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J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité

Infatigablement, Jean-Pierre Otelli poursuit ses récits d’erreurs de pilotage. Son sixième volume de la série « Erreurs de pilotage », (Editions Altipresse), met l’accent sur une cause inquiétante : la recherche à tout prix de la rentabilité… qui parfois prend le pas sur la sécurité.

20 novembre 2009 sur l'aéroport Lajes des AçoresOn connaît Jean-Pierre Otelli : il n’y a que la vérité qui permet d’améliorer encore et toujours la sécurité des vols. Ici, plusieurs histoires, vraies évidemment, rédigées à...

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47 commentaires

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Vous oubliez une notion essentielle mon cher Vladimir et vous êtes loin du compte :
    Les livres de Otelli servent à divertir, peut-être (comme n’importe quel média finalement)… mais aussi et surtout à INFORMER, c’est évident !
    Le grand public ne peut pas décrypter un rapport du BEA car (et ce n’est pas de sa faute, un néophyte ne pourrait pas décrypter un rapport d’autopsie contrairement à un médecin par exemple) il n’a pas les compétences aéro nécessaires – eux s’informent. Prétendrez vous qu’un pax potentiel n’a pas droit à l’information suite à un crash ? Et je ne doute pas une seule seconde qu’ils soient la majorité du lectorat d’otelli. Les pilotes lisent les rapports et pour certains (comme moi), les deux – eux se divertissent certes, et s’ils n’ont pas (ou plus) envie de se (re)prendre la tête avec le ton froid et distant d’un rapport BEA, liront un livre d’otelli. Après, il peut y avoir une foule de raisons à ça et je ne vais pas en faire un listing.

    Vladimir Krementzoff à écrit :
    « je ne parle que de ce que je connais »

    La preuve que non !

    Et bonne soirée.

    PS : Je ne sais pas ce que vous ont fait les tabloids sensationnalistes, mais vous leur en voulez drôlement et vous les voyez partout !
    Diagnostique : paranoïa aigue => consultation. =D

    Répondre
    • Bonsoir,
      Fervent lecteur de JPO, je ne suis qu’un petit pilote d’aéroclub (700 h sur monomoteur de club), j’éprouve un certain plaisir à relever une petite erreur qui arrive assez souvent dans ses ouvrages :
      Souvent l’angle d’incidence est confondu avec l’angle d’attaque. Je vais donc rétablir l’exactitude des termes :
      L’angle d’incidence est un angle de construction. C’est l’angle que fait la corde moyenne de l’aile avec l’axe longitudinal de la cellule.
      L’angle d’attaque est un angle de pilotage. C’est l’angle que fait la corde moyenne de l’aile avec le vent relatif.
      On admet qu’au delà de 15° les filets d’air décrochent.
      Je remarque que Pierre Grange, pourtant chef pilote d’Air France qualifié Cdt de bord sur Concorde, commet la même erreur.
      Dont acte !
      Aéronautiquement vôtre.

      Répondre
  • par Vladimir Krementzoff

    J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    JK:
    Comme vous semblez ne pas vouloir comprendre mes propos, je vais essayer de prendre le problème autrement (je m’excuse auprès de Gilles Roy et de Bruno Rivière de relancer le débat).

    Avec la série « Erreurs de pilotage », quel public est visé ?

    Les pilotes (amateurs ou pro) ? Dans ce cas, quelles conclusions pédagogiques peuvent-ils en tirer ? Que s’écraser et tuer des passagers est mal ? Cela parait évident, me semble-t-il. Que telle ou telle compagnie a mauvaise réputation ? Là on sort du périmètre pédagogique… des conclusions sur les fonctions cognitives de l’être humain ? Je n’en ai pas trouvées.

    Si le public visé, ce sont les pilotes, qu’apportent ces ouvrages de plus par rapport aux rapports des organismes officiels (BEA, NTSB, AAIB, BFU) ? (contrairement à ce que j’ai pu lire ici, ces derniers sont très bien écrits, et sont accessible au commun des mortels qui s’intéresse un minimum).

    Si le public visé, ce sont les pilotes, ne serait-il pas plus productif que Monsieur Otelli édite son propre manuel de pilotage ?

    Ne serait-il pas profitable à tout le monde si Monsieur Otelli créait sa propre entreprise de conseils en sécurité aérienne ?
    Il gagnerait beaucoup plus d’argent, et en plus, il apprendrait aux pilotes professionnels (ou privés) à mieux piloter ou aux agences gouvernementales à mieux investiguer.

    Tout le monde serait gagnant, non ?

    le grand public ? C’est sûr que JP Otelli écrit très bien… mais quel est le but ou l’utilité de ces livres pour le grand public ?

    Donner un grand coup de livre à la tête du commandant de bord, le virer et prendre sa place s’il a sorti les volets un peu trop tard ?
    Je ne pense pas, et je suis convaincu que ce n’est pas non plus ce que veut l’auteur.

    Faire peur, en faisant croire que l’on risque la mort à chaque vol ? Je ne crois pas non plus.

    Divertir ? Ah là…. Je pense qu’on se rapproche de la réalité. Je suis sans doute vieux jeu, mais le fait de se divertir avec des faits ayant souvent pour conséquence la mort de personnes, ça me gêne. Lorsque certaines personnes sont pointées du doigt, je trouve cela d’autant plus gênant.

    Vous pourriez me répondre que ce n’est pas pire que les magazines people… et je serais totalement d’accord avec vous. Les gens aiment la presse people, ils achètent la presse people, même si c’est immoral. Je suis désolé, mais dans le cas des livres d’Otelli, c’est pareil.

    Tout comme dans la presse people, les informations qu’il donne sont sans doute pour la plupart – pas toutes* – vraies, mais la façon qu’il a de les présenter ruine toute crédibilité.

    * je sais que vous allez encore me renvoyer à mes commentaires sur l’aviation russe/soviétique. Je suis désolé, je ne parle que de ce que je connais; si je connaissais mieux l’aviation indienne, italienne ou kényane, j’en aurais peut-être autant à répondre à JP Otelli sur ces sujets.

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @FS : You’re wrong, it’s not my book (:D) and I don’t know for this picture.
    But I suppose the publishing house bought the rights. obviously.

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  • Cover photo
    Hi JK

    The photo used on the cover of yoyr book is not a Altipresse photo.. ! I’ve seen the original and I know he’s a good person. You forgot to mension the Photographs name.
    Thank you

    Répondre
    • Cover photo
      Paulo Santos, the photographer who did this photo used on the cover, has sold the rights to Altipress. The owner of the picture is now Altipress, the publisher. JPO has already explained about it.

      Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @JK & MCM
    « Facile de critiquer, pas facile d’entreprendre »
    Certains entreprennent et poursuivent une carrière accomplie de pilote et d’autres préfèrent se réorienter en écrivant livres sur ces derniers…
    C’est une manière de cracher dans la soupe que l’on a pas vraiment gouté!
    A que trop vouloir en faire, on finit par tout négliger, n’est ce pas…?

