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L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »

Le système contraignant de certification ne protège pas l’industrie aéronautique d’un scandale tel que celui qui secoue l’automobile avec l’affaire Volkswagen. Il existe un précédent qui le prouve.

L’affaire Volkswagen interpelle aussi les professionnels de l’aéronautique. Une triche de cette ampleur organisée à l’échelle d’un groupe dans sa globalité était inconcevable, … jusqu’à la semaine dernière. Comment les dirigeants du premier groupe automobile mondial ont pu être sûrs qu’il n’y aurait jamais de fuites ? Le pari était suicidaire, ils l’ont pourtant tenté. Et c’est précisément le risque qu’ils ont pris d’être démasqués qui pose question. A l’EASA (European Aviation Safety Agency), Frédéric Copigneaux, le directeur adjoint de...

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19 commentaires

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    Je trouve comme Gilles Roy le cas Volkswagen exemplaire, et parfaitement transposable à l »aéronautique. Pour moi la question principale n’est pas la pertinence des normes anti-pollution ni l’impact éventuel sur la sécurité, c’est la tricherie sur la mesure en elle-même. Elle implique la volonté d’induire en erreur à la fois les autorités de contrôle et les consommateur. Cela s’appelle de l’ecroquerie et ce doit être dénoncé, lourdement pénalisé, et médiatisé.
    Dans tous les cas la direction du groupe est lourdement fautive, soit parce qu’elle a encouragé ou couvert l’escroquerie, soit parce qu’elle n’a pas mis en place les procédures de contrôle interne qui auraient permis de la détecter. Dans l’automobile comme dans l’aéronautique le risque zéro n’existe pas. La certification du produit final, nécessairement effectuée à partir d’échantillons et de l’analyse des processus de fabrication et de contrôle interne, ne peut suffire à détecter une escroquerie organisée.
    Seule la sanction à la fois pénale et économique peut dissuader les constructeurs et équipementiers de se lancer dans une telle aventure. C’est bien pourquoi le cas Volkswagen doit absolument être dénoncé et fortement médiatisé.
    Gilles, encore une fois merci pour ce site et pour la pertinence de vos analyses qui fait de vous le digne successeur du regretté Pierre Sparaco.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      Le problème est que parfois – pour ne pas dire souvent – les autorités sont complices.

      Dans le cas de l’automobile, la plupart des véhicules dans lesquels nous roulons ne sont pas aux normes : les constructeurs homologuent des mulets improductibles en masse, et ensuite obtiennent des dérogations pour les modèles de série.

      En ce qui concerne l’aéronautique, je connais moins le sujet, mais je ne serais pas surpris s’il en était de même.

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    Réponse à gerard mandel

    Je n’ai rien contre le capitalisme en lui même, mais j’ai beaucoup contre les excès imbéciles du système libéral-capitaliste, ne vous méprenez pas, je ne suis ni un rouge communiste, ni un vert écolo bobo bidon, encore moins un idéaliste. Je suis un réaliste tout simplement ou plutôt j’essaye de l’être

    Croire qu’il y aurait un système idéal où d’un coté il y aurait les bons et de l’autre les méchants fait justement parti des utopies à combattre. On a connu ça, on le connait encore.

    Le diesel devrait disparaitre de nos villes en priorité demain matin si nos gouvernants avaient réellement des couilles, puis les véhicules à essence, dans le même temps toutes les centrales thermiques dont en tout premier celles à charbon et dans 50 ans l’abandon définitif du nucléaire……… mais évidemment c’est quasi irréalisable dans une brève échéance et cela entraine un tout autre paradigme de notre société. Un exemple simple: une grande partie des travailleurs perdent 2 heures de temps de leur précieuse vie dans des embouteillages très nocifs pour leur santé (400 000 morts de maladies diverses par an en France rien que pour le diesel), changer de paradigme c’est déjà changer nos modes de vie, de travail etc. En fait rien de très compliqué sur le papier, pas du tout irréaliste, … surtout une énorme inertie à vaincre.

