Publicité
Categories: Culture Aéro

Dans les entrailles des bases secrètes nazies du Pas-de-Calais

Published by
Fabrice Morlon

Dans notre parcours estival à la (re)découverte du patrimoine aéronautique et spatial, le Pas-de-Calais est une étape toute particulière. Trois lieux de mémoire méritent le détour, qui auraient pu influencer de manière importante, voire définitive, l’issue de la Deuxième Guerre Mondiale. Partez à la découverte de ces lieux qui font le lien entre Peenemünde et le Pas-de-Calais : les bases secrètes d’assemblage et de lancement des V2.


En décembre 1942, alors que la France est occupée par l’Allemagne nazie, Hitler donne l’ordre de construire dans le Nord de la France un gigantesque Blockhaus, qui servira à l’assemblage et au lancement des V2 sur l’Angleterre.

La V2 a laissé une empreinte sur plusieurs site du Pas-de-Calais. Ici, à la Coupole d’Helfaut, au premier plan un moteur et à l’arrière plan, une véritable V2. © La Coupole

Premier missile balistique de l’Histoire, la V2, nommé précédemment A4 lors de sa phase de tests à Peenemünde, est une arme de représailles V pour Vergeltungwaffen : armes de représailles en allemand en réponse aux bombardements alliés. La V2 a été imaginée par un esprit brillant, mais membre du parti nazi, l’ingénieur allemand Wernher Von Braun. Celui-là même qui permettra aux USA, un peu plus de vingt ans après, d’envoyer des hommes vers la Lune à bord de la gigantesque fusée Saturn V. La V2 et Saturn V, tout comme les lanceurs Ariane ou Soyouz, ont en commun le principe de motorisation hérité des développements des techniques de propulsion développées par l’Allemagne nazie.

La production de la V2 en série débutera en janvier 1944 dans l’usine de Mittelwerk au camp de concentration de Dora-Mittelbau. 60.000 détenus passeront dans ce camp où 20.000 d’entre eux périront. Les détenus, dirigés par von Braun et Arthur Rudolph Arthur Rudolph sera aussi recruté par les USA à la fin de la guerre pour travailler sur leur programme spatial, travaillent également à la fabrication des V1, bombe volante pourvue d’ailes et d’un pulsoréacteur, qui sont les premiers missiles de croisières.

Le Blockhaus d’Eperlecques devait permettre de tirer quotidiennement 36 V2 sur Londres. © Fabrice Morlon / Aerobuzz.fr

V1 et V2 ont été imaginées dans le but de venger l’Allemagne nazie des bombardements effectués par les Alliés sur son territoire. Provoquant des dégâts matériels importants, elles ont surtout et avant tout atteint le moral de la population anglaise et belge lorsqu’elles furent lancées entre juin et mars 1945 contre Londres et Anvers principalement. Imprévisibles, il était difficile de savoir où et quand tomberait du ciel l’un de ces engins meurtriers. Des systèmes de ballons déployés à Londres on réduit l’impact des V1. Quelques aviateurs ont également risqué leur vie en allant, du bout de leur aile, toucher celui du V1 pour le déstabiliser et le faire plonger dans la Manche.

Le Pas-de-Calais représentait un endroit stratégique pour atteindre l’Angleterre avec ces armes de représailles. C’est ainsi que le site d’Eperlecques est choisi en 1942 pour construire un centre d’assemblage et de lancement des V2, alors que des rampes de lancement de V1 sont installées un peu partout dans le Nord et jusqu’en Normandie Des vestiges de ces plate-formes, ainsi que des dalles de lancement de V2 par des camions mobiles sont encore visibles dans la région. Suffisamment loin des côtes pour ne pas être atteint par les canons des navires de guerres, Eperlecques représente la somme de critères importants aux yeux des Allemands pour construire le Blockhaus et acheminer les V2 en pièces détachées : une voie ferrée à proximité du site, un canal navigable à grand gabarit, un site établi en pleine forêt et en contrepente par rapport à l’Angleterre, des lignes électriques et un réseau routier important font d’Eperlecques le lieu idéal.

Vidéos et panneaux didactiques permettent de mieux comprendre la construction de ce bunker gigantesque et ses fonctions envisagées. © Fabrice Morlon / Aerobuzz.fr

Les travaux commencent en mars 1943 et emploient de la main d’œuvre locale, des travailleurs du STO (Service du Travail Obligatoire), des prisonniers de guerre belges, français, hollandais, polonais, soviétiques et tchécoslovaques.

