Olivier Stoltz livre son deuxième recueil de peintures d’avions. L’artiste s’est intéressé, cette fois-ci, aux jets militaires des années cinquante et soixante, à cocardes ou étoilés. La mise en scène minimaliste qui consiste à présenter chaque appareil sur fond noir, associée à une maîtrise du pinceau, rend inquiétants ces monstres de métal tapis dans l’ombre de la page. Le fait qu’on ne puisse en distinguer qu’une partie les fait encore plus menaçants.
Eclairées par un rai de lumière qui s’accroche sur les rivets et découpe le revêtement d’alu, ces machines de guerre aux galbes nostalgiques regorgent de puissance. Mais le temps est impitoyable comme peut l’être un Etat-major quand il décide qu’un chasseur a fait son temps. Alors l’oubli emporte la machine qui fit la fierté d’une nation et permit de garder à distance la menace pendant les années de guerre froide.
Toutes n’ont pas la chance de tomber entre les mains attentionnées de collectionneurs. Beaucoup finissent à la ferraille ou agonisent, derrière un hangar comme l’illustre cette suite saisissante de peintures d’épaves envahies par la végétation. A travers ce recueil, Olivier Stoltz révèle l’âme de ces objets inanimés…
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Métal hurlant, métal dormant
Ces peintures sont magnifiques et restituent dans le détail ce qu'incroyablement l'oeil humain ne verrait peut-être pas sur une vraie photo.