    On est au devant d’une équation à plusieurs termes incompatibles entre elles, déjà très difficile à résoudre dans un seul pays, hélas il ne s’agit pas seulement que de notre petit nombril, mais de la planète entière., Etre capable de révolutionner le système globalement va être plus que très très très difficile, et plus on attend pour le faire et plus ce sera difficile.

    Evidemment les grands lobbies industriels et en première ligne les marchands de pétrole, mais pas qu’eux, debout sur la pédale, freinent des quatre fers et ont d’énormes moyens de désinformation et de propagande, …… le citoyen ne sait plus qui croire. leur but est atteint.

    Il est grand temps que le citoyen du monde prenne conscience de la gravité de la situation, mais je ne me fais dans ce sens plus guère d’illusions, nous ne sommes tous que de braves petits moutons.

    Pour ma part, ayant plus que largement entamé mon quota de pollution, je vis désormais modestement, je ne prendrai plus jamais l’avion, je limite au maximum mes déplacements, j’évite au mieux que je peux le gaspillage. Etrangement, je vis incomparablement bien plus heureux ainsi !

    Bien à vous.

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    A part Concorde je n’ai pas connaissance d’études sérieuses ayant été faites dans le domaine. Ce qui me parait étrange.

    Même si Concorde était très énergétivore et polluant cela n’avait de toute manière qu’une très infime importance vu le si petit nombre d’avions exploités.

    L’avion n’a pas eu de succès parce qu’il n’était pas rentable, bien trop peu souple d’exploitation, et les pattes trop courtes, pour le reste il était évidemment une très belle prouesse technologique.

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    C’est bien parce que j’ai passé une vie de pilote avec 15 000 heures de vol dont une partie dans le transport public que je peux donner un avis.

    Le transport aérien est essentiellement composé de 3 éléments, le constructeur, l’exploitant, le législateur, ce dernier étant sur le principe totalement indépendant des 2 autres, (on a vu cependant les limites avec Concorde)
    Bref, ce système est bon et solide vu le taux d’attrition annuel très faible, mais si on laissait la bride sur le cou aux exploitants, de petits malins comme O’Leary laisserait voler ses avions avec 1 seul pilote à bord, et sans aucun état d’âme pousse l’activité aux extrêmes limites de la règlementation avec même certains qui acceptent des trucs comme le « pay to fly »,… la cerise sur le gâteau.
    Les grands constructeurs sont des gens très sérieux poussé surtout par le fait qu’un crash lié à un dysfonctionnement systémique des ses produits lui serait fatal.

    Donc tout cela ronronne gentiment et parfaitement bien.

    Mais ce n’est pas de cela qu’on parle, lorsqu’il s’agit de normes de pollution et de bruit très contraignantes et dont constructeurs et exploitants se passeraient plus que très volontiers, on peut très légitimement se poser la question exposée par Gil Roy. Or ces normes ne s’occupent que des 3000 premiers ft et les 3000 derniers, plus haut du coté du FL360 on se sait pas trop les impacts de la pollution liée à l’aviation et on se doute bien que mieux vaut ne pas trop chercher pour ne pas limiter l’activité si d’aventure cela devenait nécessaire..

    Le reste représente la finalité de notre système capitaliste, quelles sont les réelles finalités ?, qu’est donc le progrès dont on nous rabâche les oreilles ?. Gaspiller sans aucune retenue les richesse qu’offre notre planète fatalement limitée par ses dimensions devenues déjà trop petites pour l’activité humaine globale en 2015, cette vision des choses est strictement sans aucune voie d’avenir à long terme, et devrait faire poser question à des personnes aussi intelligentes que vous.
    Mais bon il est bien plus simple de fermer les yeux, dormir sur ses deux oreilles et continuer le « business as usual ».

