Après une série de reports, le tribunal de Saint-Domingue (République Dominicaine) a condamné, le 14 août 2015, les deux pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos, Alain Castany (membre d’équipage) et Nicolas Pisapia (passager), à 20 ans de prison. Les quatre hommes ont été arrêtés le 19 mars 2013 à bord d’un Falcon 50 contenant 26 valises chargées d’environ 700 kg de cocaïne.
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Actualité et information aéronautique
5 commentaires
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« Air Cocaïne », les quatre français condamnés à 20 ans de prison
Un vol Punta Cana -Saint Tropez , c’est déjà insolite, avec un passager et 26 valises, ce n’est quand même pas banal. On pouvait imaginer qu’elles n’étaient pas pleines de chaussettes et de cravates.
En tout cas , maintenant, on a une idée de la consommation estivale de cocaïne de la Cote d’Azur!
« Air Cocaïne », les quatre français condamnés à 20 ans de prison
Bien sûr, un équipage de 320 ou 747 ne peut pas et ne doit pas contrôler le contenu des bagages passagers.
Bien sûr, en toute rigueur, un équipage de Falcon est soumis aux mêmes règles.
Cet équipage avait semble-t-il alerté sa direction et les autorités quant à leurs doutes sur le contenu des bagages embarqués lors des précédents vols.
Plutôt que de les juger coupables (complices) ou innocents d’un vaste traffic de drogue, la question qui se pose est « devaient-ils continuer à assurer ce/ces vols », à la lumière de leurs doutes et alertes, sans protection officielle des autorités françaises, qui auraient pu les utiliser pour faire tomber un réseau ? Il semble que leur implication ait été interprété comme une complicité. On peut penser qu’elle représentait au minimum une imprudence et un risque important, non ?
« Air Cocaïne », les quatre français condamnés à 20 ans de prison
Un recours doit etre impose par la France. Il s agit ici de corruption pure et dure ou des victimes etrangeres, et l on devine pourquoi, en paient souvent le prix fort. Cette plateforme est connue pour avoir un fort taux de corruption a tous niveaux y compris douaniers et policiers. Il est facile de faire accuser n importe qui et les responsables locaux le savent tres bien mais ferment simplement les yeux, les uns par peur ,les autres afin de servir leurs propres interets. En aucun cas la France ne doit laisser passer ce fait scandaleux. Il est de toute premiere urgence que le Quai d Orsay reagisse a haute voix et que la presse francaise s en mele. Il s agit d un proces inacceptable se dressant contre la France elle-meme en emprisonnant deux de ses compatriotes victimes d etre dans l exercice de leurs fonctions. Cet endroit du monde est connu pour detenir arbitrairement d autres personnes d origines etrangeres, retenues aussi pour des faits similaires et victimes de machinations tout aussi invraisemblables mais toujours bien rodees et dont les proces souvent impitoyables sont des mascarades couvrant et servant la corruption et ne relevent en aucun cas d une veritable justice. Responsables mais pas coupables. Monsieur Fabius notre Ministre des Affaires etrangeres doit monter au creneau.
« Air Cocaïne », les quatre français condamnés à 20 ans de prison
J’ai travaillé dans le transport, je n’ai jamais vérifié le contenu des valises de mes clients. Il va falloir que les pilotes dorénavant fassent le travail des douanes ou de la PAF afin d’assurer leurs arrières, quelque soit la nature du vol? Cela risque de changer profondément le climat relationnel dans la profession.
« Air Cocaïne », les quatre français condamnés à 20 ans de prison
Ecœurant ! Je savais la police et la justice de ce pays affreusement corrompues, mais à ce point…
Comment peut-on condamner deux hommes en l’absence total de preuve et ce, malgré les signalements de bagages suspects qu’ils avaient fait à leurs boss lors de rotations précédentes ? Boss qui s’étaient d’ailleurs empressés de relayer ces signalements aux autorités dominicaines, en vain. Rappelons que c’est, entre autres, cette initiative prise par les deux ex-patrons de feu la société lyonnaise « SN-THS », Fabrice Alcaud et Pierre-Marc Dreyfus, qui a convaincu la juge marseillaise chargée d’instruire le volet français, de lever le doute sur eux.
Bref, même si je ne me fais pas trop d’illusions, j’espère que la procédure en appel portera ses fruits pour Pascal Fauret et Bruno Odos.