Dans la compétition pour le futur F-47 de l’US Air Force, Lockheed Martin s’est incliné face à Boeing. Bon prince, le PDG de Lockheed Martin, Jim Taiclet, a annoncé qu’il n’irait pas contester en justice la décision de l’US Air Force. C’est quelques mois de gagnés pour le programme et, comme on le sait bien, le temps c’est de l’argent.
Un commentaire
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C’est vrai, ça ! Il aurait pu choisir une Maserati. Elles sont plus raffinées, même si elles ont des moteurs Ferrari. Ces voitures-là sont affaire de personnalité. Mais les avions, c’est autre chose, et je suis d’accord que l’aérodynamique compte beaucoup. Par exemple, chez Airbus, ils ne savaient pas qu’une bonne alimentation de la queue imposait un fuselage pincé juste devant elle. L’A-380 en a été le bon démonstrateur de ce qu’il ne faut pas faire. Il suffisait de regarder une Porsche des 24 heures du Mans ou… une Ferrari. Au lieu de cela, ils ont agrandi la dérive et ça a tellement coûté en poids qu’il a fallu renforcer les trains d’atterrissages, puis les ailles à leurs emplantures. Résultat : 20 tonnes de masse de base en plus. Et quand vous n’augmentez pas la puissance des réacteurs, vous les prenez sur la charge utile. Au final, un avion non rentable pour les compagnies qui payent des impôts et ne se situent pas entre l’Europe et l’Asie. Il y a des incompétents partout.