Les plans prévoyaient un édifice colossal de 216 m de long, 95 m de large et 33 m de hauteur. Le blockhaus devait abriter une usine autonome de production d’oxygène liquide, une lieu de stockage des V2 et des chambres de préparation au tir. Les éléments des V2 devaient arriver par voie ferrée pour être assemblés dans le bunker. Érigées à la verticale, les fusées devaient être acheminées sur un pas de tir à l’extérieur Une version du blockhaus imaginait un ascenseur qui amènerait les fusées sur le toit. Les Allemands prévoyaient de lancer quotidiennement 36 fusées vers les cibles des Alliés.

Dès le mois de mai 1943, la Royal Air Force repère les travaux en cours et le lien est rapidement fait avec le site de Peenemünde. A Londres, le docteur Jones, conseiller scientifique de la RAF, établit un lien entre Peenemünde, centre de recherches sur les armes V et le chantier d’Eperlecques

Le 27 août 1943, 185 bombardiers B-17 de la 8th USSAF viennent déverser leurs bombes au-dessus d’Eperlecques qui subira 25 bombardements en un an. C’est lors de ce raid que le commandant René Mouchotte sera abattu REndu en partie inutilisable, le Blockhaus deviendra une usine de fabriation d’oxygène liquide. Pour l’assemblage des V2, les Allemands trouveront une autre solution tout aussi spectaculaire et hors normes que ce gigantesque bunker.

A l’entrée du parc, des wagons à bestiaux rappellent la période sombre des déportations et de l’acheminement des détenus sur les sites de construction dans le Pas-de-Calais. © Musée du Blockhaus d’Eperlecques

Le parc du Blockhaus d’Eperlecques est un véritable musée à ciel ouvert qui présente de nombreux véhicules de la Deuxième Guerre Mondiale. © Musée du Blockhaus d’Eperlecques

Une nouvelle rampe V1 vient compléter la collection du musée d’Eperlecques. © Fabrice Morlon / Aerobuzz.fr

Ouvert au public depuis 1973, le Blockhaus d’Eperlecques est classé Monument Historique en 1985. C’est aujourd’hui un parc en plein cœur d’une forêt luxuriante à quelques kilomètres de Saint-Omer. Le propriétaire des lieux, Hubert de Mégille, a voulu en faire un espace de mémoire et de conservation du patrimoine.

Au sortir du bâtiment d’accueil, vous trouverez des wagons à bestiaux dans lequel sont diffusés des messages audio. Ces « trains de la honte », qui ont servi à la déportation de millions de personnes vers les camps de concentration, ont également servi à acheminer la main d’œuvre sur le site d’Eperlecques dès 1943. 6.000 personnes sont venues dans ces conditions. Avant de découvrir le Blockhaus, un parcours au-travers de la forêt vous amènera, pendant une heure environ, à découvrir le matériel utilisé par les différentes armées au cours du conflit de 1939-1945. Ainsi, vous trouverez un u-bot, un radar, des canons anti-aériens, des hérissons tchèques, des camions GMC parmi de nombreux véhicules en excellent état de conservation.

Une véritable rampe de lancement, sur laquelle a pris place une réplique de V1, a été installée en mai dernier au sud du bunker, venant ainsi compléter une collection qui ne cesse de s’agrandir au fil des ans.

Le bunker, quant à lui, est visitable en partie. Quelques éléments sont accessibles qui présentent les vestiges de l’usine de fabrication d’oxygène liquide. Un film présente l’histoire du blockhaus tel qu’il a été imaginé et tel qu’il aurait dû être. Comptez deux heures de visite pour ce site bien aménagé et sécurisant.

