Accueil » Aviation Générale – brèves » Atterrissage de secours de deux avions agricoles sur une plage à Saint-Pierre-la-mer.

Atterrissage de secours de deux avions agricoles sur une plage à Saint-Pierre-la-mer.

Ce sont ces deux appareils d'épandage agricole Grumman G 164B AG-Cat de Delta 2 qui ont été accidentés. © Bastien Otelli / Aerobuzz.fr

Il était environ 9 heures, le 24 avril 2020, lorsque deux appareils d'épandage agricole Grumman G 164 B AG-Cat, ont tenté un atterrissage d’urgence sur la plage de la station de Saint-Pierre-la-mer, près de Narbonne (Aude).

Les deux biplans qui appartiennent à la société de travail aérien Delta 2 (ex Mid’air) basée sur l’aérodrome de Montpellier Candillargues, étaient en partance pour un vol de démoustication du littoral dans les Pyrénées Orientales. Les deux pilotes qui se sont extraits par eux-même de leur habitacle respectif, sont indemnes. Apparemment, ils ont été piégés par une brutale entrée maritime, les privant de visibilité lors de ce transit. Un des deux avions a été fortement endommagé. L’autre est réparable.

 

 

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

34 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Les entrees maritimes sont toujours a craindre car pouvant etre tres rapides. Dans le cas de travail d epandage la difficulte est double du fait d un pilotage de precision a tres basse hauteur et d une visi a partir d une altitude faible quasi niveau mer en zone marecageuse quand il s agit de demoustification. L effet de surprise auquel s ajoute la difficulte de percer une couche avec deux appareils relevent alors d un challenge qui n est pas sans risque.

    Répondre
  • Ces avions d’épandage devaient être sur la lutte contre les moustiques car l’épandage agricole est interdit en France depuis quelques années maintenant . Ou bien de la surveillance feux ?
    Les pilotes ont fait un choix et ils sont sauf. C’est le principal. Le reste n’est que de la ferraille . On n’était pas dans les cockpits au moment de la prise de décision. On n’a pas à juger!.

    Répondre
    • Qui parle de juger, surtout sans savoir ?
      Il est naturel par contre de se poser des questions pour essayer de comprendre tout simplement, pour en tirer d’éventuels retours d’expérience profitables à toute la communauté, et dans ce moment d’émettre donc des hypothèses.
      Après, quand on aura toutes les explications, viendra le temps de donner des avis plus définitifs en fonction de ses connaissances et de sa légitimité à les exprimer, sur les faits relatés et justifiés.
      Et seulement alors viendra le temps du jugement.

      Répondre
    • par Pilotaillon, un vrai

      Merci Yan !
      Ca suffit, sauf à vouloir passer pour l’expert, dont personne n’a besoin, car d’une part l’enquête est en cours (étonnant personne ne souhaite faire l’expert BEA…) et de toutes les façons c’est trop tard, expert ou pas, on ne ré-écrit pas l’histoire.
      Peut-être le ptit voyeurisme du bar de l’escadrille ?
      Ou bien vouloir accabler des pilotes suffisemment stessés par la mésaventure.
      Nous verrons s’il y a lieu de modifier des usages, les services sont rôdés pour informer les intéressés.
      Désolé, un peu short d’encre mais suffisemment pour ne pas emplafoner la règle, je rentre, quitte cette fréquence et passe sur la tour. (C’est ma chance y’a pas d’entrées maritimes sinon qu’est-ce que j’aurai entendu !)

