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Aviation Générale

Les meetings aériens à l’heure du bilan carbone

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Gil Roy

Dans l’étude stratégique et économique qu’elle a réalisée pour le compte de France Spectacle Aérien et l’Aéro-Club de France, la Chaire Pégase invite les organisateurs de meetings aériens à mettre en place un label vert. Pour éclairer le débat, la DGAC a évalué le bilan carbone d’un meeting aérien en fonction de son importance.

Il n’y a pas de raison que les meetings aériens y échappent plus longtemps. De la musique classique ou hard rock, en passant par la chanson française, les festivals en tous genres mettent, désormais, tous en avant leurs efforts pour atténuer leur impact carbone. Les meetings aériens ont d’autant moins le choix, qu’en plus de la pression environnementale, ils doivent aussi faire avec le dénigrement de l’aviation.

Ce n’est pas parce que des familles sont prêtes à payer un ticket d’entrée pour aller voir évoluer des warbirds et faire des selfies devant des avions de collection, qu’elles ne se préoccupent pas de leur propre impact sur l’environnement. Pour continuer à les attirer, il faut répondre à leurs attentes. Croire qu’il s’agit seulement d’une question de bonne conscience, serait une erreur. Ce serait surtout faire injure aux spectateurs qui se sentent responsables.

« Le flygskam, ou la stigmatisation du transport aérien, impacte toutes les organisations du secteur aérien, des compagnies aériennes aux aéroports, en passant par les constructeurs ou les meetings aériens. L’actualité de ces organisations est scrutée par les militants des ONG ou de certains partis politiques (EELV) qui ne laissent pas échapper une occasion pour essayer d’en bloquer ou d’en dénoncer le fonctionnement.« (Chaire Pégase)

Il est également vital pour l’équilibre financier des manifestations aériennes, que les organisateurs sachent convaincre leurs partenaires du « sérieux écologique des meetings ». Ces partenaires financiers sont les maires, présidents de communautés de communes et dirigeants d’entreprises sans lesquels il n’est pas possible de boucler un budget.

La crise actuelle a mis les finances publiques à genoux. Les élus ne veulent pas, en plus, se retrouver en porte-à-faux vis-à-vis de leurs administrés. Quant aux entreprises, elles sont toutes engagées, plus ou moins, dans une politique environnementale. Ni les uns, ni les autres ne peuvent apporter leur soutien financier à un organisateur qui ne montrera pas patte…verte !

C’est là l’une des conclusions de l’étude réalisée en 2021 par la Chaire Pégase La Chaire Pégase est la première chaire française dédiée à l’économie et au management du transport aérien et de l’aérospatial. Elle a pour ambition de renforcer les liens entre le monde académique et les entreprises dans les secteurs de l’aérien et de l’aérospatial. Rattachée à Montpellier Business School, la Chaire Pégase est développée en collaboration avec plusieurs institutions scientifiques dont l’Université de Montpellier. Elle est dirigée par Paul Chiambaretto, Professeur Associé en Stratégie et Marketing à Montpellier Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique. pour le compte de France Spectacle Aérien FSA (France Spectacle Aérien) est une association nationale qui regroupe la majorité des acteurs du monde des meetings aériens. Sous l’impulsion et avec le soutien de la DGAC, FSA a été créé fin octobre 2013 et a pour objectif de réfléchir aux problématiques liées à l’organisation de spectacles mettant en scène des présentations en vol. et de l’Aéro-club de France. L’annulation de la quasi-totalité des meetings aériens en 2020 et le nombre réduit des événements organisés en 2021 a accéléré le mouvement d’introspection engagé depuis quelques années par le monde du spectacle aérien. L’étude commandée à la Chaire Pégase doit servir de point de départ à une prise de conscience des acteurs de la nécessité d’une remise en question.La mise en place d’unvert n’est qu’une proposition parmi de nombreuses autres. Elle se résume à une page, dans un rapport qui en compte 62. Nous aurons l’occasion de revenir sur d’autres points de cette étude riche de pistes de réflexion.

« Longtemps considérés comme une opportunité d’attirer des visiteurs ou d’animer la vie locale, les meetings aériens sont de moins en moins attractifs aux yeux des acteurs locaux. Plusieurs motifs de refus s’entremêlent. Certains maires ne souhaitent pas mécontenter les riverains qui se plaignent des nuisances sonores générées par le meeting. D’autres maires considèrent les meetings aériens comme un évènement politiquement risqué, pouvant conduire à des discussions houleuses lors des conseils municipaux à venir. » (Chaire Pégase)

Pour éclairer la réflexion, la DGAC, qui ne l’oublions pas est rattachée au ministère de la transition écologique, et vers laquelle se tourne le préfet pour accorder ou non l’autorisation de tenue du meeting , a réalisé, de son côté, une étude d’impact environnemental des meetings aériens. Elle a étudié deux cas de figures, d’une part un meeting standard sur une journée, et d’autre part un meeting de plus grande importance, sur deux journées. Elle a pris en compte les émissions de CO2 liées directement au spectacle aérien, c’est-à-dire aux avions du plateau, celles liées aux spectateurs (déplacement en voitures particulières pour se rendre à l’aérodrome) et enfin celles liées à l’organisation du meeting (logistique, déplacements divers, etc).