    Répondre
    • @Pierre
      @Pierre qui nous dit : « Certains entreprennent et poursuivent une carrière accomplie de pilote et d’autres préfèrent se réorienter en écrivant livres sur ces derniers…
      C’est une manière de cracher dans la soupe que l’on a pas vraiment gouté !
      A que trop vouloir en faire, on finit par tout négliger, n’est ce pas… ? »

      Voilà une belle définition de ce qu’on peut appeler une chasse gardée, des plates bandes, un royaume défendu.
      Sous quel prétexte peux-tu (pouvez-vous) vous permettre d’asséner avec un tel aplomb que celui qui écrit à propos d’aviation, chercherait à cracher dans la soupe ?
      Vous exercez un métier merveilleux, dans les plus beaux bureaux du Monde. Mais avez-vous le melon au point de ne pas vouloir concevoir qu’il y a plein d’autres beaux métiers, et que ces métiers peuvent être exercés par des gens normaux, biens, sympas, compétents, dont les buts seront très éloignés de « cracher dans la soupe », ou vouloir dénigrer les seigneurs pilotes ?
      J’ai déjà eu l’occasion de lire et d’entendre mot pour mot ce genre de remarque incroyable, et très franchement, vous devriez cesser de croire qu’on vous veut du mal, que celui qui parle d’aviation est un nul toxique nuisible s’il n’est pas qualifié Concorde, et que tout le Monde autour de vous rêve de vous piquer votre fauteuil.
      Je ne vous apprends rien, j’espère, j’ai connu des pilotes de lignes qui écrivaient dans la presse, qui écrivaient des bouquins, qui étaient médecins, avocat, notaires, huissiers, et qui décidaient de faire autre chose que la ligne. Oui, ça existe !
      Chez ceux qui écrivaient, on constatait les mêmes erreurs que chez les autres auteurs. Ce n’est qu’un exemple tendant à vous faire redescendre deux minutes sur terre.
      A que trop vouloir en faire pour se protéger, on finit par se surexposer et se ridiculiser. A méditer, de là-haut, ou d’en bas.

      Répondre
      • @Pierre
        @McM,
        Si j’ai bien compris, vous faites une généralisation basée sur d’autres prétendus auteurs pour redonner crédibilité à un auteur bien précis.
        C’est bien vu, c’est exactement la même méthode qu’utilise JPO sauf que lui s’en sert pour décrédibiliser et arrondir les fins de mois…
        Il n’est pas si bête que ça ce JPO!!!

        Il est reconnu en aviation comme très dangereux que de biaiser la réalité et de vouloir faire entrer dans un cadre pré défini les cas particuliers…
        Ne pas déceler et accepter des particularités est au moins révélateur de manque d’adaptation et manque de connaissance ou pire, manque d’honnêteté intellectuelle.
        Permettez moi donc de ne pas entrer dans une polémique là où il ne devrait avoir.

        Tout au long des messages sur le sujet, j’ai constaté que JPO est très apprécié par son lectorat majoritairement « amateur » ou « non-professionnel » et tout autant décrié par l’ensemble des professionnels de la ligne eux-mêmes.

        A la vue de ses défenseurs et surtout de leurs argumentaires, la querelle sur les écrits de JPO m’apparaît au final d’un intérêt moindre.

        Ceci étant dit, malgré la différence de nos connaissances, analyses et points de vue, j’apprécie l’incroyable passion que suscite en nous le monde de l’aviation et souhaite à chacun, passagers et PN de bons vols!

        Répondre
      • @Pierre
        Je ne cherche pas à redonner une quelconque crédibilité à JPO. Je trouve en revanche que vos réactions corporatistes sont qualifiables de tout sauf de crédibilité.

        Encore une fois, pour maîtriser le discours, prenez la plume ailleurs que dans les commentaires d’un site grand public.
        Ou apportez vos connaissances à JPO.
        Mais mon petit doigt me dit que c’est déjà le cas.
        Et c’est là que certaines réactions deviennent risibles.

        Mais en effet, n’en débattons plus, le problème est sans intérêt, et seul vous pouvez le comprendre ! 😉

        Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @Vladkr :
    Si vous êtes « flatté » tant mieux pour vous. Moi, ça me dérangerais d’être « grillé » comme vous l’êtes maintenant. Chacun son truc.

    Je sais je sais, j’avais dit que je ne répondrai plus, mais l’occasion était trop belle de rebondir une dernière fois sur vos derniers propos.

    Et pour ça, je vais pas me fouler et copier/coller une réponse qu’un « posteur » vous a fait de par le passé à propos d’un autre livre de otelli :
    « … ce livre est bien écrit et ce qui y est relaté est exact, crédible et logique.
    Vous avez noté quelques erreurs ? Tant mieux pour vous et félicitations… on pensera peut-être à vous remettre une médaille pour cet exploit !… »

    (vous l’avez reçue cette médaille ? Non ? ceci explique votre frustration ! Vous devriez proposer vos services à altipresse comme correcteur !)

    En l’occurrence, qu’est ce que ça peut bien f***tre qu’il se soit trompé sur le fait que cet avion soit issu ou non de l’ex URSS ??? Et tant qu’on y est qu’est-ce que ça pourrait bien f**tre que la peinture du fuselage soit turquoise et pas verte ? C’est un détail qui n’affecte en rien la crédibilité d’otelli (et il faudrait songer à ne pas trop blesser les coléoptères, et le fait que vous vous attachiez à ce genre de futilités prouve à quel point vous êtes désoeuvré dans votre quête de « cassage d’otelli », hein Vladkr) ???
    Le fait que Otelli se soit peut-être (selon vous car je ne suis pas allé vérifié) trompé (dans le volume 4 de Erreur de pilotage) Cela change-t-il l’analyse, le résultat et le fait que votre pdt était un tyran qui terrifiait un captain au point qu’il pose son appareil coute que coute dans les conditions les plus mauvaises au lieu de se dérouter et que sous la pression il conduise l’appareil, l’équipage et toute une partie de son gouvernement au crash ? Non, je ne pense pas. Encore une fois, laissez les mouches tranquille Vladkr !!!

    … et de finir en saluant et en vous renvoyant à la dernière phrase de McM :
    « Facile de critiquer, pas facile d’entreprendre »

    Bon Dimanche !

    J.K

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Bien sûr, je partage les propos de J.K sur la sempiternelle guerre faite à JPO et d’autant plus que JK me cite…
    Les pilotes de ligne pourront fustiger JPO quand il essayera de prendre leur place dans un cockpit.
    Pour l’instant il se contente d’écrire des livres qui se vendent et se lisent, sans prétendre redresser aucun tort.
    Et après tout, si les sachants sont tellement exaspérés par l’écrivain qui ne sait rien sur rien, il leur est aisé de prendre la plume à leur tour, et de nous livrer des bouquins tirés à quatre épingles, au sérieux et à la fiabilité garantis par le pedigree des auteurs.
    Facile de critiquer, pas si facile d’entreprendre, on dirait.

    Répondre
  • par Vladimir Krementzoff

    J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Monsieur J.K.

    Vous avez bonne mémoire… je suis flatté que vous vous souveniez de moi. Puisque vous parlez de mes critiques du tome 4, vous vous souvenez peut-être encore que j’ai critiqué plus la forme des récits que leurs fonds.

    Je n’ai pas les 15000 et quelques heures de vol de JP Otelli, pas même en tant que passager, je ne peux donc parler qu’en tant qu’observateur extérieur, et fonction de ce que je connais, au delà, j’essaie de garder un profil bas autant que possible.

