Il tient à la fois de l’avion et de l’hélicoptère, l’autogire qui est apparu en 1923 est d’une certaine manière le premier aéronef hybride de l’histoire de l’aviation. Depuis les années 80, il bénéficie d’un regain d’intérêt dont se fait l’écho Patrick Perrier dans son dernier livre.
Au salon Aero de Friedrichshafen, les constructeurs d’autogires occupent quasiment un hall entier. Ils présentent chaque année des nouveautés et surtout des machines de plus en plus sophistiquées qui offrent un confort comparable aux ULM trois-axes de haut de gamme. Intérieur cuir, cabine chauffée, planche de bord Garmin, les autogires des années 2020 séduisent de plus en plus de pilotes. En France, la DGAC comptabilise 869 autogires et la FFPLUM recense 1.364 licenciés autogire. L’autogire constitue la classe 4 dans la famille des ULM.
L’autogire a été imaginé, il y a 100 ans, par l’ingénieur espagnol Juan de La Cierva. L’appareil est sustenté par un rotor et propulsé par une hélice. Il décolle et se pose court. Il est d’une remarquable maniabilité. Celui qui découvre l’autogire en vol est d’abord surpris par son confort et surtout par l’absence de vibrations. Dans le livre qu’il consacre à l’autogire, Patrick Perrier présente l’offre actuelle. Et elle est riche.
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