Pour un meeting sur une journée, présentant une dizaine d’avions en vol et attirant 2.500 spectateurs venus en voitures (850 voitures particulières), le bilan carbone de la manifestation avoisine les 15 tonnes de CO2. Pour un meeting de deux jours avec 20 avions et 5.000 visiteurs (1.700 voitures), il atteint 65 tonnes de CO2. Partant d’un prix de 25 € la tonne de carbone, la compensation financière est de 375 € dans le premier cas et de 1.525 € dans le second.

« Particulièrement vulnérables et dépendants des subventions publiques et privées, les meetings aériens sont de plus en plus menacés par les collectivités locales et les problématiques environnementales. Sans réelle prise de conscience de la gravité de la situation, de nombreux meetings aériens pourraient être amenés à disparaître, ne laissant de la place qu’à quelques meetings ayant évolué pour prendre en compte ces problématiques nouvelles. » (Chaire Pégase)

Compenser financièrement l’impact de son propre meeting est le minimum qui puisse être envisagé, aujourd’hui. C’est loin d’être suffisant d’un point de vue sociétal. Il faut commencer par limiter l’impact environnemental de l’événement. C’est ce que suggère le rapport de la Chaire Pégase : « il est indispensable de définir un véritable cahier des charges avec de bonnes pratiques environnementales à respecter. Parmi elles : bilan carbone, mise en place du recyclage et politique « zéro déchet », développement des transports en commun et mobilités douces, communication « verte », compensation carbone des vols (pendant le meeting et d’affrètement) ».

Le rapport suggère « d’organiser un évènement test mettant en oeuvre l’ensemble de ces contraintes et de pouvoir en déterminer plus précisément le coût et la difficulté de mise en oeuvre. A partir de ce test, un « label vert » validé par les structures compétentes et agréées en lien avec FSA pourrait être délivré, permettant de garantir une certaine crédibilité face aux parties prenantes locales (collectivités, associations, etc.). »  Certains organisateurs de meetings craignent que la mise en place de ce label engendre des coûts supplémentaires difficilement acceptables dans le contexte actuel. De son côté, la DGAC encourage à la mise en œuvre d’« actions significatives » comme le soutien à une action environnementale locale.

Les organisateurs qui douteraient de l’intérêt de prendre en compte le paramètre environnemental risquent d’être vite rattrapés par la réalité du moment. Outre les difficultés à décrocher des subventions, ils pourraient attendre longtemps l’autorisation préfectorale. Le préfet ne se focalise plus seulement sur le volet sécurité. A l’avenir, à l’image des partenaires locaux, il va prendre de plus en plus en compte les aspects environnementaux. C’est une certitude. Aux organisateurs d’anticiper ses attentes.

Gil Roy

 

 

 

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Je pense que ces chiffres ont au moins le mérite d’exister, être capable de quantifier un problème c’est pouvoir en prendre la réelle mesure et souvent commencer à le résoudre. Même s’ils restent certainement perfectibles, ils sont le premier outil factuel opposable aux arguments dogmatiques de ceux qui par ignorance, jalousie ou intérêt économique contraire passent leur temps à dénigrer l’aérien. Rien de mieux pour démontrer tant aux détracteurs qu’aux élus et au public que comparé à d’autres évènements mobilisant un rassemblement de public, les meetings aériens ne sont pas le plus mauvais élève de la classe, qu'ils prennent leur part du job, et qu’il n’y a aucune raison sérieuse de se priver ni du plaisir d’un passage de T6 supplémentaire, ni des retombées économiques qu’ils apportent et encore moins de la conservation du patrimoine vivant que représentent les avions qui les animent.
    Et si à la lueur de ces chiffres les Préfets voient comme une évidence que leur attention doit plutôt se porter sur les 20.000 teuffeurs d’une rave party que sur les 20.000 visiteurs d’un meetings aériens ce sera une très bonne chose parce qu’au rayon nombre de voitures c’est surement pareil, part du transport en commun c’est surement moins bon et quand à celui de de la mise en place du recyclage et d’une politique zéro déchet on sait tout de suite lequel des deux est le plus vertueux.
    A propos, tant qu’on parle de chiffres: Les +- 50 centrales à charbon Allemandes émettent en ce moment 342 tonnes de Co2 à la minute : l’équivalent d’un meeting aérien comme celui de l’exemple toutes les ….12 secondes. A partir de fin 2022 elles en produiront encore plus puisque le pays aura fermé toutes ses centrales nucléaires… .
    Tout bien calculé, pour les passages de T6 mettez moi en deux de plus, et je vais aussi reprendre un peu de F4U4, c'est excellent pour les gamins qu'on voit assis au bord de la piste, ceux qui regardent le ciel avec des étoiles dans les yeux. Il y a 20 ans ils seraient venus avec leurs mob à essence, aujourd'hui ils sont venus en VTT et en vélo électrique, personne n'a le droit de leur voler leurs rêves.

