Le F-14, un avion légendaire… © Aerobuzz.fr / JumpSeat
Au cœur de la guerre froide, l’US Navy a exprimé le besoin d’un avion porteur de missiles capable de tirer hors de portée des redoutables missiles soviétiques. Le F-14 est né du XF-12. Frédéric Lert et François Lemainque reviennent sur le l'histoire du Tomcat.
2 commentaires
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Encore une fois, super ! J’ai appris des tas de chose. Juste de petits bémols : Si la poussée des réacteurs du F-14 est monstrueuse, en revanche leur écartement – qui reste tout de même pas énorme – ne doit pas être un problème majeur en cas de panne d’un GMP. Avec de grandes dérives et des systèmes genre yaw damper, la dissymétrie de poussée doit être assez aisément contrôlable. En tout cas plus facilement qu’en cas de panne d’un réacteur extérieur de Boeing 707, qui nécessitait 80 kg de poussée sur le palonnier pour tenir le vol symétrique, tant que le compensateur de direction n’était pas actionné pour soulager le pilote, et cela prenait quelques secondes (entre ( et dix). Autre chose, au sujet du Crusader, cela me gêne d’entendre parler de « incidence variable ». Mais enfin, tout plus lourd que l’air a une incidence variable en fonction de sa vitesse et de sa configuration de volets hypersustentateurs ! Il vaut mieux parler de « CALAGE VARIABLE » quand on se réfère à une machine dont les ailes peuvent pivoter autour d’un axe horizontal et donc avec un angle variable par rapport à l’axe longitudinal de l’avion. On parle aussi à tort de « pas variable » des hélices : le pas n’est que la résultante du calage variable des pales d’hélice par rapport au plan de rotation de celle-ci. Mais bon, on entend toujours dire que Latécoère se prénommait « Pierre-Georges » ce qui est archi-faux.
Il est admis que l’écartement des réacteurs a été un facteur contributif à certains drames, dont celui de Klara Hultgreen notamment. (voir l’excellente BD de R. Hugault ou quelques productions du Fana récentes)