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J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité

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Bruno Rivière

Infatigablement, Jean-Pierre Otelli poursuit ses récits d’erreurs de pilotage. Son sixième volume de la série « Erreurs de pilotage », (Editions Altipresse), met l’accent sur une cause inquiétante : la recherche à tout prix de la rentabilité… qui parfois prend le pas sur la sécurité.


On connaît Jean-Pierre Otelli : il n’y a que la vérité qui permet d’améliorer encore et toujours la sécurité des vols. Ici, plusieurs histoires, vraies évidemment, rédigées à partir des enregistreurs de vol. Enregistrements au cours desquels on découvre, stupéfaits, que l’équipage a souvent bien d’autres préoccupations que celles de conduire son avion et ses passagers à bon port !

Le tragique vol Colgan Air par exemple (49 morts) qui s’écrasa le 12 février 2009 à quelques minutes seulement de la piste de Buffalo Airport (Etat de New York). A bord du pourtant très sophistiqué DHS-8-400, le commandant de bord et sa charmante copilote Rebecca Shaw ne pensent à rien d’autre qu’à se plaindre des conditions de travail jugées trop défavorables, des salaires notamment de la jeune copi insignifiants, de la fatigue extrême… on est loin des conditions idéales de vol. Et que dire du vol Air Florida du 13 janvier 1982 au décollage de Washington National (74 morts) lors d’une tempête de neige. Entre le moment du dégivrage de l’avion au parking – un 737-200 – et la mise en puissance des réacteurs, il s’est passé plus de trois quarts d’heure. Dans le cockpit, l’équipage plaisantait avec deux hôtesses GP ! La météo à l’extérieur a donc été reléguée au second plan.

On peut citer aussi le drame du vol TAM à l’atterrissage à Sao-Paulo (aéroport de Congonhas) le 17 juillet 2007. L’A320 avec ses 181 passagers sort de piste, tuant, en plus de la totalité des voyageurs et de l’équipage, onze personnes au sol ! Motif, entre autres : la pression psychologique des dirigeants de TAM qui voient d’un mauvais œil les remises de gaz pour cause météo… Et il faut parler encore de la tristement célèbre compagnie low-cost indonésienne Adam Air. Les patrons de la société sont tellement préoccupés par la rentabilité financière des vols, qu’ils en délaissent la sécurité, l’entretien, la formation, bref, tous les aspects « sécurité » d’une compagnie digne de transporter des voyageurs. Bilan : 102 morts lors du crash du 737-400 entre Surabaya et Manado.

Loin de favoriser le « voyeurisme », voire le « sensationnalisme » – qu’on a pu reprocher à l’auteur après la sortie du volume 5 consacré au vol Rio-Paris – Jean-Pierre Otelli lance des pistes de recherche destinées à améliorer la sécurité des vols. Fort de ses 14 500 heures de vol, de ses très nombreuses recherches de la vérité lors des crashs aériens (il en a analysé plus d’une centaine !), Jean-Pierre Otelli dénonce par exemple le manque de rigueur de certains équipages, heureusement rares : à l’avant de l’avion, le cockpit doit être « stérile ». Stérile pour des questions de sûreté (liées au terrorisme) ; et stérile pour des questions de sécurité : aucune conversation sans rapport direct avec la conduite du vol ne doit être tolérée dans un cockpit, en particulier lors des phases critiques. Que ceux qui ont déjà volé « en poste » et qui gardent le souvenir de conversations n’ayant rien à voir avec le pilotage du vol, lèvent le doigt !

Ce tome 6, comme les précédents, est rédigé de façon parfaitement claire et précise, avec des explications (et des croquis et des photos de plus en plus nombreux), de manière à être accessible même par les plus parfaits des néophytes. De plus, des références à des sites permettent de visualiser certains récits.

On sait qu’un accident aérien est toujours la conjonction de plusieurs cofacteurs. Les facteurs humains sont, hélas, toujours présents. Puisse les ouvrages tels que « erreurs de pilotage 6 » contribuer à diminuer ces erreurs humaines…

Bruno Rivière

20 novembre 2009 sur l'aéroport Lajes des Açores
Erreurs de pilotage 6

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Bruno Rivière

Reporter photographe par passion, Bruno Rivière a assuré la rédaction en chef d’Aéroports Magazine pendant près de 25 ans. Il a également enseigné le journalisme en faculté. Spécialiste du transport aérien, il a rejoint Aerobuzz en janvier 2011. Bruno Rivière réalise des reportages et des recensions de livres.