    Ce n’est pas plus compliqué que ça. et c’est hélas d’une logique implacable.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      De source très bien informée, je porte à votre connaissance que des mesures de pollution à haute altitude avait été menées en équipant en conséquence le premier prototype du Concorde, le 001, piloté entre autres par Monsieur Turcat. Car « certains » s’étaient demandés ce que le « satané » Concorde allait faire comme dégâts là-haut. Evidemment les résultats des analyses ne sont pas dans le domaine publique et encore moins dans les archives de la Presse Grand Public.
      Le problème que soulève « l’affaire VW » c’est que les gens qui décident des futures normes qu’il faudra tenir dans X années ne sont pas capables de dire comment on y arrivera, à ce résultat, et pour causes, ils n’y connaissent rien.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      Mon cher bourgeois,

      Je vous dois de reconnaître que votre dernière contribution est d’un bien meilleur niveau que les deux premières ou le slogan prenait le pas sur l’argumentaire raisonné .Je peux comprendre que votre critique du système capitaliste que vous semblez abhorrer vous conduise à certains biais de raisonnement qui sont relativement communs et souvent répétés.
      Par ailleurs, la question que soulève Gil Roy dans son article est non seulement légitime, elle est surtout fondamentale, elle tient au principe de responsabilité qui devrait fonder toutes les activités de nos sociétés démocratiques. Les normes qui sont définies, en particulier dans le domaine aéronautique, sont strictes et contraignantes, le problème que soulève l’affaire Volkswagen est que certains grands groupes industriels,pas seulement dans l’automobile, puissent imaginer pouvoir contourner impunément celles-ci appliquant pour ce faire des méthodes que ne renieraient pas les cartels de la drogue. Le scandale Volkswagen condamne t-il pour autant la motorisation diesel? Condamne t-il les autres constructeurs automobiles? La possibilité que l’industrie aéronautique ne soit pas exempte de tricherie condamne t-elle le transport aérien qui serait coupable de camoufler (cela restant à prouver) son impact écologique ?
      Je pense que pour tout problème complexe, il est risqué de réagir à chaud et selon des schémas de pensée préfabriqués. L’ampleur des défis qui se présentent à l’industrie aéronautique en général nous impose de refuser les principes simplistes et les anathèmes faciles et devraient nous conduire à l’humilité de la réflexion rationnelle et de la démarche scientifique pour les affronter .
      Comme vous, j’ai une carrière aéronautique longue commencée comme ingénieur puis pilote avec quelques dizaines de milliers d’heures de vol, et Je ne doute pas qu’avec l’expérience aéronautique qui est la vôtre vous puissiez faire vôtre cette démarche.

      Sincères salutations

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    Mon cher bourgeois,

    Ainsi donc, tous ceux qui voyagent vers les antipodes sont des couillons de touristes. Voilà un jugement qui vous porte au pinacle de la philosophie (de comptoir)dont vous vous réclamez. De grâce épargnez nous vos éructations ecologico-morales et revenez à la réalité. L’industrie aéronautique est bien loin d’être exempte de tout reproche, j’en conviens, elle reste cependant l’une des plus contrôlées et des plus normées qui soit, et dans laquelle, toute erreur ou tricherie se paie cash et très rapidement, l’histoire est pleine d’exemples dont je vous ne ferai pas l’affront de vous rappeler la nature et le nombre. La question qui demeure reste de savoir quel avionneur serait prêt à prendre le risque stategique inouï de tricher pour un gain à court terme au risque d’une sanction définitive à tout aussi court terme…Je n’ai bien évidemment pas la réponse, pas plus que vous ni que vôtre idéologie de pacotille.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      @ gerard mandel
      Merci de recentrer le débat concernant l’article, à savoir la manipulation, la triche pour s’aligner avec la législation.

