L'EBAA doit remettre sur les rails son événement phare, le salon EBACE dont la dernière édition qui s'est tenue en mai 2025 à Genève, en l'absence des grands avionneurs, a affiché le nombre d'exposants le plus bas depuis 15 ans. © EBAA
Le secrétaire général de l'EBAA a démissionné avec effet immédiat, et le directeur des opérations quittera l'association à la fin de l'année. L'EBAA traverse actuellement une période difficile. La décision sur l'avenir du salon EBACE, annoncée pour le 30 juin 2025, a été reportée.
L’Association européenne de l’aviation d’affaires (EBAA) a annoncé le lancement d’une vaste réforme organisationnelle visant à accroître l’efficacité de l’association et la valeur ajoutée qu’elle apporte à ses membres. Holger Krahmer, actuel secrétaire général, qui a rejoint l’EBAA en octobre 2023, a démissionné de son poste avec effet immédiat.
L’EBAA a nommé Stefan Benz au poste de directeur général par intérim pour diriger l’association pendant cette période de changement. Consultant indépendant, Stefan Benz a occupé des postes de direction au sein du groupe Luxaviation, de Jet Aviation et de RUAG Aerospace, ce qui lui confère une connaissance approfondie du secteur. Robert Baltus, directeur général de l’EBAA, a récemment annoncé son départ à la retraite à la fin de l’année.
Quatre priorités ont été assignées à Benz. Le nouveau directeur général par intérim collaborera avec les associations nationales d’aviation d’affaires pour bâtir une association plus forte et plus réactive aux défis de ses membres, valoriser l’EBAA pour ses membres, instaurer un nouveau barème de cotisations en janvier 2026 et veiller à ce qu’EBACE demeure le principal événement européen de l’aviation d’affaires.
Le salon EBACE est actuellement la principale préoccupation de l’EBAA. L’organisation et le lieu futurs du salon, qui se tenait auparavant à Genève, devaient être annoncés le 30 juin 2025. Cependant, la décision a été reportée d’un mois en raison du changement de direction. EBACE a toujours été une source importante de revenus pour l’EBAA, qui finance ses activités. Cette année, cependant, le salon n’était que l’ombre de lui-même. Il n’y avait pas d’exposition statique, le nombre d’exposants était à son plus bas niveau depuis 15 ans et les principaux constructeurs aéronautiques ont décidé de ne pas y participer. Si EBACE ne parvient pas à se redresser, l’association se verra privée de revenus importants. Sans les revenus d’EBACE, l’EBAA n’aura d’autre choix que de procéder à de nouvelles réductions, notamment de personnel.