    Dans le cas de l’avion polonais, j’ai souligné les poncifs auxquels nous avons eu droit, par exemple en ce qui concerne les « carences d’une aviation issue d’ex URSS » (pour rappel, l’appareil en question avait été construit en 1990, puis entièrement révisé et modernisé en 2009 – il ne s’agit pas là d’informations que j’invente par patriotisme, mais de faits réels), juste pour ajouter un peu de « piquant » à un récit qui n’en a pas besoin.

    Comme vous le voyez, j’ai ma propre opinion sur la question, mais je suis prêt à revenir dessus si nécessaire. Jusqu’à présent, dans la mesure où vos arguments tombent à côté des miens, vous ne m’avez toujours pas convaincu.

    Encore une fois, je ne critique pas les éléments factuels donnés par J.P. Otelli, je critique la part subjective de ses ouvrages, soit la forme des récits, les omissions, et les commentaires subjectifs que je trouve déplacés dans ce genre de livres.

    Bonne fin de semaine à vous aussi

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @Vladimir Krementzoff : Il me semble bien que vous critiquiez déjà vivement Otelli lors de la parution du tome 4… à propos du crash de l’avion du pdt polonais.
    Il faut pas toucher aux symboles hein ! 😀
    Pourtant, absolument PERSONNE ne peut contester l’analyse de ce crash par Otelli. Haaah Héritage d’un patriotisme exacerbé… quand tu nous tiens !

    Par rapport à l’anonymat (ou pas), n’importe qui peut marquer n’importe quoi par rapport à son identité. Moi par exemple, je pourrais être :
    – Jean Klein
    – Jean Karl Vernay
    – Jacques kessler
    – Jacques Kerouac
    – Jack Krine
    – etc…

    Vous pouvez piocher dedans si ça vous fait plaisir ou tout simplement vous demander si mon véritable nom a un quelconque rapport avec les initiales que je veux bien vous servir…
    J’utilise moi aussi (les très rares fois où je « post » sur internet) toujours le même pseudonyme et ceux qui me connaissent savent très bien qui je suis.

    Bref, on n’est pas là pour se la mesurer de toute façon anonymat ou pas, l’important est ce qu’on écrit et nos avis, car il y a bien quelqu’un derrière chaque écran.

    @ Adam Shaw : Bien dit, bien analysé, bien démontré !

    @ les autres guguss qui aiment manger du Otelli : je leur répondrai quand ils auront lu au moins un livre d’Otelli et qu’ils auront de vrais arguments. J’ai dis et démontré tout ce qu’il y avait à dire et à démontrer.

    Bonne fin de semaine.

    J.K

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @V. Krem.

    Ignorance is the curse of God; knowledge is the wing wherewith we fly to heaven.
    — William Shakespeare

    In flying I have learned that carelessness and overconfidence are usually far more dangerous than deliberately accepted risks.
    — Wilbur Wright in a letter to his father, September 1900

    There is no reason to fly through a thunderstorm in peacetime.
    — Sign over squadron ops desk at Davis-Monthan AFB, AZ, 1970.

    Répondre
  • par Vladimir Krementzoff

    J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Addendum @Adam Shaw :

    Pour éviter toute méprise, la dernière remarque concernant la connaissance à moitié ne vous concerne pas directement; je veux juste dire qu’il peut être dangereux d’émettre une opinion quand on a (ou que l’on ne donne) qu’une partie de l’information.

    Je ne voudrais pas que vous preniez cette remarque comme un manque de respect vis à vis de vous, de vos connaissances, de votre travail, ni de qui que ce soit ici. Il s’agit juste de résumer les dangers d’une information partielle.

    Répondre
  • par Vladimir Krementzoff

    J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Mister Shaw:

    Indeed professional pilots are supposed to fully understand English, but every Aerobuzz reader is not necessarily a pilot 😉

    Madame Maire Shaw :
    Si vous préférez, je peux signer de mon vrai nom, ça ne me dérange absolument pas vu que je suis de toutes manières assez facile à reconnaitre avec mon pseudo… c’est juste une habitude que j’ai prise.

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Monsieur Shaw…. vous avez tout à fait raison de dire que la sécurité passe par la vérité, mais cette dernière doit être totale.

    Les extraits que vous mentionnez sont vrais, mais dans la mesure où vous oubliez la moitié de la vérité, ceux-ci perdent leur valeur :

    LV-WRZ :
    The penal prosecution focused on proving that the company’s policies and organization, lacking the Argentine Air Force’s controls, were the main factors that led to the accident.

    (…)Even though these personal issues surrounding the pilots had a very significant influence on the accident, the legal investigation performed in the following years centered on proving that the pilots were not entirely to blame, but that the lack of controls by the Air Force and LAPA’s organizational culture also played a role in the events leading to the crash.

    Air France # 358, (Toronto) :
    The TSB concluded in their final report that the pilots had missed cues that would have prompted them to review their decision to land.[33] In their report[14] the TSB cited that

    * Air France had no procedures related to distance required from thunderstorms during approaches and landings

    * At 300 feet above ground level, the wind changed from a headwind to a tailwind.

    * There were no landing distances indicated on the operational flight plan for a contaminated runway condition at the Toronto / Lester B. Pearson International Airport.

    * The TSB advised changes to bring Canadian runway standards in line with those used abroad (…)

    Voyez, même dans les exemples que vous présentez – veuillez m’excuser de ne pas avoir pris le temps de rechercher les informations sur tous ces vols – si erreur de pilote il y a, ce n’est pas le facteur unique ayant contribué aux accidents.

    Mon professeur de physique au lycée avait l’habitude de dire que la pire des connaissances, était la connaissance à moitié

    Force est de constater qu’il avait raison

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Tout à fait d’accord vladkr!

    Répondre
    • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
      @vlakr

      Resumé du crash du LV- WRZ.

      Et d’autres (in English… since this is the language all airline pilots are required to fully understand and to speak. (!)

      LAPA # 3142 (LV-WRZ)
      Décollage de Buenos Aires (CDB license perimée) sans Take Off Flaps, alors que la commande des volets, ainsi que les flaps eux-memes, fonctionnaient.

      « As the aircraft started the takeoff run, a warning sounded in the cockpit, indicating that the aircraft was not correctly configured for the maneuver. The crew continued the run, not realising that the flaps were not at the required take-off position and were instead fully retracted, thus preventing the aircraft from lifting off. The Junta de Investigaciones de Accidentes de Aviación Civil (JIAAC) determined that the pilots failed to configure the aircraft correctly for take-off

      AIR FLORIDA # 90 (Washington National)
      The National Transportation Safety Board (NTSB) determined that the cause of the accident was pilot error. The pilots failed to switch on the engines’ internal ice protection systems, used reverse thrust in a snowstorm prior to takeoff, and failed to abort the takeoff even after detecting a power problem while taxiing and visually identifying ice and snow buildup on the wings.

      Air France # 212 (Point-à-Pitre)
      AF212 hit the southern slope of La Soufrière Mountain at an altitude of 3,937 feet, 27.5 km SSW of Le Raizet Airport with the loss of all 63 lives on board. The accident investigators cited the probable cause as a visual approach procedure at night in which the descent was begun from an incorrectly identified point.