      Répondre
  • @pilotaillon : je vais vous répondre, ma note sur la tolérance, apprendre de ses erreurs, sur le carburant et sa politique => 0, c’est clair. On ne transige pas avec le carburant, jamais.
    @Dolfin : jusqu’à preuve du contraire, les entrées maritime dans le coin, ça vient de la méditerranée ! et certainement pas de Toulouse ! Du coup, une solution de repli vers l’ouest devait tout à fait être envisageable (comme l’a bien détaillé @JmB), pour peu que l’on ait, un : du pétrole, deux : que l’on prenne la décision suffisamment tôt avant qu’il ne soit trop tard. Je vous renvoi à vos cours théorique et pratique sur l’IVV avec un bon instructeur/examinateur. Par conséquent, se faire piéger par des stratus pour un privé, ça arrive, ça finit en général mal mais c’est un privé, avec tout ce que cela comporte comme manque de formation, de préparation et d’entraînement, par contre pour un pro, c’est inadmissible, surtout si non qualifié IR et que l’avion l’est encore moins. Alors 2 avions en même temps !!! Par ailleurs, même un privé, au cours de sa formation, on lui apprend au minimum à faire un 180° en palier, le tout vérifié lors du test.
    @Julien B : si les 2 avions avaient le carburant réglementaire pour la mission alors ça sent peut-être « objectif destination à tout prix ». Je répète, nous aimerions donc avoir plus d’informations sur ce surprenant double et simultané IVV ainsi que le déroulé de ce vol pour le moins bizarre !

    Répondre
  • Ce n’est pas un problème de carburant ni d’autonomie…
    (y’a 300 km de marge !)
    Juste un pb de visibilité, entrée maritime…
    Ils se sont fait avoir comme 2 débutants, et première mondiale !!!

    Répondre
  • @Guynemer13
    100% d’accord avec vous !
    « Nous aimerions donc avoir des précisions sur cette double et simultanée interruption volontaire du vol »

    On presque rajouter : une première mondiale !!!

    Répondre
  • Tu te poses si pas d’autres solutions… Risque de rentrer en couche par exemple…

    Répondre
    • Si tu as un horizon , tu peux faire un peu de PSV , et repartir au cap inverse , car l’entrée maritime même si elle avance , elle ne va pas trop vite…

      Répondre
      • Exact et y a même pas besoin d’HA, avec un simple Turn Coordinator et un bon circuit visuel, tu dois t’en sortir pour un 180°, d’autant plus que les turbulences dans les stratus sont généralement faibles au regard de celles rencontrées dans les convectifs.

        Répondre
  • Le malheur pour ces braves pilotes c’est qu’en Méditerranée il n’y a pas de marée et donc jamais d’estran.
    En Bretagne des courses de chevaux sont organisées sur certaines plages à l’époque des marées d’équinoxe
    L’AéroClub de la Côte de Granit rose a été créé après guerre lorsqu’on a pu utiliser le « terrain » de Lannion alors que jusque là les mouvements de l’avion se faisaient depuis la plage de Saint-EFFLAM à Plestin les Grèves

    Répondre
  • La « brume de mer » ça doit « marcher » un peu partout car j’y avais eu le droit en Bretagne lors de la fin de mon voyage clôturant mon examen pour mon brevet de pilote privé.
    De mémoire, cela se produit lorsque la mer est plus chaude que la terre il se lève alors un vent côtier chargé à saturation d’humidité qui condense en brume au contact du sol plus froid. A vérifier.

    Répondre
  • Pour m etre poser déjà sur une plage de nord Bretagne à cause d une brume de mer, je confirme que cela se passe très vite et qu atterrir est le seul choix cohérent

    Répondre
    • Non pas le seul, pour peu que le carbu pour la mission ai été correctement calculé et emporté avec en vol un bilan carburant obligatoire, une solution de repli doit toujours être possible

      Répondre
      • Vous semblez bien connaître les Grumman Ag-Cat, tout comme vous semblez parfaitement connaître le phénomène météorologique qu’ils ont rencontré, ainsi que la situation à laquelle ils ont dû faire face, ce jour-là. N’attendez plus : postulez chez Delta 2 ! 😉

        Répondre
      • @ Bastien Otelli
        Je ne connais pas Guynemer 13 mais je trouve son propos tout à fait sensé et je ne comprends pas votre remarque ironique.
        Un seul fait: les 2 avions se sont posés sur la plage à moins de 15kms de l’aérodrome de Narbonne, plus à l’intérieur des terres, et il y avait d’autres aérodromes à portée toujours vers l’intérieur des terres: Béziers, Lézignan, Carcasonne sans compter un certain nombre de plate-formes ulm.
        On peut donc effectivement se poser la question légitimement, si pas en panne et avec ne serait-ce qu’ 1/2 heure d’esence, pourquoi se poser sur la plage qu’on survole et pas sur une piste à 5 mns plus vers l’intérieur ?
        C’est juste une question, pas une accusation de quoi que ce soit, en tout cas c’est de cette façon que je l’ai comprise et ça n’oblige pas à être expert de l’AG-Cat ou des entrées maritimes…

