L'enregistreur de sons et paramètres de vol a été récupéré dès vendredi et envoyé à l'AAIB britannique.
Après l’accident de l’Airbus H225 de CHC près de Bergen en Norvège, le dispositif des enquêteurs se met rapidement en place
Airbus Helicopters a annoncé hier ne plus demander la suspension des vols pour l’EC225 LP (H225). Le constructeur dit avoir pris en compte les informations réunions entre vendredi, jour de l’accident, et dimanche. A Marignane, on soutient néanmoins, « par respect pour les personnes affectées par l’accident », la décision prise par les autorités norvégienne et britannique. Celles-ci interdisent toujours le transport de passagers – une position qui autorise donc les vols de recherche et sauvetage.
Les enquêteurs de l’AIBN norvégien on transféré la majeure partie de l’épave de l’hélicoptère vers la base navale de Haakonsvern. Dès vendredi, ils avaient envoyé l’enregistreur de sons et paramètres de vols au Royaume-Uni, où les données ont été récupérées. Selon l’AAIB qui possède une expérience récente sur ce type d’aéronef en exploitation en mer, les données récupérées par l’AAIB sont de bonne qualité. Elles vont être analysées en Norvège.
L’hélicoptère et ses moteurs étant de construction française, le BEA participe aussi aux investigations. L’AIBN estime à au moins 12 mois la durée des travaux en cours. Mais il se tient prêt à diffuser rapidement toute information de sécurité.
L’autorité norvégienne a révélé que la boîte de transmission du H225 accidenté avait été remplacée le 17 janvier2016. La tête rotor l’avait été le 27 mars 2016.
Aberdeen (Ecosse) est la principale base des exploitants d’hélicoptères – CHC mais aussi Bristow, Bond et depuis peu NHV – au Royaume-Uni pour la desserte des plates-formes en mer. Des Sikorsky S-92 et AgustaWestland AW139 y sont arrivés en renfort dès hier dimanche. Celles des compagnies qui s’appliquent à signer des contrats spécifiant l’utilisation de plusieurs types d’hélicoptères, comme Total l’avait fait en 2014 avec CHC, se félicitent de leur prudence.
Thierry Dubois
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Airbus Helicopters juge que les H225 peuvent continuer à voler
Bonjour à tous .
La conception de la structure de l'appareil remonte aux années 1966 , pour l'étude du vénérable puma sa 330 Ba des années 1970.
Si j'ai bien compris les 3 barres de support du chapeau de la BTP ont été arrachées !!!! ( les 3 barres tiennent le mât et la tête rotor sur la cellule ) que la BTP éclate en dessous ( celle ci est pendue au chapeau / couvercle de BTP ) ne devrais pas engager la sécurité de l'aéronef . Mais trop de puissance moteur à rentrer dans la boite ? . C'est le problème des gros appareils .
c'est quand même un gros truc !