      Air France # 358, (Toronto)
      Overshot the runway during a thunderstorm. The plane continued for 300 metres before coming to rest at the bottom of a ravine at the end of the runway adjacent to Highway 401. All 297 passengers and 12 crew survived but the plane was completely destroyed by fire. The investigation predominately blamed pilot error when faced with the severe weather conditions.

      AIR FRANCE # 447 (South Atlantic)
      The pilots flying flight AF447 could have saved the plane after it temporarily lost its speed readings. Instead, they did the opposite of what was required, concluded France’s air investigation authority the Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA), pulling the aircraft up to a height at which it stalled and fell from the sky at 10,000ft per minute, « The situation was salvageable, » Jean Paul Troadec, BEA director told reporters.

      Par contre ci-dessous 2 exemples, parmis d’autres, de crashs dus a des condtions réelement mutliples :

      AIR INTER #148 (Mont St.Odile)
      Accident investigators determined that there was no single cause of the accident, as there were multiple factors that contributed to the crash, such as the air traffic controller incorrectly warning the crew that they were to the « right » of the runway. When investigators input this descent rate into a flight simulator, the simulated plane did not crash. Further investigation showed that after some small turbulence, a safety feature in the autopilot further increased the descent thus adding to the chain of events that caused the crash.

      TWA# 514 (Washignton Dulles)
      The flight was being vectored for a non-precision instrument approach to runway 12 at Dulles. Air traffic controllers cleared the flight down to 7,000 feet (2,100 m) before clearing them for the approach while not on a published segment. After reaching 1,800 feet (550 m) there were some 100 to 200-foot (61 m) altitude deviations which the flight crew discussed as encountering heavy downdrafts and reduced visibility in snow. The plane impacted Mount Weather at 1,670 feet (510 m) above sea level…The accident investigation board was split in its decision as to whether the flight crew or Air Traffic Control were responsible.

      The crash, its aftermath, and its repercussions are the subject of the 1977 book Sound of Impact: The Legacy of TWA Flight 514 by Adam Shaw. TWA Flight 514 is also mentioned in the closing of the second chapter of Mark Oliver Everett’s book Things the Grandchildren Should Know.

      La sécurité passe par les vérités, surtout celles qui sont inconfortables.
      -Adam Shaw

      Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @J.K :

    au delà du conflit pro-anti AF qui ne me concerne absolument pas, je ne suis pas tout à fait d’accord sur le fait que Monsieur Otelli ne juge personne dans ses livres; là tout de suite, n’ayant pas de livre sous la main, je ne peux pas donner d’exemple concret, mais une fois chez moi, je vous garanti que j’en trouve.

    Ensuite, il y a autre chose qui m’interpelle; on sait maintenant, que dans la plupart des cas, pour ne pas dire la quasi-totalité, les catastrophes aériennes sont dues à une multitude de facteurs, JAMAIS un facteur unique.

    Sachant cela, pourquoi intituler un ouvrage « Erreurs de pilotage », et non, « Erreurs de pilotage, de gestion, de maintenance, de contrôle aérien, de surveillance médicale, de conception, de législation, d’administration, de hiérarchie » ?

    Ce dernier titre est certes un peu long, mais plus proche de la réalité, non ?

    On pourrait même avoir un chapitre spécial « chefs qui menacent leurs pilotes de briser leur carrière – qui sert à payer leur camping-car d’occasion garé à côté des pistes – si ces derniers utilisent leur autorité de cdb pour refuser un vol en mauvaise conditions météo après un dépassement horaire sur un avion mal entretenu ».

    Tout aussi long, mais tout aussi réaliste; à ce propos, je vous recommande le film Whiskey Romeo Zulu. Il est malheureusement difficile à trouver, mais il remet les choses en perspective.

    Je vous souhaite bons vols, en sécurité

    Répondre
  • par Marianne MAIRE-SHAW

    J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Au delà des querelles de clochers, de chapelles et de paroisses… je suis frappée par le manque de courage de tous ces commentateurs qui se masquent derrière un pseudo. « Etre homme », n’est-ce pas « être responsable »? Diriez-vous les mêmes choses, si vous deviez signer de votre prénom et de votre nom? Marianne MAIRE-SHAW

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Je ne sais pas si mon agressivité ôte toute crédibilité à mes commentaires… Pour vous peut-être, mais le reste du monde n’est pas fait à votre image vous savez ? Et puis, ce que vous nommez agressivité, moi, j’appelle ça un profond ras-le-bol.

    La crédibilité, parlons-en justement… que dire de la votre, vous qui critiquez des livres que vous n’avez pas lu et dont vous avez à peine pris connaissance du contenu ? Je ne pense pas avoir de leçon à recevoir de vous

    Et puis un peu de sérieux voyons !!! Je ne suis pas jaloux de vous… oooooh non et de très très loin ! J’ai été cdb pendant des années dans une autre compagnie et quand AF a cherché à m’embaucher, j’ai décliné « l’invitation » car (entre autre) on me proposait peut-être un meilleur salaire, mais au prix d’heures complètement démesurées et aléatoires… Bref, au final, travailler plus pour gagner moins et dans des conditions m***diques… chacun son truc. Et puis l’esprit de grève-corpo-syndicale qui tombe pile au moment des vacances pour bieeeen faire ch*** les gens, ne fait pas partie de mes valeurs… chacun son truc encore une fois.

    Responsable des relations presse ? Moi ? Et vous ? Vous êtes le banquier d’Otelli pour savoir qu’il n’a pas les moyens de se payer des heures de simu ? Au delà de ça, combien de pilotes (+ ou – célèbres) se sont fait « offrir » du simu ? Moi, j’en connais déjà quelques un.

    Pour finir je vous cite à propos d’Otelli :
    « ce qui est ennuyeux pour juger de la question ! »
    Voilà qui tombe bien car il ne juge pas. Mais vous ne pouviez pas le savoir, puisque vous n’avez pas lu son livre. Ecoutez, je commence à fatiguer là. Alors allez lire ses livres (ou au moins celui sur le RIO) et revenez avec de vrais arguments avant de me donner des leçons de crédibilité. Merci.

    Bonne fin de journée.

    J.K

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    • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
      @J.K

      « Bref, au final, travailler plus pour gagner moins et dans des conditions m***diques… »
      Je crois vraiment que c’était le post de trop J.K. Et cette phrase va faire plaisir à tous les pilotes en attente de boulot, particulièrement chez AF (et j’en connais un certain nombre).
      À moins que vous ne ravaliez votre arrogance un instant et que en leur indiquant la merveilleuse compagnie dans laquelle vous oeuvrez et offrant de meilleures conditions de travail à l’heure actuelle.

      Juste pour finir, car je crois qu’il devient inutile de polémiquer avec vous après tant d’inepties, je précise que personnellement j’ai lu en grande partie le livre de votre fidèle ami Otelli sur le Rio. Pas en entier, je l’avoue, car il me devenait insupportable de lire autant de commentaires mesquins et à charge sur la retranscription du CVR, alors que les malheureux mis en cause ne pourront jamais se défendre.