        Répondre
  • par Jean-Luc soullier

    La réserve réglementaire en VFR c’est plutôt pas épais surtout en vol circulaire. Si la tache dessous s’étend vite (et les entrées ça galope pas mal) on est rapidement en difficulté….Je note de la part de Mr TonTon un certain dédain à l’égard de nos malheureux collègues pincés par le destin (casser son outil de travail est toujours un échec cuisant pour tous les cochers de cette planète, et des autres aussi) mais pour avoir opéré à partir de Candi pendant six pleines saisons sur le trait de côte (puis avoir ensuite effectué moult périodes de renfort au SFA LFMT sur l’étang) je me garderai d’être aussi assertif. Les entrées sont parfois capricieuses et ne suivent pas toujours les bonnes pratiques de la journée de mademoiselle la grenouille, tous les habitués du coin savent ça et gardent un œil vigilant sur le large au cas où. Peut être étaient ils nouveaux sur le site? J’ai lu aussi que le Covid 19 avait dégradé la précision et la fiabilité des prévis, faut il y voir aussi une relation de cause à effet?

    Répondre
    • Pas tout à fait d’accord, la réserve réglementaire c’est 30′ de jour et le carbu pour la mission c’est le trajet + une solution de repli + la réserve, le tout en tenant compte de la mto et du trafic, ça laisse donc normalement de quoi voir venir c’est même pour ça que ça a été fait. Donc très surprenant tout ça, j’aimerai bien en savoir plus.

      Répondre
    • par Pilotaillon, un vrai

      En fait, nous lisons parfois les lignes des meilleurs joueurs de FS 2000, avec la masque de téléportation 5D… Le 24 Avril tous ces yakafokons avaient le manche des G164 en main et savaient tous, assurément, comment sortir de la situation !
      Respect Messieurs les champions du monde !
      Les assureurs et l’exploitant des Grumann vous salutent pour votre acte héroïque.
      Votre reconversion professionnelle est assurée, Préventeur dans la compagnie XYZ (l’ouverture des postes est en cours) ou Superman, chez Marvell.
      La frustration ne donne pas de limites aux propos… la prochaine fois, en ULM, en parapente, paramoteur, en avion, place gauche ou droite, en parapluie du balcon, allez voler, vous nous ferez des vacances.

      Répondre
      • @Pilotaillon, LE vrai
        C’est bien dit ! Je plussoie 🙂

        Répondre
      • Tiens, @pilotaillon le pénible nous gratifie à nouveau de ses logorrhées sur tout et sur rien… On peut également lui souhaiter de très longues vacances et lui suggèrer une relecture du RUE 965/2012 consolidé, quant à son entraînement pratique, contrôle de compétence(s) requis

        Répondre
    • Pardonnez-moi, il n’y a AUCUN dédain, mais un rappel des conditions MTO vécues et en fonction de l’expérience en tant que professionnel retraité de la DGAC.
      Qu’on m’en pardonne (Mr est superflu et n’avance à rien)

      Répondre
    • par Pilotaillon, un vrai

      Oui à l’ensemble du champ légal (RUE 965/2012 consolidé), itou itou, merci pour le rappel !
      En revanche, nous savons d’expérience que la mise en pratique de cette littéraure trouve parfois sa limite dans ce que l’on retrouve regroupés dans les modules « facteurs humains ».
      Cf. un ami pilote de planeur (vieux) : « dans un avion le plus dangereux c’est le pilote »…
      Ce qui me dérange relève de la position des posts, qui observent et jugent par procuration, comme le supporter sur les banc du stade.
      Je pense aux pilotes, qui auront appris chèrement, sans avoir en plus les commantaires de ces spectateurs. Pour un monde de « Bienveillance »…