      « L’industrie aéronautique …est l’une des plus contrôlées et des plus normées », c’est un fait ; tellement normée que peu d’écarts sont tolérés. Seulement, les entreprises sont elles prêtes à taire toutes erreurs ou tricheries par rapport à ces normes ? Elles en ont aisément la possibilité ! Les conséquences, si jamais ces faits seraient avérés ne sont pas la mise à genoux de l’entreprise fautive, nous ne sommes pas dans le secteur des biens de consommation (comme l’automobile), mais dans celui du transport de passagers, du militaire, avec des enjeux économiques, stratégiques, sociales, étatiques, diplomatiques.
      Le « Dreamliner », appareil certifié, a été interdit de vol par la FAA .Boeing a continué à en produire et assuré la livraison à deux compagnies japonaises, bien qu’il soit un vrai nid a problème. Nous ne sommes plus au temps du « Comet », et quand bien même De Havilland a continué d’exister.

      L’aéronautique est un secteur tres normé, les contrôles sont stricts et redondants à tel point qu’ils en deviennent apathiques ; mais que fait-on lorsque du matériel, bien que certifié ne répond pas aux tests de conformités (erreur de fond en conception, design, obsolescences diverses, choix techniques, validation, process, périmètre d’utilisation). La certification fige tout cela, le matériel ne peut qu’évoluer de façon mineure, et non être modifié. Les avionneurs et équipementiers entament-ils dans ce cas, après correction, une lourde, longue et couteuse re-certification ? la réponse semble assez évidente. C’est le gros dilemme rencontré dans ce secteur souligné par l’EASA dans cet article.

      @ Vladimir K
      « Il y aura un tel scandale en aéronautique le jour où une administration quelconque aura besoin de lancer des représailles face à un constructeur (par exemple Airbus vs FAA, ou Boeing vs EASA). »

      Sans aucun doute un vrai pugilat, mais personne n’y trouverait d’intérêt. (à la réflexion il y a eu dans une certaine mesure Concorde aux USA).

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    L histoire de l aviation a ses cotés sordides. Le constructeur Douglas a pendant des années sciemment caché au monde entier la faiblesse de fabrication d’une pièce montée en série sur les empennages d un grand nombre de ses appareils DC 10. Certains appareils connurent une issue fatale. Le tribunal américain et le NTSB finirent par découvrir la vérité en auditionnant un ingénieur de la société. La conduite malhonnête du PDG de Douglas ne portera pas chance à l ‘entreprise qui fermera ses portes en 2006.

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    La vie est risquée. Il n’y a rien d’assurer et alors, on demande aux entreprises de prévoir l’imprévisible tout en se confirmant à des règles strictes. Un analogie serait la traversée sur un câble tendu de la distance entre les deux tours du WTC.

    Cet exploit a été réussi parce que relativement simple même si extrêmement périlleux. On exige des entreprises , des exploits à répétition, cela dans le secret consacré et donc, la tricherie s’impose comme moyen de garantir les résultats à venir.

    La crise financière de 2008 en est un exemple encore plus odieux puisque c’était la course aux rendements astronomiques en faveur de quelques administrateurs crapuleux n’ayant aucune considération pour les autres, en particulier les jeunes familles, femmes et enfants jetés à la rue.

    Enfin, la condition humaine dans le contexte terrien n’a pas d’alternative autre que l’obligation de prendre des risques dont celui de la tricherie.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      Il y a d’autres alternatives, et la réponse tient plus dans la philosophie et l’éthique.

      La première question a se poser est « c’est quoi le progrès ? » si ce progrès consiste à nous amener tous tout droit dans une impasse, comme c’est très bien parti pour le faire, et bien c’est que nous sommes les rois des imbéciles, et nous ne méritons plus notre place sur Terre.
      En continuant sur la voie actuelle, je ne suis vraiment plus très sûr qu’il y aura encore du transport aérien d’ici la fin de ce siècle.
      Nous vivons sur des artifices, des conneries, on donne plus de valeur à des choses qui n’en n’ont absolument aucune comme l’or ou les diamants, plutôt qu’aux éléments totalement indispensables à notre survie, comme l’air, l’eau et la terre.