      Et au lieu d’accuser tout le monde de ne pas s’être plongé dans les livres, lisez de votre côté autre chose que Mickey Magazine ou le Figaro pour vous informer sur le préavis de grève à Air France. Vous auriez peut-être compris que celui-ci a été posé par la centrale sol de la CGT, pas par les navigants… À moins que M. Otelli vous dise le contraire une fois de plus bien sûr…

      Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    « Que ceux qui ont déjà volé « en poste » et qui gardent le souvenir de conversations n’ayant rien à voir avec le pilotage du vol, lèvent le doigt ! »
    Cela fait plaisr de voir, monsieur le journaliste (ou rédacteur) que vous savez être reconnaissant envers ceux qui vont fait la grâce de vous inviter dans leur cockpit en croyant vous faire plaisir.
    Résultat: vous les dénigrez… et moi du coup, je n’invite dans mon cockpit que ceux dont je suis extrêmement sûr (famille, collègues proches … et surtout pas des pseudos-collègues qui ont se mettre à tailler une fois sortis… (j’ai déjà eu des gens qui m’ont fait des réflexions, et qui sont vite repartis)

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @JK
    Ne trouvez vous donc pas un peu simpliste, d’en conclure « les pilotes n’ont pas été bon »?
    Entre autres questions, pourquoi les Pitots défectueux n’avaient pas été changés?
    Il me paraît clair que vous n’êtes pas du métier et face à votre persistance insupportable, je ne polémiquerai donc pas plus longtemps!

    Quant au livre d’Otelli, sachez que je n’aurai pas aimé voir mon nom apposé dessus.
    Suffisamment accompli, la jalousie est un sentiment que je n’arrive à ressentir ou même à envisager chez les autres, ce qui n’est semble t-il pas votre cas!

    Croyez donc ce qu’il vous plaît, qu’il en soit ainsi!

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    J.K., vous êtes responsable des relations presse de Jean-Pierre Otelli ou quoi ?

    Votre agressivité ôte toute crédibilité à vos commentaires…

    Est ce parce que vous n’avez pas pu entrer chez Air France que vous êtes aussi hargneux vis à vis des pilotes AF ?

    Otelli aurait plusieurs CENTAINES d’heures de simu 737 et 320 ? Au prix de l’heure de simu, cela semble un peu surprenant…

    Il n’a jamais pratiqué le travail en équipage au quotidien, ce qui est ennuyeux pour juger de la question !

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Je n’ai pas lu le dernier opus des erreurs de pilotage, mais j’ai lu déjà les quatre premiers, ainsi que Frissons dans le ciel, secret des boîtes noires et catastrophes aériennes, du même auteur.

    JP Otelli est un excellent narrateur, je ne peux pas le nier. Il sait raconter les histoires, c’est certain.

    Qu’il retranscrive exactement le contenu des boîtes noires, je n’ai pas vérifié, mais je le crois volontiers.

    Ce qui me dérange en revanche, ce sont les à côtés et les commentaires pour rendre l’histoire plus vivante.

    Il y a des commentaires difficilement vérifiables (mais qui parfois le sont, et parfois il s’agit de contre-vérités), du genre « cette compagnie aérienne avait mauvaise réputation », ou bien « ce pilote était réputé comme-ci ou comme ça » « il n’était guère apprécié de ses collègue »)

    Aussi, les textes sont ponctués d’exclamations du genre « c’est incroyable », « comment peut-il… », « on apprend ça à l’école »…

    C’est vrai que ça permet de lier le lecteur à son auteur, lecteur qui se sentira en confiance, dans la confidence, et qui se dira « mais oui (ma bonne dame), bien sûr, il a raison », ça facilite la lecture en la rendant familière…

    Mais quelque part, je trouve cela infantilisant et déplacé… ça me gêne en fait.

    Je ne peux pas croire que des pilotes se réveillent le matin en se disant « tiens, qu’est ce que je vais faire aujourd’hui… et si je tuais 300 personnes et moi même en vol ? ».

    Ce sont des erreurs dramatiques, certes, mais des erreurs involontaires.

    Pour moi, il est plus intéressant et surtout constructif d’analyser et de comprendre ce qui a mené à ces erreurs, comme le fait par exemple le site mentalpilote.com, plutôt que de les pointer du doigt comme un enfant (que voulez-vous, dans mon éducation on m’a appris à ne pas montrer les gens du doigt).

    Entendons-nous bien : du haut de mes deux heures de vol par an sur Cessna dans la pampa Canadienne, je ne me permets pas de juger l’expérience ni les compétences de J.P. Otelli… d’autres sont plus à même de le faire, ce que je juge, c’est sa façon d’écrire.

    Une façon que je trouve dangereuse dans la mesure où une opinion a autant de valeurs que des faits.

    La vulgarisation est utile, mais devrait avoir des limites : imaginez un jour où les passagers penseraient mieux connaitre l’aviation que les pilotes; ne pensez-vous pas que les vols deviendraient franchement invivables ?

    P.S. maintenant que JP Otelli édite en Anglais, je serais curieux d’avoir un retour de nos amis anglo-saxons (si retour il y a), la plupart des écrits sur le sujet étant en Anglais, la comparaison serait intéressante.

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @ Pierre : « La majorité, le peuple » dites-vous ??? Quelle vision du monde ! Hélas, les grands critiques gastronomiques sont reconnus et salués par les plus grands cuisiniers, sans avoir besoin d’être cuisto… les grands critiques littéraires par les plus grands auteurs sans jamais avoir écrit le moindre essai, etc. Bref, votre rhétorique n’est pas bonne.

    Otelli n’a jamais été cdb ? La belle affaire ! Croyez-vous réellement que s’il ne s’entourait pas d’experts (renommés ?) il en serait au 6e tome de cette série ? Pensez-vous sérieusement que son lectorat ne se limite qu’aux néophytes ?

    Pensez-vous vraiment que s’il était aussi incompétent que vous et vos alter ego le prétendez, ses livres se vendraient toujours aussi bien ? (de mieux en mieux même, me suis-je laissé entendre dire).

    Je pense que vous confondez vulgarisation et médiocrité… voire vulgarité (et confondez peut-être Otelli et Amédéo ou Meyssan ;)).

    Personnellement, avec mon cursus, je n’ai aucun mal à « décoder » un rapport du BEA (quoique parfois on est en droit de se demander s’ils se comprennent eux-même…). Croyez-vous qu’il en est de même pour le néophyte ? Bien sûr que non. C’est du charabia pour lui. Or, il a tout autant le droit d’y avoir accès que nous. Les Pax ont le droit d’être informés sans avoir à passer leur PPL, vous ne pensez pas ?

    Le RIO justement…
    Concernant le RIO, je n’ai rien trouvé dans le rapport définitif du BEA qui contredise Otelli. Il a peut-être même rédigé son livre en étroite collaboration avec un responsable BEA car, on retrouve dans son livre le même constat mais simplement vulgarisé.

    L’accusation ? Justement, Otelli n’en fait pas. Il constate les FAITS. Il n’accuse jamais les pilotes mais se pose simplement la même question que nous tous : Pourquoi ces pilotes ne se sont-ils pas rendus compte de la situation de décrochage et ont fichu au tas un appareil en parfait état de vol, sans qu’il soit en vrille et après plus de 4 min de chute ?