La visite de la Coupole débute par la traversée du tunnel ferroviaire par lequel les V2 devaient arriver. © La Coupole

Bien que le Blockhaus d’Eperlecques ait été rendu inopérant par les Alliés, les Allemands n’ont pas baissé les bras pour autant et ont recherché un nouveau site pour assembler et lancer leurs V2. Le site retenu se trouve à quelques kilomètres de Saint-Omer, sur la commune d’Helfaut. Une ancienne carrière de craie, aménagée de manière spectaculaire, devait reprendre le rôle du bunker d’Eperlecques. C’est ainsi que les travaux démarrèrent en novembre 1943 pour creuser des tunnels dans la colline crayeuse. Un dôme de béton de 71 m de diamètre et de 5 m d’épaisseur a été coulé au-dessus des galeries de manière à protéger les installations et les V2 qui devaient y être stockées. Là encore, les Alliés ont rapidement repéré les travaux colossaux qui étaient menés sur le site mais il a fallu attendre le mois de mars 1944 pour qu’un bombardement soit planifié. Près de 4.300 tonnes de bombes ont été déversés sur la coupole qui, même rendue heureusement inutilisable, est toujours en place aujourd’hui.

La Coupole est aujourd’hui un centre historique qui explique, depuis 1997, comment le site a été construit et quel rôle il devait jouer dans les plans d’Hitler. On prend la mesure de l’édifice depuis le parking visiteur. Le dôme de béton est bien visible, et le gris tranche avec le vert environnant. On entre dans la Coupole par le tunnel Ida, par lequel les trains chargés de V2 devaient arriver. Un conseil, prenez une petite laine ! Il fait frais dans les tunnels et souvent humide en hiver. Mais la première impression est celle du caractère hors norme du lieu. Une bande sonore vient ajouter à l’ambiance à la fois tendue et solennelle qui émane du lieu.

Sous le dôme de béton, deux parcours sont proposés : l’un sur la vie quotidienne sous l’occupation, l’autre sur les sciences et techniques de la V1 à la conquête spatiale. © La Coupole

Au cours de votre visite, vous découvrirez des répliques (de la bombe atomique Little Boy par exemple), mais aussi une véritable V2 et son moteur, un V1 et de nombreuses pièces de mécanique et maquettes. © La Coupole

De part et d’autre de ce tunnel, plusieurs alvéoles présentent des expositions temporaires ou permanentes, sur l’occupation nazie, sur les ravages de la guerre de 14-18 dans la région des Hauts de France. Un espace est également dédié aux déportés du « train de Loss » qui est parti de Tourcoing le 1er septembre 1944, deux jours avant la libération de Lille.

Un ascenseur vous amène directement sous la coupole de béton. Là, vous aurez le choix entre deux films : l’un sur l’occupation nazie dans la région, « Vivre sous l’occupation » et l’autre sur « les armes secrètes ». Car la Coupole a réussi à faire le lien entre histoire, en rappelant les épisodes sombres de cette période et la folie nazie, avec la conquête de l’espace, à laquelle Von Braun a participé de manière active. Une partie de la coupole est dédiée à la recherche et au développement de techniques qui ont amené à la V2 et jusqu’aux lanceurs civils actuels. L’autre partie est dédiée à l’histoire du conflit mondial qui a façonné le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le mémorial des fusillés et déportés clos la visite, en affichant les 732 portraits et les 8.000 noms de personnes victimes de la répression mise en œuvre par les troupes d’occupation allemandes, leurs polices et les forces de l’ordre du régime de Vichy, entre 1940 et 1945.

De la V2 à Saturn V, Wernher Von Braun aura impulsé les avancées techniques qui ont permis aux Américains de marcher sur la Lune. © La Coupole

Le Planétarium de la Coupole invite à une balade dans l’Univers avant de découvrir l’un des six films programmés quotidiennement au long de la journée. © La Coupole

Sur le trajet de sortie de la Coupole, ne manquez pas le chemin fléché qui vous fera passer par la salle de préparation des V2. Inachevée, ce devait être une salle de plus de 40 m de haut qui, après les V2, devait accueillir la fusée A-10 mesurant plus de 20 m de haut. Un film présente, à la sortie de ce couloir, ce que devait être la salle une fois terminée.

Pour un peu plus de légèreté, après une visite de deux bonnes heures sous la coupole, oscillant entre sciences, techniques et passages émouvants, vous pourrez vous détendre devant un film en 3D diffusé après une séance à la découverte de l’univers dans le planétarium attenant aux installations de la Coupole.