  • @Gilles Rosenberger.
    Les chiffres que vous nous transmettez ont été établis par des gens qui ont quitté l'école après leur CM2.
    En effet il est puérile de comparer de cette façon les consommations de carburant entre une voiture, un DR400 et un 777 (par exemple).
    En effet en 10 heures la voiture parcourt 800 km, le DR400 2500 km et le 777 (en 9 heures) il va de Paris à Miami en passant par Terre-Neuve. Je viens de vivre le voyage d'un membre de ma famille sur FR24. A un moment ils ont volé à 500 noeuds (vitesse sol) Or TOUS les conducteurs de voiture savent que plus on va vite et plus la consommation augmente.

    • @ Stanloc
      Oui, j'ai effectivement quitté l'Ecole après le CM2 ... pour entrer au Collège.

      Tous les lecteurs (vous et moi compris) comprennent que nous ne faisons pas la même chose avec une voiture, un DR400 ou un avion de ligne transatlantique.
      Tous les lecteurs (vous et moi compris) ont vu dans ma liste, une illustration de ce que signifie 1tCO2eq. Rien de plus.
      Ou plutôt si : l'ambition de contribuer à initier une prise de conscience du fait que nous allons devoir faire des arbitrages : entre rouler dans une voiture qui consomme 6l/100, voler en DR400 ou voyager sur un avion de ligne actuel.
      Arbitrer c'est un acte individuel réfléchi.
      Pas le résultat d'une réglementation inepte.
      Et pour réfléchir, il nous faut des métriques : je commence ici à en proposer.
      Bons vols.

      • Gilles, je suis content d'apprendre que vous au moins vous êtes allé au Collège après votre CM2 et que vous avez pu y apprendre l'art de la pirouette. Pour ceux qui ne sauraient pas c'est l'art de répondre à côté de la question. Cet art est très bien pratiqué par les écolos.
        Il faut comparer ce qui est comparable.

  • Une démarche intéressante tant pour mieux communiquer que comprendre et s'améliorer. Communiquer : l'empreinte d'un meeting est-elle plus significative que celle d'autre grands événements (je dois dire n'en avoir aucune idée) ? Comprendre : quels sont les principaux contributeurs au bilan ? Les accès par véhicules individuels, le trajet des démonstrateurs, leurs démos, leur hébergement... ? Là encore, aucune idée. S'améliorer : en fonction des réponses à la question précédente.

    • @ nicolas Turcot
      Les rares études accessibles à ce jour indiquent que 70% des émissions proviennent des déplacements du public (essentiellement en voiture).
      C'est le chiffre que nous avons présenté lors de la convention de FSA, avec beaucoup de précaution : il faut le confirmer.
      C'est l'un des axes de l'étude que Time to Fly initie.
      Dans un tel contexte, les émissions d'un meeting pourraient (bien noter le conditionnel !) être du même ordre de grandeur d'un concert en plein air ...
      A suivre ...

  • @Gilles Rosenberger.
    Vous démontrez par vos chiffres ce que Catherine Boullourec, Jean-Luc Langeard, Stanloc et Pierre Favereau expriment instinctivement.
    Quand un Français ne consomme même pas le double d'un "citoyen du monde" et qu'on évalue que peut-être 5% des Français (sans doute un maximum) va à New York (ou à l'île Maurice...) une fois par an, que les même pas 1% qui volent en DR400 ne pollueront que 40% moins en utilisant l'Elixir...etc.
    Sachant d'autre part que la part Française de pollution (CO2) ne fait même pas 1% de la quantité mondiale....
    Ces restrictions punitives pour interdire les loisirs devenus politiquement polluants (et donc source de voix pour les malins qui savent utiliser la jalousie de ceux qui, majoritairement, ne les pratiquent pas) sont vraiment ridiculement inefficaces (1% de 5% on est de l'ordre du cinquante millième, non ?) si elles sont appliquées à une population qui ne consomme même pas le double des citoyens qui n'ont même pas un vélo pour se déplacer....
    Autant je suis pour que toute innovation soit globalement utilisée pour diminuer l'effet de l'homme sur le climat autant je trouve ridicule et malsaine cette course aux restrictions "à la marge" quand la démographie mondiale ou les phénomènes naturels ont, eux, un effet primordial et temporellement inquiétant sur le réchauffement climatique et sur la pénurie des ressources.
    C'est un peu comme si on disait aux occupants d'un canot de naufragés prenant l'eau qui ont une montre de la jeter par dessus bord pour alléger l'embarcation au lieu de chercher à boucher les trous et d'écoper, ce qui serait plus efficace...et sans discrimination stupidement culpabilisante.