      Répondre
      • @Jean-luc Soullier : il n’y a aucun vide juridique, les 10′ c’est avec le terrain en vue, en gros pour des tdp, ce qui n’était absolument pas le cas ici, la réglementation est très claire. Faites un refresh !
        @pilotaillon « qui a un avis sur tout, tout le temps » : la mise en pratique, comme vous dites, de la réglementation, tout particulièrement sur l’emport de carburant et le bilan carburant en vol ne se discute pas, elle s’applique, point barre. La solution de repli doit être prévue, fonction de nombreux paramètres dont la mto. Tout ça ça s’appelle la rigueur et doit être indissociable d’une licence professionnelle.
        @Bastien Otelli : votre réaction m’étonne, je vous pensais plus pointu, comme quoi… 2 avions de pros sur la plage cause stratus…et la solution de repli…pourquoi n’a elle pas été effectuée, problème de carburant ? De quantité de carburant ? Quelle était la quantité réglementaire pour la mission, quelle quantité réellement embarquée et le bilan carburant en vol ? On a quand même le droit de poser la question, non ? D’autant plus que c’est bien connu, le posé sur du sable en France, c’est très très risqué. De toute façon @JmB vous a parfaitement répondu. Et oui, peut-être aussi que je vole dans le coin. Quand à Delta 2, désolé je suis déjà en poste ?
        @JmB : merci de votre soutien, vous avez parfaitement compris mon propos et posez les bonnes questions.
        Nous aimerions donc avoir des précisions sur cette double et simultanée interruption volontaire du vol

        Répondre
      • Guynemer13, vous parlez application réglementaire, c’est parfait, vous connaissez par coeur, c’est même votre élément de référence, si je ne me méprend pas.
        Et le facteur humain, celui qui permet de vivre, d’avoir des idées, d’avancer, de créer : Qu’en faites vous ?
        Après avoir noté chacun d’entre nous, quelle note vous attribuez vous sur la tolérence ?
        Car le progrès commence, il me semble et pardon d’avoir une idée, lorsque l’on apprend de ses erreurs. Car en amont du règlement, il y a un traveil de recueil d’expérience et d’application, en fonction de la probabilité de son application par le plus grand nombre,… facteurs humains encore !
        Décidément !?!

        Pour sourire : Le Robot, avec son programme c’est LA solution à toutes les erreurs… On en reparle, autour d’un verre, un jour d’entrée maritime ^^ ?

        Répondre
  • Si les pilotes ont décidé de se poser, c’est probablement parce que vu de dedans l’avion cela leur a paru la meilleure solution.

    Répondre
    • Et surtout la seule…manifestement pas assez de kéro pour dégager. Quantité de carbu pour la mission avant le vol ? Bilan carbu en vol ? Analyse de la situation mto avant le vol ? Point mto inflight ?
      Effectivement c’est surprenant, cela appelle quelques précisions…

      Répondre
      • Plus aucun TAF dans la région depuis plus d’un mois pour info, cela rend très difficile la planification de vol. Aucun avion en vol pour d’éventuels relais mto non plus, tout est réuni pour se faire piéger.
        Les pilotes étaient expérimentés, s’ils ont jugé que la plage était la meilleure option c’est que la situation était sans doute devenue critique.
        Ils ont sauvé leur peau, la solution était donc bonne…
        C’est ce que déterminera probablement le BEA.

        Répondre
      • C’est bien joli d’avoir du kéro, (d’ailleurs ça ne marche pas a ce truc l’AG-cat au passage), mais si tu te fais piéger par la météo sans horizon artificiel, sans les compétences (pilote pas IFR par exemple), le pétrole ne te servira a rien!!

        Répondre
  • par dominique bouquet

    et pas assez de carburant pour aller se poser dans le nord ..Nîmes, Avignon , etc..?!?!

    Répondre
  • Basé en IDF, mais je comptais voler sur Montpellier cet été, on verra si c’est possible.
    Est-ce que tu as des liens intéressants sur les conditions favorables à ces entrées maritimes sur la côte Languedoc-Roussillon ?

    Répondre
  • Étant basés à Montpellier, ils auraient dû être familiers des rentrées maritimes rapides dans la région. Celles-ci sont fréquentes dans certaines situations MTO prévisibles.
    Lors des stages de VFR-nuit dans les années 80 au défunt « SFA » à LFMK , il était impératif de le prendre de les envisager en relation avec les TAF.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.