Au contraire du F-35B, dont la soute est trop étroite, le F-35A est dimensionné pour emporter la bombe nucléaire américaine B61 en interne, préservant ainsi sa furtivité. Reste que le mariage d’une bombe à gravité d’un autre âge avec le nec plus ultra de l’aviation militaire ne cesse de surprendre… © USAF
La Grande-Bretagne veut acquérir au moins douze F-35A. Objectif : reprendre pied dans la mission de bombardement nucléaire de l’OTAN. Une capacité abandonnée par la Royal Air Force en 1998. Reste que les munitions demeureront sous contrôle opérationnel des Etats-Unis.
Jusqu’à présent, Londres n’a acheté que des F-35B à décollage court et atterrissage vertical (STOVL) pour équiper ses deux porte-avions de la classe Queen Elizabeth. Trente-huit avions ont été livrés à la Royal Air Force sur une commande ferme pour l’instant limitée à 48 avions. Que les avions de la RAF opèrent sur les navires de la Royal Navy est une première bizarrerie dans un dossier qui est loin d’en manquer. L’ambition britannique est de disposer...