et de rochers au milieu de la forêt ...... Ici en Guyane ce n'est pas triste !!!!
    Les hydravions , surtout ULM , c'est à ranger dans la même case que les SUV : Sans Utilisation Véritable . De beau jouets , pas plus .

    Les hydravions ULM c'est comme les dirigeables , ça fait rêver , mais si c'était si formidable que cela il y en aurait partout .
    Il n'y a que "les grand" qui vivent dans des niches écologiques bien particulières , Alaska , Canada , Maldives ......
    Salutations

    PS : Où sont partis les 16,5 kilos en moins dans la version française ?

    • Mise a jour de mon commentaire le 21 aout 2019 : Avec la nouvelle réglementation ULM française mise en place le 1 juillet 2019 cette machine est maintenant "dans les clous" et bien plus intéressante !
      Salutations et bons vols

  • Claude Dornier doit être plutôt déçu du peu d’enthousiasme de l’hydraviation dans le monde. Comme beaucoup de pionniers avant gardistes il fut ignoré ou méprisé.
    Bonne chance au FW02 et vive l’hydraviation !!!

    • L'hydraviation, à part éventuellement pour les bombardiers d'eau (ça se discute, voir l'évolution sérieuse du marché, au-delà de l'aspect romantique que l'on (et j'en suis) peut attacher aux "canadairs") ne concerne plus guère que l'aviation de loisir ou l'aviation "de brousse" (Canada, Alaska). Alors Dorier ou d'autres n'ont pas du tout été ignorés, simplement leurs idées, qui ont eu un certain succès au début (les "Clippers" américains des années 30), ne sont plus adaptées. Attention aux délires de persécution, dans ce domaine comme dans d'autres.

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