Le Yak 18 se prépare à décoller sur l'aérodrome de Lens, quelques minutes seulement avant l'accident mortel. © DR
François Minard, l’un des fondateurs de « l’Association pour la Renaissance du Caudron Simoun » et Denis Walbrou, secrétaire de l’Association « Albert Vintage Aircrafts », ont trouvé la mort dans le crash de leur Yak 18, sur l’aérodrome de Lens-Bénifontaine, le 8 avril 2018.
La commémoration de la bataille de Vimy a été endeuillée par la mort de deux pilotes à la suite de l’accident de leur avion, le 8 avril vers 17 h 15, alors qu’ils quittaient l’aérodrome de Lens-Bénifontaine, à l’issue de la cérémonie. Leur Yak 18 s’est écrasé peu après son décollage.
Une douzaine d’appareils participaient à ce rassemblement annuel qui honore les soldats Canadiens ayant combattu sur la Cote 145 de cette colline tristement célèbre. Les spectateurs présents sur l’aérodrome pouvaient y reconnaître des avions Belges, Luxembourgeois, un Morane 733 et un Yak 18 originaire de Pontoise. Le Yak 18, les pleins faits, venait de décoller à destination de son terrain d’attache. C’est à l’issue d’un passage destiné à saluer l’équipe de l’aéro-club Lensois, que l’appareil a percuté le sol et a pris feu.
A bord du Yak 18 avaient pris place François Minard et Denis Walbrou. Le premier était l’un des piliers et fondateur de « l’Association pour la Renaissance du Caudron Simoun » qui s’est donnée comme objectif de reconstruire, à l’identique, et de remettre en vol, l’appareil avec lequel Antoine de Saint Exupéry s’engagea dans le raid Paris-Saïgon. François Minard, pilote professionnel était connu comme un pilote expérimenté et prudent, amoureux des machines de collection. Son passager Denis Walbrou, était secrétaire de l’Association « Albert Vintage Aircrafts » qui maintient en état de vol plusieurs machines anciennes.
Ce drame endeuille la communauté aéronautique toute entière et plus particulièrement celle passionnée de belle mécanique ancienne ainsi que tous ceux qui se consacrent à maintenir en vol le patrimoine volant. Philippe Chetail
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Surpris par le commentaire de T Koum: le Yak 18 est bien postérieur à 45 et n'était pas en service pendant la guerre
En voisins du Bourget, en partenaires d’Ameridair, en amis, nous partageons la douleur des proches de François et Denis. Pensées pour Louis, Stéphane, Jean-Pierre, Assia et tous ceux qui les aimaient.
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Nous ne pouvons que nous incliner en pensant à des gens merveilleux que nous avons admiré autour de "Albert Vintage Aircrafts"
Nos plus sincères condoléances aux familles, amis et proches
Alexis Giordana
* et tous les membres du GIPAG
Merci à vous de ce bel hommage à ces deux passionnés d'aviation. Nous sommes dévastés par l'événement - Association pour la Renaissance du Caudron Simoun
Tout le talent ne remplace pas la maladive vigilance à laquelle les pilotes sont assujettis. Un dernier passage funeste. Cause technique ou pas ? Nous perdons deux aviateurs de très grande qualité, des membres de la famille, et partageons la peine de tous leurs proches.
Merci pour votre témoignage merci pour les deux victimes! Je suis l épouse du copilote et je demande svp de les respecter ils étaient bénévoles et ont malheureusement payer de leur vie leur passion ,et il ne nous reste plus qu a les pleurer et de regretter toute notre vie de les avoir laisser partir vivre leur passion. Je t aime denis
Madame
J'étais une amie d'enfance de François et j'étais présente le 29 avril. Je voulais vous dire que votre fils a été d'une très grande dignité et ces mots absolument magnifiques.
Je vous souhaite à vous et votre fils beaucoup de courage
Marianne Neplaz