View Comments

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Vous oubliez une notion essentielle mon cher Vladimir et vous êtes loin du compte :
    Les livres de Otelli servent à divertir, peut-être (comme n'importe quel média finalement)... mais aussi et surtout à INFORMER, c'est évident !
    Le grand public ne peut pas décrypter un rapport du BEA car (et ce n'est pas de sa faute, un néophyte ne pourrait pas décrypter un rapport d'autopsie contrairement à un médecin par exemple) il n'a pas les compétences aéro nécessaires – eux s'informent. Prétendrez vous qu'un pax potentiel n'a pas droit à l'information suite à un crash ? Et je ne doute pas une seule seconde qu'ils soient la majorité du lectorat d'otelli. Les pilotes lisent les rapports et pour certains (comme moi), les deux – eux se divertissent certes, et s'ils n'ont pas (ou plus) envie de se (re)prendre la tête avec le ton froid et distant d'un rapport BEA, liront un livre d'otelli. Après, il peut y avoir une foule de raisons à ça et je ne vais pas en faire un listing.

    Vladimir Krementzoff à écrit :
    "je ne parle que de ce que je connais"

    La preuve que non !

    Et bonne soirée.

    PS : Je ne sais pas ce que vous ont fait les tabloids sensationnalistes, mais vous leur en voulez drôlement et vous les voyez partout !
    Diagnostique : paranoïa aigue => consultation. =D

    • Bonsoir,
      Fervent lecteur de JPO, je ne suis qu'un petit pilote d'aéroclub (700 h sur monomoteur de club), j'éprouve un certain plaisir à relever une petite erreur qui arrive assez souvent dans ses ouvrages :
      Souvent l'angle d'incidence est confondu avec l'angle d'attaque. Je vais donc rétablir l'exactitude des termes :
      L'angle d'incidence est un angle de construction. C'est l'angle que fait la corde moyenne de l'aile avec l'axe longitudinal de la cellule.
      L'angle d'attaque est un angle de pilotage. C'est l'angle que fait la corde moyenne de l'aile avec le vent relatif.
      On admet qu'au delà de 15° les filets d'air décrochent.
      Je remarque que Pierre Grange, pourtant chef pilote d'Air France qualifié Cdt de bord sur Concorde, commet la même erreur.
      Dont acte !
      Aéronautiquement vôtre.

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    JK:
    Comme vous semblez ne pas vouloir comprendre mes propos, je vais essayer de prendre le problème autrement (je m'excuse auprès de Gilles Roy et de Bruno Rivière de relancer le débat).

    Avec la série "Erreurs de pilotage", quel public est visé ?

    - Les pilotes (amateurs ou pro) ? Dans ce cas, quelles conclusions pédagogiques peuvent-ils en tirer ? Que s'écraser et tuer des passagers est mal ? Cela parait évident, me semble-t-il. Que telle ou telle compagnie a mauvaise réputation ? Là on sort du périmètre pédagogique… des conclusions sur les fonctions cognitives de l'être humain ? Je n'en ai pas trouvées.

    Si le public visé, ce sont les pilotes, qu'apportent ces ouvrages de plus par rapport aux rapports des organismes officiels (BEA, NTSB, AAIB, BFU) ? (contrairement à ce que j'ai pu lire ici, ces derniers sont très bien écrits, et sont accessible au commun des mortels qui s'intéresse un minimum).

    Si le public visé, ce sont les pilotes, ne serait-il pas plus productif que Monsieur Otelli édite son propre manuel de pilotage ?

    Ne serait-il pas profitable à tout le monde si Monsieur Otelli créait sa propre entreprise de conseils en sécurité aérienne ?
    Il gagnerait beaucoup plus d'argent, et en plus, il apprendrait aux pilotes professionnels (ou privés) à mieux piloter ou aux agences gouvernementales à mieux investiguer.

    Tout le monde serait gagnant, non ?

    - le grand public ? C'est sûr que JP Otelli écrit très bien… mais quel est le but ou l'utilité de ces livres pour le grand public ?