    Finalement, (vous qui n’avez pas lu son livre) maintenant que vous avez prit connaissance de ces éléments, que vous reste-t-il à reprocher à Otelli ? D’avoir retranscrit le rapport d’étape n3 ? D’avoir eu accès aux enregistrements CVR/FDR et de les avoir également retranscrit ? C’est un peu « léger » je trouve, pour des « conducteurs » de gros porteurs…

    Conclusion : Jaloux que vous êtes, sous couvert d’une pseudo conscience professionnelle et d’une pseudo solidarité syndicale entre pilotes (de la même maison ?)… il vous suffisait d’avoir cette idée avant Otelli (ainsi que son carnet d’adresses car je doute que même vous, grands pontes aéronautiques, seuls vous puissiez y arriver).

    Bonne fin de journée.

    J.K

    PS : Ce tome n°6 consacré aux accidents dû à des conversations personnelles et donc à de la distraction PENDANT les PHASES CRITIQUES de vol est peut-être le plus intéressants de tous, pour nous, pilotes. A méditer messieurs…
    Voilà, c’était pour qu’il y ait au moins un post qui ne soit pas HS.

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @echo romeo
    Personne chez nous ne se sent GRAND pilote, au contraire, comme je l’ai déjà dit, nous savons tous que nous sommes vulnérables et nos collègues disparus, loin d’être des brebis galeuses, nous le rappelle chaque jours!
    JP otelli est un très bon narateur, n’en doutons pas!
    Quant à ses explications, permettez-nous de garder le nord et de ne pas nous en référer à celles-ci d’avantage.

    Chaque compagnie a des programmes de maintiens des compétences bien spécifiques, agréés par les autorités et soyez assuré que chacun d’entre nous tout au long de la chaîne fait son maximum au quotidien pour maitriser l’exploitation d’un avion de ligne au mieux de ses croyances et aptitudes, comme vous le faites certainement sur DR400…

    En ce qui concerne le cas de l’AF 747, compte tenu de la complexité de l’événement et de l’extreme rareté des faits, nous estimons justement de bon ton de laisser la parole aux experts plutôt que de se classer sur le haut du panier en tirant des conclusions à la hâtive, comme l’a fait Otelli, là ou les experts et professionnels du secteur on justement la sagesse de ne pas tirer des conclusions soudaines et trop simplistes.

    Quand à la leçon d’humilité, pour un pilote privé, sachez que nous l’avons été aussi et ne vous en déplaise, on évitera de prendre exemple sur vous…

    Alors pourquoi Otelli est-il décrié par les professionnels?
    Pensez-vous que pour exercer le métier le pilote nous n’avons pas suffisamment de faculté à nous remettre en question et à accepter des erreurs qui seraient commises?

    Pensez-vous une seule minute que l’on couvrirait un meurtrier incompétent pour maintenir une image?

    Pensez-vous vraiment que notre attitude est à ce point déplorable?

    Si nous décrions haut et forts les livres d’Otelli en particulier celui sur le crash de L’AF447, pensez-vous sincérement que nous en sommes réduits à ce point pour satisfaire une quelconque haute opinion de nous mêmes?

    Je ne pense pas….

    Ce livre induit simplement le public en erreur en désignant des coupables un peu trop rapidement, c’est simplement une gêne et finalement un mensonge pour le grand public qui croit avoir un aperçu global alors que l’accident est analysé par le petit trou de la lorgnette!

    Soyez-en sûr nous qui sommes en première ligne ne souhaitons pas finir dans les fonds des Océans ou d’une quelconque sordide manière, c’est bien la raison pour laquelle on souhaite que lumière soit faite et éviter par là que cela se reproduise!

    Si vous êtes en quête de vérité, posez-vous donc les bonnes questions…

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Les propos de certains d’entres vous, me font réagir, et c’est la première fois que j’interviens ici….

    STOP …. S’IL VOUS PLAIT… Messieurs les GRANDS PILOTES QUI FONT LA LIGNE !
    Je ne suis pour ma part qu’un petit Pilote PPL et pourtant, je vole tout comme vous autres. Bien sur, moins haut, moins loin et moins vite mais une chose que j’ai apprise, que l’on m’a apprise, dès le début, c’est l’humilité devant les éléments et les évènements.
    Bien sur, MONSIEUR ORTELLI vend des livres qui accrochent parce que reflet du sensationnel, n’en déplaise à certains, je les ai tous achetés, lus et même dévorés ! et j’en redemande… Mais oui, un avion qui tombe ce n’est pas normal et …ils ne tombent pas tout seul sans raisons…. c’est bien là le Hic !
    Qu’il crache sur les PILOTES, non ce n’est pas cela, il dénonce des dérapages qui ne font pas toujours plaisirs à entendre car il déstabilise des gens qui ont tendance à ce placer sur un socle « intouchable ». De plus, dans le dernier volume, les Compagnies, certaines, sont égratignée elles aussi. Tout le monde a droit ainsi à sa pierre à sa croix !
    Messieurs les GRANDS PILOTES QUI FONT LA LIGNE au lieu de simplement critiquer un livre, que manifestement vous n’avez pas encore lu, lisez le et modestement, retenez la leçon que ces lignes veulent donner ou plutôt rappeler. Car tout ce qui est décrit et écrit et réel (boites noires, et rapports officiels) et fait souvent froid dans le dos.
    Sachez que pour mon travail, je prends l’avion (AF) 2 fois par semaine et que j’ai pleinement confiance en vous Messieurs les GRANDS PILOTES QUI FONT LA LIGNE et en vos compétences mais… reconnaissez que parmi vous (pas seulement chez AF et fort heureusement pour moi) il y a sûrement des brebis galeuses, des étourdis, des Pilotes moins précis dans votre formalisme technique professionnel d’où doit ou plutôt devrait émerger une sécurité à 100 %pour les usagers lambda que nous sommes.
    Et c’est bien là que le bas blesse. Cette sécurité n’est pas complètement assurée et si ces retours d’accidents que sont les ERREURS DE PILOTAGE de Monsieur ORTELLI peuvent faire bouger les choses et bien cela sera toujours tant mieux pour les usagers ainsi que pour les familles des passagers, pilotes et personnels navigant qui sont tombés devant l’incompétence ponctuelles de certains personnels ou des dysfonctionnements graves de Compagnies aériennes cherchant à faire du chiffre avant tout.
    J’ai cru comprendre, dans vos écrits, que certains d’entres vous représentaient de par leur fonction Les Pilotes Professionnels , et bien Monsieur ORTELLI représente, lui, les victimes et leurs familles, usagers et ou personnels de Compagnie qui ont dû subir les ERREURS d’une LIGNE qui s’est brisée lors de ces accidents dramatiques.
    Car, ne l’oublions pas, au delà des mots de Monsieur ORTELLI il y a des morts….!
    Alors, ne serait-ce que pour eux …. STOP !
    Merci d’avance

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Vous savez très bien qu’Otelli n’est pas sensationnaliste (ou très peu, du moins, ne serait ce que pour vendre ses livres (c’est dur en 2012 de se spécialiser dans un domaine comme ça), mais leur contenu lui, ne l’est jamais !).
    Vous savez très bien qu’Otelli a été poursuivi en justice pour son livre sur le RIO et qu’il a gagné.
    Vous niez les vérités mais vous savez très bien que ce qu’écrit Otelli, n’est certainement pas faux !
    Enfin, je sais très bien qui vous êtes (certains style littéraire ne trompent pas et se flairent à 10 milles nautiques) et surtout, pour qui vous roulez et pourquoi vous « cassez du Otelli » comme ça. Faire les « trolls » comme ça ne vous apportera rien !