    Jean-Baptiste Berger

  • De la bêtise généralisée ... Autant nous confiner éternellement et nous suicider, si on ne peut plus avoir de liberté, à quoi bon vivre, Il faut aussi supprimer tous les événements sportifs tels que les marathons, les spotifs respirent trop vite, il faudra aussi éradiquer tous les animaux herbivores ils émettent trop de CO 2...

  • Moi je suis très très inquiet car le volcan de LA PALMA a craché pendant 80 jours combien de CO², SO² et autres gaz ? QUI VA PAYER ??????? Qu'en disent les écolos ?
    Et nous avec notre volcan à LA REUNION ? On est bien avec notre organisation de la première COP. Je suis MDR.
    De grâce obligez les gens qui lancent de telles études à ce qu'ils affichent EN CLAIR et EN DETAIL leurs calculs de bilan carbone. Je veux voir pour y croire.
    Les plaignants doivent PROUVER que leur plainte est recevable.

  • Une information complémentaire :
    La société de conseil TIME TO FLY (pour laquelle je développe l'activité Aviation Durable) a signé en début de mois, avec France Spectacle Aérien, un protocole par lequel Time to Fly va mettre à disposition des organisateurs de spectacles aériens :
    (1) l'étude complète de l'empreinte carbone de 3 meetings aériens type (un petit, un moyen et un gros),
    (2) une application en ligne permettant aux organisateurs de calculer leur bilan prévisionnel détaillé avec leurs données spécifiques (plateau, public, ...) et
    (3) des bilans certifiés.

    Les deux premières offres sont développées gratuitement et mises à disposition de FSA. Elles sont destinées aux organisateurs de "petits" et "moyens" meetings.

    Les bilans certifiés seront commercialisés comme tous les bilan que nous effectuons pour les aéroports, les compagnies aériennes, ... et au passage ils bénéficient des compétences de nos consultants et de la force de notre image.

    Il sont plutôt destinés aux organisateurs de "grands meetings"

    De plus, si l'ADEME prolonge en 2022 les aides existantes, ces études seront en partie finançables.

    Les participants à la convention de FSA fin novembre, ont eu la primeur de cette annonce.

    Les 2 premiers outils seront disponibles dès le printemps prochain.

  • 65 tonnes de CO2 pour le Meeting de la Ferté ?
    Et combien pour leurs COP inutiles, leurs Davos ridicules, et autres sommets superflus ? 😡
    Ce n'est pas dans ce monde-là que je veux voir vivre mes enfants, mes petits-enfants ! On ne peut avancer correctement que si l'on sait d'où l'on vient, et on tient mieux debout grâce à des racines. Laissons-leur ces racines-là, même si elles larguent quelques jours par an un peu de fumées peu souhaitables dans l'atmosphère. Laquelle en voit bien d'autres par ailleurs, dont on évite pudiquement de parler en public. 🤬
    Pourquoi ne pas détruire alors les châteaux de Versailles où de Fontainebleau, la Cité de Carcassonne ou le Mont St Michel ?
    Eux non plus, ils ne respectent plus aucune des normes actuelles ! Allez hop ! Au bulldozer tout ça, au nom de Ste Écologie on n'a qu'à construire à la place des immeubles basse consommation ( avec des matériaux importés de Chine) et des "mobilités douces" impraticables pour les handicapés ou les seniors.....😥

      • @ Pierre Favereau
        Voici quelques ordres de grandeur des émissions pour 1 tCO2eq (émissions directes, indirectes et grises) :
        - 50 jours de citoyen Français (consommation et investissement individuel et collectif - source Min. Dev. Durable. - année de référence 2015)
        - 20 jours de citoyen US, 35 jours de citoyen allemand, 40 jours de citoyen UK, 60 jours de citoyen Chinois et 90 jours de citoyen du Monde.
        - 4.000 km dans une voiture consommant 6l/100
        - 10 heures de vol en DR400-120
        - 16 heures de vol en Elixir
        - 1 AR Paris New York en classe éco

        Nota : ces données sont des ordres de grandeur qui peuvent être discutés à l'infini quand on ne définit pas les périmètres concernés: rentrer dans cette précision aurait nécessité bien plus de surface rédactionnelle. Il ne s'agit que d'illustration par ordre de grandeurs.

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