    Donner un grand coup de livre à la tête du commandant de bord, le virer et prendre sa place s'il a sorti les volets un peu trop tard ?
    Je ne pense pas, et je suis convaincu que ce n'est pas non plus ce que veut l'auteur.

    Faire peur, en faisant croire que l'on risque la mort à chaque vol ? Je ne crois pas non plus.

    Divertir ? Ah là…. Je pense qu'on se rapproche de la réalité. Je suis sans doute vieux jeu, mais le fait de se divertir avec des faits ayant souvent pour conséquence la mort de personnes, ça me gêne. Lorsque certaines personnes sont pointées du doigt, je trouve cela d'autant plus gênant.

    Vous pourriez me répondre que ce n'est pas pire que les magazines people… et je serais totalement d'accord avec vous. Les gens aiment la presse people, ils achètent la presse people, même si c'est immoral. Je suis désolé, mais dans le cas des livres d'Otelli, c'est pareil.

    Tout comme dans la presse people, les informations qu'il donne sont sans doute pour la plupart – pas toutes* – vraies, mais la façon qu'il a de les présenter ruine toute crédibilité.

    * je sais que vous allez encore me renvoyer à mes commentaires sur l'aviation russe/soviétique. Je suis désolé, je ne parle que de ce que je connais; si je connaissais mieux l'aviation indienne, italienne ou kényane, j'en aurais peut-être autant à répondre à JP Otelli sur ces sujets.

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @FS : You're wrong, it's not my book (:D) and I don't know for this picture.
    But I suppose the publishing house bought the rights. obviously.

  • Cover photo
    Hi JK

    The photo used on the cover of yoyr book is not a Altipresse photo.. ! I've seen the original and I know he's a good person. You forgot to mension the Photographs name.
    Thank you

    • Cover photo
      Paulo Santos, the photographer who did this photo used on the cover, has sold the rights to Altipress. The owner of the picture is now Altipress, the publisher. JPO has already explained about it.

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @JK & MCM
    "Facile de critiquer, pas facile d’entreprendre"
    Certains entreprennent et poursuivent une carrière accomplie de pilote et d'autres préfèrent se réorienter en écrivant livres sur ces derniers...
    C'est une manière de cracher dans la soupe que l'on a pas vraiment gouté!
    A que trop vouloir en faire, on finit par tout négliger, n'est ce pas...?

    • @Pierre
      @Pierre qui nous dit : "Certains entreprennent et poursuivent une carrière accomplie de pilote et d’autres préfèrent se réorienter en écrivant livres sur ces derniers...
      C’est une manière de cracher dans la soupe que l’on a pas vraiment gouté !
      A que trop vouloir en faire, on finit par tout négliger, n’est ce pas... ?"

      Voilà une belle définition de ce qu'on peut appeler une chasse gardée, des plates bandes, un royaume défendu.
      Sous quel prétexte peux-tu (pouvez-vous) vous permettre d'asséner avec un tel aplomb que celui qui écrit à propos d'aviation, chercherait à cracher dans la soupe ?
      Vous exercez un métier merveilleux, dans les plus beaux bureaux du Monde. Mais avez-vous le melon au point de ne pas vouloir concevoir qu'il y a plein d'autres beaux métiers, et que ces métiers peuvent être exercés par des gens normaux, biens, sympas, compétents, dont les buts seront très éloignés de "cracher dans la soupe", ou vouloir dénigrer les seigneurs pilotes ?
      J'ai déjà eu l'occasion de lire et d'entendre mot pour mot ce genre de remarque incroyable, et très franchement, vous devriez cesser de croire qu'on vous veut du mal, que celui qui parle d'aviation est un nul toxique nuisible s'il n'est pas qualifié Concorde, et que tout le Monde autour de vous rêve de vous piquer votre fauteuil.
      Je ne vous apprends rien, j'espère, j'ai connu des pilotes de lignes qui écrivaient dans la presse, qui écrivaient des bouquins, qui étaient médecins, avocat, notaires, huissiers, et qui décidaient de faire autre chose que la ligne. Oui, ça existe !
      Chez ceux qui écrivaient, on constatait les mêmes erreurs que chez les autres auteurs. Ce n'est qu'un exemple tendant à vous faire redescendre deux minutes sur terre.
      A que trop vouloir en faire pour se protéger, on finit par se surexposer et se ridiculiser. A méditer, de là-haut, ou d'en bas.