    Et puis ne faites pas comme si vous n’aviez pas compris ce que j’ai écris précédemment… vous êtes des pilotes bordel !!! Vous êtes intelligents, ne l’oubliez pas !!!
    Lamentables chez AF ! Et dire que je suis passé à 2 doigts de ça ! Heureusement que j’ai « décliné l’invitation ». Je n’aurais jamais supporté de « bosser pour un syndic » ! Je vous plains mes amis… sérieusement. Quel gâchi ! Une vieille blessure aux vertèbres me relance quand je vous lit ! Dommage que vous soyez à ce point aveuglés par votre haine ! Dommage dommage dommage !!!

    J.K

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Sans avoir encore lu ce livre, je peux témoigner en tant qu’ancien CDB, j’ai vécu et observé plusieurs cas ou le danger était présent, et le pépin grave potentiellement possible.
    Les causes sont multiples; notamment la recherche de rentabilité excessive, en ne changeant pas une pièce défectueuse lors d’une visite écourtée pour la mise en exploitation rapide d’une machine.
    Ou l’exemple d’un chef de service imbu de sa qualité qui omet de lire un notam indiquant un G/S hs, et qui néanmoins poursuit l’approche LOC jusqu’à descendre sous les minima ILS … jusqu’à ce que l’OPL intervienne.
    Ou le cas de programmer une destination de nuit sur un terrain « pourri » alors que d’autres Cies l’évitent même de jour.
    Sans vouloir charger la barque, il est évident qu’une partie de ces accidents est évitable.
    Mais comme toujours ce sont les équipages qui trinquent, sauf quelquefois partagés comme SAINT ODILE.

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    @ J.K
    Comme vous le démontrez, si bien les grands historiens, les grands cuisiniers, les grands auteurs, sont grands certes, mais grands pour qui?
    La majorité, le peuple n’est ce pas…

    Quand nous pilotes émettons une critique sur le Grand reporter Otelli, dites vous que nous ne faisons pas parti de la majorité, nous sommes juste une minorité de pilotes, ne représentant en rien la majorité des lecteurs adulant Otelli…
    NOUS, NOUS PRATIQUONS la ligne au quotidien, en connaissons certaines des subtilités et savons de quoi on parle ou plutôt de quoi on ne se permet de parler…

    Pourquoi Otelli est-il critiqué des pilotes?

    La profession de pilote est perçu par nous mêmes, comme une profession très complexe…
    Ce qui est au yeux de tous une industrie bien huilée, n’est en fait qu’un challenge quotidien dont on ne maîtrise pas tous les événements , mécanique, météorologiques, humains, etc…
    Ne vous en déplaise faire voler un avion en toute sécurité à l’heure avec les pressions économiques que nous connaissons est un défi quotidien, qui demande une vie d’apprentissage…

    Alors quand un auteur comme Otelli se fait juge sur des sujets aussi délicats, et présente ses ouvrages au grand public comme des etudes sérieuses alors il se fait juge d’un monde qu’il ignore et dont il n’a les capacités de juger!!
    Permettez-nous donc de mettre en garde ces lecteurs sur la piètre valeur aéronautique de ces ouvrages!!

    Nous mêmes qui exerçons la ligne au quotidien faisons preuve d’humilité car nous, NOUS savons que nous sommes TOUS vulnérables, et ne nous permettons donc de porter un quelconque jugement sur nos collègues impliqués dans des situations délicates…

    Certes nous faisons notre propre analyse mais en aucun cas nous nous sentons suffisamment éclairés tel le grand auteur Otelli pour faire de nos propres analyses une bonne parole…

    Soyez donc avertis, l’ensemble des ouvrages d’Otelli n’est que du sensationnel pour lecteur addict et ne sont en RIEN des références aéronautiques correctes.

    Otelli le dit lui même « il a même fait du simulateur 37 et 320!!! « 
    Bravo Monsieur Otelli!! , soyez un peu humble et assumez que la pratique de la ligne au quotidien et un exercice plus difficile qu’il ne vous paraît!

    En résumé on apprécierait qu’ Otelli présente ces livres plus comme des romans où des séries à sensations,
    S’il lui tient à coeur d’être reconnu comme expert par la profession, alors qu’il fasse des etudes de cas sérieuses, complètement documentées sur des machines dont il connaît les moindres subtilités et dans des conditions d’exploitation qu’il maîtrise!

    Ceci serait alors effectivement un autre métier que celui d’écrivain à sensation…
    dans ce cas seulement Otelli serait peut-être crédible…

    Cher lecteurs, délectez-vous des braves histoires aéronautiques revues et corrigées par Otelli mais si vous êtes en quête d’ études sérieuses, le BEA…

    D’ailleurs tient une question, pourquoi Otelli n’est t-il pas encore recruté par le BEA??? c’est bon je blague!!!

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Cette guéguerre que livrent certains contre OTELLI me fatigue… Otelli le dit lui-même sur un réseau social bien connu :
    « Je n’écris pas mes livres seul, je me documente, j’interroge des PNT, je recueille leurs avis, leurs conseils, je leur fait relire, et en plus de mes 14500 heures de vol, j’ai plusieurs centaines d’heures de vol sur simulateurs Boeing et Airbus. »

    Ensuite, puisque je suis dans la citation, il me semble opportun de « copier/coller » un texte lu sur un forum assez connu, et d’une personne dont le propos est très juste :
    Le voici :
    « C’est curieux et c’est souvent cette manie chez les pilotes de ligne, de vouloir faire croire que leur savoir est si complexe et si impénétrable que le quidam ne peut rien y comprendre, et que le non pilote de mastodonte déficitaire ne peut rien y voir. Je me suis toujours demandé si ça rendait prétentieux d’être cdb (…), ou si il fallait être prétentieux pour espérer un jour piloter (…)… Corporatisme ou réflexe répété sans discernement ? Les grands historiens n’ont pas tous été roi ou homme d’Etat, les plus grands critiques gastronomiques ne sont pas des chefs multi-étoilés, et les critiques littéraires les plus réputés ne sont pas auteurs ni distingués par telle ou telle académie. Au-delà de ça, on peut être cdb et s’adonner à la restauration de jolis avions, ou s’improviser organisateur de fly-in. Et je ne crois pas que les spécialistes de la collection d’avions ou de l’organisation de meetings trouvent matière à critiquer. »

    Tout est dit mes amis ! F***tez donc la paix à OTELLI car la seule chose qui ressort de votre propos, n’est que jalousie. Vous n’avez qu’à vous mettre à écrire, vous aussi, après tout. On verra si vous faites mieux… 😀

    Bon Weekend.

    J.K

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    • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
      Bravo « J.K. » Tout dit.

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    • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
      Et les autres ont-ils le droit d’être fatigués par M. Otelli ?

      Je vais prêcher pour ma paroisse bien entendu, mais avez-vous constaté à quel point les pilotes de ligne d’une certaine grande compagnie sont de plus en plus dénigrés et montrés du doigt, parallèlement à la montée en puissance de réseaux pas si sociaux que cela, temple d’une désinformation instantanée ? Je donc suppose que vous êtes allés faire un tour sur la page de M. Otelli dont nous parlons. Essayez alors de compter le nombre d’allusions désagréables à notre encontre ; j’ai essayé, j’ai plus assez de doigts… Vous comprendrez ainsi notre rancoeur !

