L’OFAC a décidé que les contrôles des aptitudes de pilotage sur avions monopilote auront lieu sur simulateur si tant est qu’un simulateur adéquat soit disponible. Il en ira de même à partir du 1er juin 2025 pour les contrôles sur hélicoptères monopilote. © Pilatus Aircraft
Dès le 1er octobre sur avions complexes, et dès le 1er juin 2025 sur hélicoptère, en Suisse, les contrôles destinés à jauger les aptitudes aéronautiques des pilotes opérant en monopilote auront lieu sur simulateur.
Actuellement, plusieurs simulateurs certifiés sur hélicoptères et sur Pilatus PC-12 sont en service en Suisse pour l’entraînement et les contrôles des pilotes. D’autres suivront. Les examinateurs et examinatrices certifiés par l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) vérifient les aptitudes aéronautiques des pilotes dans le cadre d’un contrôle en vol.
L’OFAC a décidé qu’à partir du 1er octobre 2024 les contrôles des aptitudes de pilotage sur avions monopilote devront avoir lieu sur simulateur si tant est qu’un simulateur adéquat soit disponible. Il en ira de même à partir du 1er juin 2025 pour les contrôles sur hélicoptères monopilote. Plusieurs raisons sont invoquées à l’appui de cette décision. « Premièrement, le simulateur annule le risque d’accidents aux importantes conséquences financières. Ensuite, il revient nettement moins cher qu’un vol en conditions réelles. Enfin, le simulateur n’occasionne aucune nuisance sonore ni aucune émission polluante. »
Selon l’OFAC, « Les simulateurs modernes sont capables de reproduire fidèlement des situations réelles de pilotage à vue ou aux instruments en intégrant par exemple les pannes moteur, les pannes d’avionique ou encore l’atterrissage forcé. Aujourd’hui, les simulateurs de ce type font partie intégrante de l’instruction et du perfectionnement des pilotes professionnels. »
En revanche, jusqu’à récemment, la situation se présentait sous un jour différent s’agissant des simulateurs sur hélicoptères et sur aéronefs monopilote complexes ou à hautes performances. Si une réglementation commune européenne encadre depuis 2011 les contrôles et examens sur simulateurs, ces derniers étaient rarement utilisés à cet effet, en cause notamment un parc d’appareils insuffisant.