      • @Pierre
        @McM,
        Si j'ai bien compris, vous faites une généralisation basée sur d'autres prétendus auteurs pour redonner crédibilité à un auteur bien précis.
        C'est bien vu, c'est exactement la même méthode qu'utilise JPO sauf que lui s'en sert pour décrédibiliser et arrondir les fins de mois...
        Il n'est pas si bête que ça ce JPO!!!

        Il est reconnu en aviation comme très dangereux que de biaiser la réalité et de vouloir faire entrer dans un cadre pré défini les cas particuliers...
        Ne pas déceler et accepter des particularités est au moins révélateur de manque d'adaptation et manque de connaissance ou pire, manque d'honnêteté intellectuelle.
        Permettez moi donc de ne pas entrer dans une polémique là où il ne devrait avoir.

        Tout au long des messages sur le sujet, j'ai constaté que JPO est très apprécié par son lectorat majoritairement "amateur" ou "non-professionnel" et tout autant décrié par l'ensemble des professionnels de la ligne eux-mêmes.

        A la vue de ses défenseurs et surtout de leurs argumentaires, la querelle sur les écrits de JPO m'apparaît au final d'un intérêt moindre.

        Ceci étant dit, malgré la différence de nos connaissances, analyses et points de vue, j'apprécie l'incroyable passion que suscite en nous le monde de l'aviation et souhaite à chacun, passagers et PN de bons vols!

        • @Pierre
          Je ne cherche pas à redonner une quelconque crédibilité à JPO. Je trouve en revanche que vos réactions corporatistes sont qualifiables de tout sauf de crédibilité.

          Encore une fois, pour maîtriser le discours, prenez la plume ailleurs que dans les commentaires d'un site grand public.
          Ou apportez vos connaissances à JPO.
          Mais mon petit doigt me dit que c'est déjà le cas.
          Et c'est là que certaines réactions deviennent risibles.

          Mais en effet, n'en débattons plus, le problème est sans intérêt, et seul vous pouvez le comprendre ! ;-)

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @Vladkr :
    Si vous êtes "flatté" tant mieux pour vous. Moi, ça me dérangerais d'être "grillé" comme vous l'êtes maintenant. Chacun son truc.

    Je sais je sais, j'avais dit que je ne répondrai plus, mais l'occasion était trop belle de rebondir une dernière fois sur vos derniers propos.

    Et pour ça, je vais pas me fouler et copier/coller une réponse qu'un "posteur" vous a fait de par le passé à propos d'un autre livre de otelli :
    "... ce livre est bien écrit et ce qui y est relaté est exact, crédible et logique.
    Vous avez noté quelques erreurs ? Tant mieux pour vous et félicitations... on pensera peut-être à vous remettre une médaille pour cet exploit !..."

    (vous l'avez reçue cette médaille ? Non ? ceci explique votre frustration ! Vous devriez proposer vos services à altipresse comme correcteur !)

    En l'occurrence, qu'est ce que ça peut bien f***tre qu'il se soit trompé sur le fait que cet avion soit issu ou non de l'ex URSS ??? Et tant qu'on y est qu'est-ce que ça pourrait bien f**tre que la peinture du fuselage soit turquoise et pas verte ? C'est un détail qui n'affecte en rien la crédibilité d'otelli (et il faudrait songer à ne pas trop blesser les coléoptères, et le fait que vous vous attachiez à ce genre de futilités prouve à quel point vous êtes désoeuvré dans votre quête de "cassage d'otelli", hein Vladkr) ???
    Le fait que Otelli se soit peut-être (selon vous car je ne suis pas allé vérifié) trompé (dans le volume 4 de Erreur de pilotage) Cela change-t-il l'analyse, le résultat et le fait que votre pdt était un tyran qui terrifiait un captain au point qu'il pose son appareil coute que coute dans les conditions les plus mauvaises au lieu de se dérouter et que sous la pression il conduise l'appareil, l'équipage et toute une partie de son gouvernement au crash ? Non, je ne pense pas. Encore une fois, laissez les mouches tranquille Vladkr !!!

    ... et de finir en saluant et en vous renvoyant à la dernière phrase de McM :
    "Facile de critiquer, pas facile d'entreprendre"

    Bon Dimanche !