      Son livre sur le Rio est à charge, sans même avoir attendu les conclusions du BEA et a été écrit grâce à une fuite lamentable d’un de ces « experts ». Et ses commentaires sont tout simplement édifiants, occultant tout l’environnement de l’avion à ce moment-là. Je ne suis pas contre une critique des pilotes, je veux juste qu’elle soit motivée et constructive. C’est ce qui a fait avancer la sécurité des vols depuis plus d’un siècle, et il est regrettable que cela change pour le profit ou pour un quelconque intérêt de bas étage.

      Je ne sais pas de quel côté se trouve la jalousie, mais personnellement je suis fier de mon métier, et je constate au jour le jour que mes collègues ne sont pas les nuls que l’ont décrit si souvent, inaptes à sortir d’un décrochage ou incapables de dérouter sur un aéroport adéquat. Bref, je prends les informations là où elles sont, et pas dans un bouquin sensationnaliste destiné avant tout AU GRAND PUBLIC, ni dans le Figaro.

      Le quidam peut bien entendu comprendre ce monde merveilleux de l’aviation commerciale, mais avec un regard objectif et non biaisé c’est mieux…

      A bon entendeur !

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    « With real pilots demoted,
    but Freemasons promoted,
    there is an airline once glorious
    where certain Captains’ errors, however grave, are not serious,
    and which, instead of training in basic skills,
    Is poisoned by trade unions, strikes, thefts, and frills.

    No wonder that its shares tumble,
    And passengers choose Easy Jet, however humble. »

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    COMME TOUJOURS, UN TRES BON LIVRE D’OTELLI !

    Contrairement à ce qui est critiqué par certains ci-dessous, dans ce livre il n’est pas question d’interdire les conversations personnelles dans le cockpit, mais de proscrire toute conversation n’ayant aucun rapport avec le vol, UNIQUEMENT pendant les phases critiques (décollage et atterrissage, principalement).

    Amusante cette meute de farouches détracteurs qui ont débarqué d’un seul coup, dès la publication de cet article sur aerobuzz !
    Mais ce qui est encore plus amusant, c’est ce qu’il faut en déduire quand on lit ce genre de commentaires : Aucun d’eux n’a lu, ni même ouvert ce livre.

    Dommage et adieu à votre crédibilité…

    Lisez donc le livre ou renseignez-vous mieux sur son contenu avant de venir baver sur un auteur que vous détester uniquement parce qu’il a violemment égratigné vos égos (et vos amis syndiqués) dans le tome 5 consacré au Rio-Paris.
    Et puis, il va falloir l’accepter un jour… Otelli est tout à fait compétent et certainement plus objectif que vous.

    Bonne soirée.

    J.K.

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    A n’en juger que par la fréquence des publications, J.P Otelli, ne fait rien de plus que du sensationnel pour grand public.
    En quelque sorte un romancier pour amateur, en aucun cas une analyse professionnelle.

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Et bien, voilà, ça me rassure, je ne suis pas seul à penser et à écrire ce que beaucoup pense tout bas. Monsieur Otelli n’a pas les compétences de pilote de ligne pour expliquer à ces mêmes pilotes de ligne ce qu’ils doivent dire et faire dans un cockpit.
    C’est sur qu’en faisant du sensationnalisme, on vend des bouquins aux néophytes en cassant du sucre sur le dos des vrais professionnels.
    Je ne dis pas malgré tout que tout est parfait dans le meilleur des mondes, il y a certainement des choses à faire, mais laissons faire ceux qui savent de quoi ils parlent.

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Bonjour,
    Monsieur OTELLI, « spécialiste » auto proclamé de l’analyse des conversations dans les cockpits pour en tirer des scénarios d’accident et grand donneur de leçons, peut-il nous dire combien d’heures de vol il a réellement passé en fonction commandant de bord dans un avion de ligne, transportant des passagers et sur quels types d’avions?

    Merci de cette précision nécessaire pour « apprécier » la crédibilité de cet auteur bien prolixe sur un sujet aussi difficile.
    Diogene

    Répondre
  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Gardons notre humour aussi, la photo du livre montre un avion dont on devine que l’ équipage qui se bat contre les éléments ne doit pas parler d’autres choses que du vol. Belle photo malgré tout.
    Rentabilité étant aujourdh’ui le maître mot en aviation comme ailleurs.
    Un mot qui parfois peut entrainer des dérives lourdes de conséquences.
    Ne soyons pas de mauvaise foi.

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    « Que ceux qui ont déjà volé « en poste » et qui gardent le souvenir de conversations n’ayant rien à voir avec le pilotage du vol, lèvent le doigt ! »

    Le rigorisme fait son grand retour… sorte de dogme aveugle et sourd qui ne fait aucune différence entre les différentes phases du vol et les variations importantes de la charge de travail.

    Etre détendu quand tout va bien n’est pas une faute. Etre rigoureux dans les phases critiques est tout simplement du bon sens.

    Si mr Otelli a réellement 14500 heures de vol, ses collègues de travail ont du mourir d’ennui…

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    Je prends acte du fait que désormais JP Otelli tient compte des réserves émises par de nombreux lecteurs de ses publications précédentes. Il était temps… Pour ma part je fais partie des « déçus » et je ne suis pas du tout certain de me procurer ce dernier livre. Un des problèmes à mes yeux est qui si l’auteur a sans doute une solide expérience en aviation générale, il n’en a à ma connaissance aucune en opérations multipilotes (transport aérien, aviation d’affaires), or c’est dans ce domaine que se concentrent ses écrits….

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    « Que ceux qui ont déjà volé « en poste » et qui gardent le souvenir de conversations n’ayant rien à voir avec le pilotage du vol, lèvent le doigt ! »

    Il aurait été plus judicieux de demander à tous ceux qui n’ont habituellement aucune autre conversation que celle affectant le vol lèvent le doigt!!

    Il est inconcevable de ne pas faire la différence entre les phases critiques d’un vol et les moments où l’on peut se détendre, aujourd’hui je rentre de 8h de vol heureusement que nous avons pu discuter de tout et de rien durant ce vol, synonyme d’un bon CRM.

    Je mets au défi n’importe quel pilote de dire « je ne parle de rien d’autre que du vol »!
    Est ce que se divertir et se maintenir en éveil par la parole est dangereux pour un vol, je ne crois pas dès lors que l’on garde une conscience permanente de la situation!

    J’imagine que c’est simplement une vue de l’esprit erronée du Journaliste Bruno Rivière au sujet de ce qu’il pense être la bonne conduite d’un vol…

    Garder conscience de la situation ça c’est important et nous sommes formés pour cela! Nous ne sommes pas des robots!!!!

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  • J.P. Otelli démontre que la sécurité ne rime pas avec la rentabilité
    D’après ce qui est écrit dans cet article, il semblerait que JP Otelli ait entendu et pris en compte les reproches qui lui ont été fait concernant ses précédents ouvrages, et c’est tout à son honneur.

    Si c’est vraiment le cas, il remonte dans mon estime… mais n’ayant pas la possibilité de feuilleter d’exemplaire de ce côté ci de l’Atlantique, j’attendrai un peu plus de commentaires sur le livre.

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