La Coupole présente régulièrement des expositions temporaires. Jusqu’au 31 mars 2017, vous pourrez découvrir « Guerres, sciences et technologies » qui présente leur état d’avancée de 1914 à 1945. Une exposition se prépare pour 2018, ainsi qu’une série d’événements d’ampleur à Saint-Omer pour fêter les 100 ans de la création du Royal Flying Corp

La Coupole est un complexe remarquable à plusieurs égards. Si vous êtes passionné par l’histoire et par la conquête spatiale, vous pouvez y consacrer une journée ! Une cafétéria permet de se restaurer sur place et une boutique très bien pourvue en livres, objets, maquettes et produits régionaux sont installés au cœur de l’édifice, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.

La forteresse de Mimoyecques, surnommée également « le canon de Londres », est l’un des édifices les plus impressionnants imaginés par Hitler, à quelques kilomètres du site des Deux Caps. © Forteresse de Mimyecques

Au cours de votre visite dans le Pas-de-Calais, après ces deux « classiques » que sont la Coupole et le blockhaus d’Eperlecques, un troisième site vous fera découvrir le V3, dans la forteresse de Mimoyecques. A quelques kilomètres du site des Deux Caps, ce devait être l’abri du « canon de Londres ». En fait, ce sont cinq canons qui devaient lancer 1.500 obus par jour contre Londres, en plus des V1 et V2. Construit à partir de septembre 1943, le site fut bombardé de novembre 1943 à juillet 1944 et abandonné, comme la Coupole et Eperlecques, par les Allemands, face à la progression des troupes alliées après le débarquement en Normandie.

La forteresse est accessible durant six mois dans l’année (de la mi-avril à la mi-octobre). Le restant de l’année, elle ferme entièrement ses portes au public pour laisser les chauves-souris hiberner en toute quiétude. Racheté par le Conservatoire des Espaces Naturels du Nord et du Pas-de-Calais, la forteresse est aujourd’hui un lieu paisible qui allie patrimoine historique et naturel. La forteresse est d’ailleurs classée Réserve naturelle régional.

Ces trois sites remarquables tant d’un point de vue patrimonial que naturel, issus de la folie et de la haine d’une poignée d’hommes contre le reste du monde, sont devenus, 70 ans après, des outils pédagogiques fantastiques qui font le lien entre l’histoire et le présent.

Fabrice Morlon

 

Informations pratiques

La Coupole, le Blockhaus d’Eperlecques sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite. La forteresse de Mimoyecques est elle aussi accessible, avec l’aide du personnel.

Sur les trois sites sont aménagées des aires de pic-nique et les parkings sont gratuits.

Les trois sites proposent des visites des galeries souterraines ou de tunnels où la température avoisine les 10° avec une forte humidité : couvrez-vous bien!

Blockhaus d’Eperlecques

Le Blockhaus est ouvert tous les jours (Dimanche et jours fériés compris). Fermeture annuelle : Décembre, janvier et février

Mars : 11 H à 17 H

Avril et Octobre : 10 H à 18 H

Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre : 10 H à 19 H

Novembre – dernière admission 15H30 : 14 H à 17 H

4/6/7 et 8 novembre : 11H – 17H – Jeudi 5 novembre : 14H – 17H

La visite se fait en français, anglais, néerlandais, allemand, espagnol, brésilien, italien,
polonais et également en langue des signes.

Musée du Blockhaus d’Eperlecques
Rue des sarts
62910 Eperlecques

Site : http://www.leblockhaus.com

Tarifs

Individuels :
Adulte : 10,00 €
Enfant (de 8 à 14 ans) : 5.50 €
Étudiant (sur présentation de la carte) : 7,00 €
En famille (2 adultes + 2 à 5 enfants) : 28,00 €

Groupes :
Groupe adultes de 12 à 30 personnes : 7,00 €
Groupe adulte plus de 30 personnes (1 responsable et chauffeur bus gratuit) : 6,00 €
Groupe scolaire (1 responsable gratuit pour 12 enfants) : 5,00 €
Une visite guidée pour les groupes de moins de 15 élèves : 10,00 €

La Coupole

Ouverte tous les jours sans interruption de 9h00 à 18h00 toute l’année et de 10h00 à 19h00 en juillet et en août. Fermeture annuelle pendant 15 jours en janvier.

Durée moyenne de la visite : 2h30

Clôture de la billetterie 1h avant la fermeture.
La visite se fait à l’aide de casques d’audioguidage en français, anglais, allemand, néerlandais.