    J.K

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Bien sûr, je partage les propos de J.K sur la sempiternelle guerre faite à JPO et d'autant plus que JK me cite...
    Les pilotes de ligne pourront fustiger JPO quand il essayera de prendre leur place dans un cockpit.
    Pour l'instant il se contente d'écrire des livres qui se vendent et se lisent, sans prétendre redresser aucun tort.
    Et après tout, si les sachants sont tellement exaspérés par l'écrivain qui ne sait rien sur rien, il leur est aisé de prendre la plume à leur tour, et de nous livrer des bouquins tirés à quatre épingles, au sérieux et à la fiabilité garantis par le pedigree des auteurs.
    Facile de critiquer, pas si facile d'entreprendre, on dirait.

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Monsieur J.K.

    Vous avez bonne mémoire... je suis flatté que vous vous souveniez de moi. Puisque vous parlez de mes critiques du tome 4, vous vous souvenez peut-être encore que j'ai critiqué plus la forme des récits que leurs fonds.

    Je n'ai pas les 15000 et quelques heures de vol de JP Otelli, pas même en tant que passager, je ne peux donc parler qu'en tant qu'observateur extérieur, et fonction de ce que je connais, au delà, j'essaie de garder un profil bas autant que possible.

    Dans le cas de l'avion polonais, j'ai souligné les poncifs auxquels nous avons eu droit, par exemple en ce qui concerne les "carences d'une aviation issue d'ex URSS" (pour rappel, l'appareil en question avait été construit en 1990, puis entièrement révisé et modernisé en 2009 - il ne s'agit pas là d'informations que j'invente par patriotisme, mais de faits réels), juste pour ajouter un peu de "piquant" à un récit qui n'en a pas besoin.

    Comme vous le voyez, j'ai ma propre opinion sur la question, mais je suis prêt à revenir dessus si nécessaire. Jusqu'à présent, dans la mesure où vos arguments tombent à côté des miens, vous ne m'avez toujours pas convaincu.

    Encore une fois, je ne critique pas les éléments factuels donnés par J.P. Otelli, je critique la part subjective de ses ouvrages, soit la forme des récits, les omissions, et les commentaires subjectifs que je trouve déplacés dans ce genre de livres.

    Bonne fin de semaine à vous aussi

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @Vladimir Krementzoff : Il me semble bien que vous critiquiez déjà vivement Otelli lors de la parution du tome 4... à propos du crash de l'avion du pdt polonais.
    Il faut pas toucher aux symboles hein ! :D
    Pourtant, absolument PERSONNE ne peut contester l'analyse de ce crash par Otelli. Haaah Héritage d'un patriotisme exacerbé... quand tu nous tiens !

    Par rapport à l'anonymat (ou pas), n'importe qui peut marquer n'importe quoi par rapport à son identité. Moi par exemple, je pourrais être :
    - Jean Klein
    - Jean Karl Vernay
    - Jacques kessler
    - Jacques Kerouac
    - Jack Krine
    - etc...

    Vous pouvez piocher dedans si ça vous fait plaisir ou tout simplement vous demander si mon véritable nom a un quelconque rapport avec les initiales que je veux bien vous servir...
    J'utilise moi aussi (les très rares fois où je "post" sur internet) toujours le même pseudonyme et ceux qui me connaissent savent très bien qui je suis.

    Bref, on n'est pas là pour se la mesurer de toute façon anonymat ou pas, l'important est ce qu'on écrit et nos avis, car il y a bien quelqu'un derrière chaque écran.

    @ Adam Shaw : Bien dit, bien analysé, bien démontré !

    @ les autres guguss qui aiment manger du Otelli : je leur répondrai quand ils auront lu au moins un livre d'Otelli et qu'ils auront de vrais arguments. J'ai dis et démontré tout ce qu'il y avait à dire et à démontrer.

    Bonne fin de semaine.

    J.K

  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @V. Krem.

    Ignorance is the curse of God; knowledge is the wing wherewith we fly to heaven.
    — William Shakespeare

    In flying I have learned that carelessness and overconfidence are usually far more dangerous than deliberately accepted risks.
    — Wilbur Wright in a letter to his father, September 1900

    There is no reason to fly through a thunderstorm in peacetime.
    — Sign over squadron ops desk at Davis-Monthan AFB, AZ, 1970.

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Bruno Rivière

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