      On peut vivre très bien sans automobiles à propulsion thermiques dans nos villes et il est idiot de trimballer des couillons de touristes chaque jour par dizaines de milliers aux antipodes en avion. Tout cela peut naturellement s’étendre à la grande majorité des activités humaines totalement artificielles générées par le modèle occidental.

      Le seul vrai progrès c’est celui de la connaissance. Le vrai voyage n’est pas celui que veut faire croire les publicités des agences de voyage.

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    On s’émeut du cas de VW, mais ce n’est qu’un moyen de descendre en flamme le constructeur n°1 dans le monde (pour quelle raison, je l’ignore), car TOUS les constructeurs trichent.

    On joue la surprise, mais la tricherie est connue, et quasiment institutionnalisée depuis que les certifications existent.

    Il y aura un tel scandale en aéronautique le jour où une administration quelconque aura besoin de lancer des représailles face à un constructeur (par exemple Airbus vs FAA, ou Boeing vs EASA).

    À mon âge, je ne devrais plus être surpris de l’hypocrisie qui règne dans le monde, mais malgré tout, j’y arrive encore.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      fully agree with you ! sous la pression permanente des ecolos verdos qui n ont aucun bon sens pratique du terrain ….incapables de planter un clou sans se faire 3 ou 4 poupées sur les doigts …..on arrive à bannir une faute mineure car ne concerne qu un dispositif secondaire d un véhicule n impactant en RIEN la sécurité des humains utilisateurs , passagers ou tiers ….
      ce défaut de logiciel « intentionné » aurait touché un contrôle command de Freins , alors dans ce cas seulement OUI j aurais accepté ce ramdam fait pas des faux techniciens ( pourris par la politique) ou de vrais NON techniciens

      Cette affaire montée en epingle est purement politique …..NO more comment , votez bien la prochaine fois !!!

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    Il y a t’il eu des études de faites sur la pollution générée par les avions dans la haute atmosphère, tropopause, troposphère ?

    A ma connaissance on s’occupe surtout de la nuisance sonore autour des aéroports et de la pollution atmosphérique autour de ceux ci…

    Avec l’augmentation totalement insensée du trafic aérien, il n’est pas improbable qu’on aille au devant de grosses déconvenues.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      @ Bourgeois

      La tropopause est la lisière entre la troposphère et la stratosphère au-dessus.

      Jean-Loup FROMMER

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  • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
    « La culture sécuritaire de l’aéronautique est une réalité, c’est aussi un garde-fou, même si cette protection peut s’estomper en s’éloignant de l’avion »

    Je me suis interrogé, justement, sur cette « culture » lorsque nous apprenions que des sondes Pitot (forcément certifiée) pouvaient givrer sur avions de ligne eux-mêmes certifiés.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      Un célèbre fabriquant en livrait à un célèbre avionneur, quelques temps avant l’accident, sans trou de dégivrage mais ATR validé.
      Découvert de façon fortuite, on peut effectivement s’interroger sur les fondements de la « culture sécuritaire aéronautique » et son application contemporaine, voire allez au delà du simple questionnement.

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    • L’aéronautique n’est pas à l’abri d’un « Diesel Gate »
      Renseignez-vous un peu. les problèmes de givrage y compris des sondes pitots n’ont pas été découverts avec ces incidents. La culture de la sécurité aéronautique, c’est que de base, il y avait trois sondes pitots différentes pas placés aux mêmes endroits et dont les résultats sont en permanence comparés entre elles. Et ces sondes font elles-mêmes l’objet de tests de givrage en plus de ceux de l’avion. Après, la réalité est que les tests et les simulations ne peuvent pas couvrir l’ensemble des possibilités du réel surtout sur des événements avec des probabilité d’occurrence très faible. Et si vous croyez que vos capteurs sont redondés et auto-testés en permanence dans une automobile, je crois que vous vous faites des illusions …

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