La Coupole
Centre d’Histoire et Planétarium 3D
CS 40284
62504 Saint-Omer cedex
France
Tél.: +33 (0)321 12 27 27

Mail : lacoupole@lacoupole.com
Site : http://www.lacoupole-france.com

Tarifs

Centre historique :
Adulte tarif plein : 10 €
Adulte réduit : 8,50 € (étudiants et demandeurs d’emploi sur présentation d’une pièce justificative)
Enfant (6-16 ans) tarif plein : 7 €
Famille : 22 € (2 adultes + 1 enfant) + 2 € par enfant supplémentaire
Gratuité : enfants de moins de 6 ans et anciens combattants (sur présentation d’une pièce justificative)

Planétarium :
Adulte tarif plein 3D : 7,50 €
Adulte réduit : 6 € (étudiants et demandeurs d’emploi sur présentation d’une pièce justificative, film en 2D)
Enfant (3-16 ans) tarif plein : 6 €
Famille : 17 € (2 adultes + 1 enfant) + 2 € par enfant supplémentaire

Forteresse de Mimoyecques

Ouverte de la mi-avril à la mi-octobre, 7 jours/7 de 10h à 18h.

La Forteresse de Mimoyecques
Route de la Forteresse D 249
62250 Landrethun-le-Nord

Tél : + 0033 (0)3.21.87.10.34
Mail : mimoyecques@terredes2caps.com
Site : http://mimoyecques.fr

Tarifs

Individuels :
Adulte : 5.50€
Enfant de moins de 16 ans : 4.00€
Enfant de moins de 6 ans : Gratuit
Famille (2 adultes + 1 à 5 enfants) : 12.50€
Tarifs réduits (demandeurs d’emplois, personne handicapée, ancien combattant) : 4.50€

Groupes (15 personnes) :
Adulte : 4.50€
Enfant de moins de 16 ans : 3.00€
Enfant de moins de 6 ans : Gratuit

Publicité
Fabrice Morlon

Pilote professionnel, Fabrice Morlon a rejoint la rédaction d’Aerobuzz, début 2013. Passionné d'aviation sous toutes ses formes, il a collaboré à plusieurs médias aéronautiques et publié une dizaine d'ouvrages, notamment sur l'aviation militaire.

View Comments

  • De mémoire, concernant le site de V3, il faut noter que ce site fut mit hors d'état de nuire, par une bombe qui est tombé juste dans une conduite d'aération et n'a explosé qu'après avoir toucher le fond.
    Hélas le fond de ce site énorme, était en dessous de la nappe phréatique, si bien que le cuvelage détruit, le site a été envahi par un vague d'eau, noyant un grand nombre de prisonniers de guerre qui participaient a la construction du site.
    Les canons possédaient des chambres de combustion etagées, tout au long des canons, propulsant des charges d'au moins une tonne à 150 km.
    Ce serait un interprétateur de photos aériennes qui aurait été intrigué par des balles de foin a une période ou elles auraient du être rentrées et un bombardement hélas très meurtrier pour les prisonniers a été décidé, les balles de foin cachaient les bouche d'aération !!.
    Ceci est de mémoire et je serait content que d'autre fassent des recherches pour confirmer ou compléter mes dires.

Share
Published by
Fabrice Morlon

Recent Posts

A la guerre comme à la guerre !

© Vincent / Aerobuzz.fr Ainsi il semblerait que l’Ukraine ait transformé des ULM Aeroprakt A-22… Read More

28 avril 2024

SkyVibration intègre 4 turbines électriques sur une wingsuit

La société SkyVibration, basée à Chambéry, développe un système de wingsuit équipée de 4 turbines… Read More

27 avril 2024

Avec l’uchronique A60 Junkers Aircraft réinvente le passé !

En plus de ses répliques d'avions anciens, Junkers F13 et autres E50, Junkers Aircraft a… Read More

27 avril 2024

Margrit Waltz, la pilote aux 960 convoyages !

Margrit Waltz est une légende parmi les pilotes. Cela fait presque 50 ans qu'elle traverse… Read More

27 avril 2024

Un autogire Revo-lutionnaire !

Contrairement aux hélicoptères, les autogires ne peuvent pas décoller à la verticale. Du moins, c’était… Read More

26 avril 2024

Biblio – Cent pour sang

Un livre à lire avant de regarder la série Masters of the Air. Ou même… Read More

26 avril 2024
Publicité