La BD aéro a-t-elle encore un avenir ?

Qui sont les lecteurs de Buck Danny, des Chevaliers du Ciel et autres BD 100% aéro ? Face aux mangas, les séries de bande dessinée aéronautique font-elles encore le poids ? On en parle mardi 7 novembre à partir de midi, sur JumpSeat, avec l’un des plus grands spécialistes français.

Dans les années 60 et 70, l’armée de l’air n’avait pas besoin d’investir dans des campagnes de recrutement, Tanguy et Laverdure faisaient le job ! A l’évidence, ils ont perdu de leur influence. Auraient-ils du mal à renouveler leur public ? Pourtant les éditeurs ne ménagent pas leurs efforts.

La production de bande dessinée aéronautique n’a jamais été aussi massive. Face aux éditeurs spécialisés, les généralistes multiplient les séries parallèles. Buck Danny alterne ainsi le F-35 et le Sabre, sans oublier des flash-back dans sa prime jeunesse. Tanguy et Laverdure suivent le même chemin… Cette exploitation des filons d’antan, ne se fait-elle pas au détriment de la qualité ?

Du point de vue qualité, tous les albums de BD aéro ne se valent pas. Le maître en la matière est évidemment Romain Hugault, servi par des scénaristes à succès. Chacune des cases réalisées par ce dessinateur d’exception est un tableau. On est à des années-lumière de la ligne claire et de la BD francobelge. Au vu de son succès, Romain Hugault incarnerait-il la voie à suivre ?

Beaucoup de questions auxquelles nous allons tenter de répondre mardi 7 novembre, à midi, en direct sur le plateau de JumpSeat. Nous avons invité Fabrice Matron (Bulles de Vienne), l’un des libraires spécialisés BD les plus dynamiques.