L'entreprise Di Sante a été créée en 1984. En 2014, elle a réalisé un CA de 11 M€
« Nous recherchons 6 fraiseurs et 2 tourneurs sur machines à commandes numériques, 6 chaudronniers, 6 soudeurs, 2 chargés d’affaires et 1 responsable achat sous-traitance. Au total 23 personnes peuvent intégrer notre entreprise spécialisée dans les pièces uniques de grande dimension pour l’aéronautique, le nucléaire, l’offshore, l’armement, les machines-outils ou les équipements industriels. ». A la tête du service commercial, Damien Di Sante désespère de recruter les salariés qualifiés dont il aurait besoin pour assurer le développement de la PME familiale de 95 personnes installée à Saint-Jean-de-Maurienne.
La société Di Sante n’est pas un cas isolé dans l’industrie. Les efforts du GIFAS pour promouvoir les métiers de l’industrie aéronautique ne suffisent pas à résoudre ce problème récurrent. L’avion des métiers ne parvient pas à faire décoller les vocations…
Pour faire face à ses besoins de personnel, l’entreprise savoyarde a fait appel, il y a quatre ou cinq ans, à une entreprise de placement d’ouvriers polonais. Une quinzaine sont venus. Dix se sont installés en Maurienne avec leur famille et ont aujourd’hui un contrat de travail (CDI). « Nous avons même fait appel à des chasseurs de têtes pour trouver des soudeurs. Sans succès ». Pour convaincre un technicien de venir du nord de la France, l’entreprise a du trouver un emploi pour son épouse. Elle sait que c’est aussi un passage obligé…
En lançant une campagne de presse, Di Sante espère décrocher des candidatures.
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Savoie : Di Sante recherche 23 techniciens qualifiés
grenoble est une jolie région, difficile de comprendre que ceux qui se sentent plus qu'à l' étroit en région parisienne et font chaque matin des heures de transports bien compressés ne soient pas intéressés, surtout qu'à priori la rémunération est certainement égale, avec l' avantage d'être sur place pour le ski et le reste;
pour les soudeurs compétents, personne ne fait la formation correspondante, en mécanique générale, en 15 jours, on apprend au premier manchot à souder à l' arc.
souder au tig pour l' aéro, cela s' apprend.
Savoie : Di Sante recherche 23 techniciens qualifiés
Dans ce pays, on n'a que mépris pour les manuels (sauf en cas de panne auto, fuite d'eau ou pb electrique: là, on les regarde...). Cela commence dès l'école , et ça date de l'ancien régime avec une noblesse qui ne travaillait surtout pas. Maintenant, ce sont les gamins des banlieues (bien bronzés de préference...) qu'on envoie au CAP: ils prennent cela, avec raison, pour une ségrégation de plus. Ceux qui affirment, "mais non, le travail manuel , c'est très noble! " sont les premiers à hurler à la mort si leur rejeton ne fait pas le bac (avec 22 sur 20 !) et ne redouble pas deux fois sa première année d'université (pour les presques bons, ce sera ingénieur...conseil, bien sur !). La mamie d'un jeune "choumac" d'Airbus industrie m'a demandé un jour de trouver une place au "passage" pour son petit fils car la chaudronnerie c'était trop dur. Avoir un beau costard et "mater" les passagères, c'est toujours une question de "pétard" (pas le même...) Et en plus, c'est mieux payé ! Tiens, d'ailleurs, c'est payé combien ces postes non pourvus ?