Les programmes été 2018 tournent à plein régime sur les aéroports français

La multiplication des ouvertures de lignes saisonnières, particulièrement sur les aéroports régionaux français, a stimulé le trafic passagers en ce mois de juillet 2018. Globalement, le trafic français de +3,9% à 17,8 millions de passagers. Un nouveau record mensuel. Dans le Top 20, au moins six plates-formes françaises affichent des croissances à deux chiffres.

Même si la saison aéronautique Eté 2018 a débuté le 25 mars, les ouvertures de lignes se sont encore multipliées fin juin et courant juillet. D’où les remarquables résultats affichés par les aéroports qui en ont bénéficié. C’est le cas de Toulon, où ASL Airlines a ouvert début juillet 3 nouvelles lignes vers Oran, Alger et Bordeaux. Elles viennent s’ajouter aux neuf nouvelles lignes du premier semestre. Résultat : en juillet, le trafic passagers de Toulon fait un bond de 18% (+12% depuis début 2018).

Trafic passagers sur les aéroports français en juillet 2018

Rennes qui réalise la meilleure performance en juillet avec un bond de plus de 20% de son trafic passagers a déjà inauguré en 2018 cinq nouvelles lignes et a accueilli easyJet. La croissance devrait se poursuivre dans les mois à venir puisque, avant même la présentation des programmes hiver, de nouvelles lignes sont d’ores et déjà annoncées pour la rentrée. Rennes, le champion de juillet 2018, sera relié à Bruxelles par Hop ! à partir du 24 septembre 2018, et à Genève par easyJet, un mois plus tard.

Bordeaux qui a encore battu ses propres records et enregistré la meilleure journée de son histoire (9 juillet avec 28.034 passagers) propose, en 2018, 19 nouvelles lignes opérées par 7 compagnies différentes. D’ici la fin de l’année, 6 nouvelles ouvertures sont annoncées par trois compagnies. Nantes qui progresse de près de 12% en juillet ouvert, pour sa part, douez lignes depuis le début de l’année. Sur les 7 premiers mois de 2018, Nantes-Atlantique est en hausse de près de 14%.

Les annonces des compagnies aériennes concernant l’automne et l’hiver devraient permettre de prolonger cette dynamique sur la plupart des plates-formes de l’hexagone.

Gil Roy